Interrogé sur la question à la fin du match perdu contre l'Italie (2-0), Domenech a répondu : "Je ne me pose pas la question, c'est un problème de politique. Cette équipe a de l'avenir, elle a un vrai projet, elle a des jeunes qui sont là, il y a quelque chose de vraiment intéressant à faire. C'est un problème politique, je ne me suis jamais inscrit dans autre chose que le sportif".
Le technicien est encore sous contrat avec la Fédération française de football (FFF) jusqu'en 2010 et reste lié à la Direction technique nationale par un contrat à durée indéterminée.
Mais sa position risque d'être fragilisée par un fiasco qui rappelle celui du Mondial-2002. Roger Lemerre n'avait alors pas survécu à la déroute et avait dû céder sa place à Jacques Santini.
Jusqu'ici, le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, n'a pas lâché publiquement son sélectionneur. Dans le quotidien "Le Monde" daté du 17 juin, le dirigeant a ainsi répété qu'il "soutiendrai(t) Domenech jusqu'au bout". "Je ne dirai pas +Raymond, démission+, a-t-il ajouté. Je suis pour son maintien jusqu'en 2010."
Mais sa petite phrase sur "la vérité d'aujourd'hui" et "d'autres paramètres" qui "peuvent entrer en considération" ouvre la voie au changement.
Des candidats potentiels se sont déjà manifestés, à commencer par Didier Deschamps. L'ancien capitaine des champions du monde (1998) et d'Europe (2000) a affirmé, lundi dans les colonnes du Monde, que "ce serait pour (lui) une grande fierté de devenir un jour sélectionneur de l'équipe de France". Un clair appel du pied de la part de l'ex-leader des Bleus, actuellement sans club.
Deschamps peut se prévaloir d'une carrière de joueur exceptionnelle et d'une reconversion réussie au poste d'entraîneur, que ce soit à Monaco (finaliste de la Ligue des champions en 2004) ou à la Juventus Turin, qu'il a réussi à faire revenir en Serie A en 2007 après sa relégation dans le cadre des affaires de corruption du Calcio.
La nomination de Jean Tigana est également une possibilité. Candidat malheureux à la succession de Santini, remplacé finalement par Domenech en juillet 2004, l'ancien membre du carré magique de l'équipe de France dans les années 1980 jouit du soutien de Michel Platini, président de l'Uefa et vice-président de la FFF.
Pour Laurent Blanc, également candidat en 2004, une telle promotion surviendrait sans doute un peu tôt après seulement une saison passée à la tête de Bordeaux. Quant à Arsène Wenger, il n'a jamais manifesté un réel intérêt pour la fonction.
Le technicien est encore sous contrat avec la Fédération française de football (FFF) jusqu'en 2010 et reste lié à la Direction technique nationale par un contrat à durée indéterminée.
Mais sa position risque d'être fragilisée par un fiasco qui rappelle celui du Mondial-2002. Roger Lemerre n'avait alors pas survécu à la déroute et avait dû céder sa place à Jacques Santini.
Jusqu'ici, le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, n'a pas lâché publiquement son sélectionneur. Dans le quotidien "Le Monde" daté du 17 juin, le dirigeant a ainsi répété qu'il "soutiendrai(t) Domenech jusqu'au bout". "Je ne dirai pas +Raymond, démission+, a-t-il ajouté. Je suis pour son maintien jusqu'en 2010."
Mais sa petite phrase sur "la vérité d'aujourd'hui" et "d'autres paramètres" qui "peuvent entrer en considération" ouvre la voie au changement.
Des candidats potentiels se sont déjà manifestés, à commencer par Didier Deschamps. L'ancien capitaine des champions du monde (1998) et d'Europe (2000) a affirmé, lundi dans les colonnes du Monde, que "ce serait pour (lui) une grande fierté de devenir un jour sélectionneur de l'équipe de France". Un clair appel du pied de la part de l'ex-leader des Bleus, actuellement sans club.
Deschamps peut se prévaloir d'une carrière de joueur exceptionnelle et d'une reconversion réussie au poste d'entraîneur, que ce soit à Monaco (finaliste de la Ligue des champions en 2004) ou à la Juventus Turin, qu'il a réussi à faire revenir en Serie A en 2007 après sa relégation dans le cadre des affaires de corruption du Calcio.
La nomination de Jean Tigana est également une possibilité. Candidat malheureux à la succession de Santini, remplacé finalement par Domenech en juillet 2004, l'ancien membre du carré magique de l'équipe de France dans les années 1980 jouit du soutien de Michel Platini, président de l'Uefa et vice-président de la FFF.
Pour Laurent Blanc, également candidat en 2004, une telle promotion surviendrait sans doute un peu tôt après seulement une saison passée à la tête de Bordeaux. Quant à Arsène Wenger, il n'a jamais manifesté un réel intérêt pour la fonction.
