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L'Allemagne pour tenir son rang, l'Autriche pour un exploit

Tout autre résultat qu'une victoire lundi à Vienne, serait un camouflet pour l'Allemagne, ramenée brutalement à la réalité par la Croatie (2-1) jeudi, tandis que l'Autriche est condamnée à l'exploit pour atteindre les quarts de finale de "son" Euro-2008.

L'Allemagne pour tenir son rang, l'Autriche pour un exploit
Le défenseur autrichien, Sébastien Prodl lutte contre le milieu de terrain polonais, Roger Guerreiro au stade Ernst-Happel à Vienne. AFP (Photo : AFP)
Les 50.000 spectateurs du Ernst-Happel Stadion et les huit millions d'Autrichiens ne doivent pas se faire d'illusions, a prévenu Joachim Löw dès le lendemain de la débâcle de Klagenfurt.

"Vous verrez une autre équipe d'Allemagne que celle qui a joué contre la Croatie, une équipe avec plus d'engagement, plus de vivacité et plus de volonté de vaincre", a promis le sélectionneur allemand.

Dominés physiquement par les Croates, en panne d'inspiration, les coéquipiers de Michael Ballack ont singulièrement écorné leur réputation lors de leur deuxième rencontre du groupe B.

"Cette défaite fait désordre, car nous sommes venus pour gagner le titre, mais on n'a perdu qu'un match et je suis persuadé qu'on va gagner lundi et se qualifier pour les quarts", a assuré le capitaine dimanche.

Si les Allemands, vainqueurs de leur premier match contre la Pologne (2-0), peuvent théoriquement se contenter d'un match nul contre leurs voisins autrichiens, ils doivent marquer les esprits et retrouver quelques certitudes dans la perspective du périlleux quart de finale contre le Portugal qui pourrait les attendre le 19 juin à Bâle.

Borowski titularisé ?
Löw devrait muscler son milieu de terrain avec les titularisations, en l'absence de Bastian Schweinsteiger (suspendu), de Tim Borowski ou Thomas Hitzlsperger, voire des deux, permettant ainsi à Lukas Podolski, auteur des trois buts allemands, de retrouver son rôle habituel d'attaquant de pointe aux côtés de Miroslav Klose.

Allemands et Autrichiens se connaissent bien : l'Autriche est, après la Suisse, l'adversaire que la Nationalmannschaft a le plus souvent affronté avec un bilan nettement favorable de 20 victoires, six nuls et huit défaites.

Le bilan des quatre dernières confrontations est encore plus intimidant pour les Autrichiens (92e au classement Fifa), avec quatre revers, 18 buts encaissées et seulement quatre marqués.

Mais leur sélectionneur Josef Hickersberger a vu dans les prestations de son équipe contre la Croatie (0-1) et la Pologne (1-1) des raisons d'espérer : "Nous sommes clairement les outsiders, mais cela ne veut pas dire que nous n'avons aucune chance si on fait preuve d'un engagement physique similaire à nos deux premiers matches".

Pour motiver ses troupes, Hickersberger a invoqué le souvenir de Cordoba, "LA" victoire autrichienne (3-2) sur le voisin allemand, lors du Mondial-1978 en Argentine qui avait potentiellement privé Berti Vogts et Karl-Heinz Rummenigge d'une finale contre le pays-hôte.

"On sait qu'on arrive à battre l'Allemagne une fois par lustre, en 1978 à Cordoba ou en 1986 en match amical à Vienne, mais la battre lors de notre Euro serait historique", a espéré le sélectionneur qui est privé du défenseur central Sebastian Prödl, suspendu.

Sans remonter jusqu'à 1978 ou 1986, les Autrichiens peuvent s'inspirer du match amical de février dernier, où ils avaient bousculé l'équipe de Joachim Löw pendant une bonne heure avant de baisser pavillon et de s'incliner 3 à 0.
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