La France, elle, est éliminée au terme du premier tour.
Les champions du monde, dont le sort dépendait du résultat de l'autre match du groupe C -une victoire de la Roumanie les éliminait dans tout les cas-, ont eu très chaud. Mais après la raclée reçue face aux Pays-Bas (3-0), puis le nul face à la Roumanie (1-1), ils ont trouvé les ressources pour s'imposer lors du match à ne pas perdre.
Ils ont aussi et accessoirement mis fin à 30 ans d'insuccès (hors séance de tirs au but) face à la France. Leur dernière victoire face aux Bleus remontait au Mondial-78.
Deux ans après leur titre mondial, les Italiens peuvent donc continuer à rêver. D'autant que par le passé, il leur est arrivé de livrer des premiers tours insipides avant de monter irrésistiblement en puissance ensuite. Au Mondial-94 (défaite en finale) et, surtout, au Mondial-82 qui s'était achevé sur un triomphe.
Mais les Azzurri peuvent néanmoins remercier chaudement les Néerlandais, qui étaient déjà qualifiés, et qui ont parfaitement joué le jeu en battant la Roumanie avec une équipe "B".
En quarts, vendredi, l'Italie se frottera à des Espagnols qui, eux, ont fait forte impression au 1er tour. Elle devra cependant le faire sans deux de ses éléments majeurs du milieu, Gattuso et Pirlo, avertis contre la France et qui seront suspendus pour avoir reçu deux cartons jaunes au cours du 1er tour.
Les vice-champions du monde français, eux, sortent la tête basse. En fait, après 25 minutes, les carottes étaient déjà cuites pour eux.
De Rossi «boucle l'affaire»
Sur un contact anodin avec Zambrotta, Ribéry s'est d'abord blessé et a dû sortir (10). Une malchance terrible pour les Français qui ont subitement perdu leur élément le plus percutant depuis le début de l'épreuve. Puis, quelques minutes plus tard, c'est Abidal, aligné en défense centrale à la place du vétéran Thuram, qui s'est fait exclure suite à une faute sur Toni dans la surface (24).
Deux coups sur la tête donc, puis un troisième sous la forme du penalty transformé avec sang-froid par Pirlo suite à la faute d'Abidal (25, 1-0). A partir de ce moment-là, et malgré quelques bonnes inspirations de Benzema en attaque, la messe était dite.
En deuxième période, l'Italie a en effet définitivement "bouclé l'affaire" grâce à l'omniprésent De Rossi: sur un coup franc puissant, la frappe du milieu romain a été détournée du bout du pied par Henry, ce qui a trompé Coupet (62, 2-0).
Pour les Bleus, l'élimination au terme d'un match tendu mais correct sent fort la fin de cycle.
D'abord pour le sélectionneur Raymond Domenech, forcément premier responsable de la déroute, et puis pour certains cadres qui pourraient vite clore leur carrière internationale comme Lilian Thuram, Claude Makelele ou Grégory Coupet, voire le capitaine Patrick Vieira qui, blessé, aura passé tout son Euro sur le banc.
Les champions du monde, dont le sort dépendait du résultat de l'autre match du groupe C -une victoire de la Roumanie les éliminait dans tout les cas-, ont eu très chaud. Mais après la raclée reçue face aux Pays-Bas (3-0), puis le nul face à la Roumanie (1-1), ils ont trouvé les ressources pour s'imposer lors du match à ne pas perdre.
Ils ont aussi et accessoirement mis fin à 30 ans d'insuccès (hors séance de tirs au but) face à la France. Leur dernière victoire face aux Bleus remontait au Mondial-78.
Deux ans après leur titre mondial, les Italiens peuvent donc continuer à rêver. D'autant que par le passé, il leur est arrivé de livrer des premiers tours insipides avant de monter irrésistiblement en puissance ensuite. Au Mondial-94 (défaite en finale) et, surtout, au Mondial-82 qui s'était achevé sur un triomphe.
Mais les Azzurri peuvent néanmoins remercier chaudement les Néerlandais, qui étaient déjà qualifiés, et qui ont parfaitement joué le jeu en battant la Roumanie avec une équipe "B".
En quarts, vendredi, l'Italie se frottera à des Espagnols qui, eux, ont fait forte impression au 1er tour. Elle devra cependant le faire sans deux de ses éléments majeurs du milieu, Gattuso et Pirlo, avertis contre la France et qui seront suspendus pour avoir reçu deux cartons jaunes au cours du 1er tour.
Les vice-champions du monde français, eux, sortent la tête basse. En fait, après 25 minutes, les carottes étaient déjà cuites pour eux.
De Rossi «boucle l'affaire»
Sur un contact anodin avec Zambrotta, Ribéry s'est d'abord blessé et a dû sortir (10). Une malchance terrible pour les Français qui ont subitement perdu leur élément le plus percutant depuis le début de l'épreuve. Puis, quelques minutes plus tard, c'est Abidal, aligné en défense centrale à la place du vétéran Thuram, qui s'est fait exclure suite à une faute sur Toni dans la surface (24).
Deux coups sur la tête donc, puis un troisième sous la forme du penalty transformé avec sang-froid par Pirlo suite à la faute d'Abidal (25, 1-0). A partir de ce moment-là, et malgré quelques bonnes inspirations de Benzema en attaque, la messe était dite.
En deuxième période, l'Italie a en effet définitivement "bouclé l'affaire" grâce à l'omniprésent De Rossi: sur un coup franc puissant, la frappe du milieu romain a été détournée du bout du pied par Henry, ce qui a trompé Coupet (62, 2-0).
Pour les Bleus, l'élimination au terme d'un match tendu mais correct sent fort la fin de cycle.
D'abord pour le sélectionneur Raymond Domenech, forcément premier responsable de la déroute, et puis pour certains cadres qui pourraient vite clore leur carrière internationale comme Lilian Thuram, Claude Makelele ou Grégory Coupet, voire le capitaine Patrick Vieira qui, blessé, aura passé tout son Euro sur le banc.
