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En garçon bien élevé et un peu timide, Lahm met souvent ses ambitions personnelles au second plan, pour le bien de l'équipe. Alors qu'il avait débuté le tournoi au poste d'arrière droit, le sélectionneur Joachim Löw l'a repositionné sur le flanc gauche à la mi-temps contre la Croatie, pour mettre fin au supplice de Marcell Jansen.
Ce changement n'a pas permis à l'Allemagne de renverser la vapeur contre la Croatie (1-2), mais il a donné toute satisfaction contre l'Autriche (1-0) et surtout contre le Portugal (3-2), en attendant la demi-finale contre la Turquie, mercredi à Bâle (Suisse).
"Si je jouais à droite, je pourrais plus souvent utiliser mon meilleur pied, le droit", a ainsi souligné dans la presse le joueur du Bayern Munich, habitué à être "trimbalé" de gauche à droite et vice versa.
Si la discussion risque encore de durer, il ne fait aucun doute que ce joueur un peu fluet (1,70 m, 65 kg) est devenu l'un des leaders de l'équipe allemande.
"C'est quelqu'un qui prend de plus en plus la parole. Il est écouté comme Klose, Lehmann, Metzelder et Ballack", avait expliqué Löw après l'introspection qui avait suivi l'inquiétante défaite contre les Croates.
A 24 ans, Lahm compte déjà 45 sélections et poursuit une progression régulière, sans à-coups, à la différence des Bastian Schweinsteiger et Lukas Podolski, autres héros du Mondial-2006.
Maturité/b>
La Coupe du monde avait pourtant mal commencé pour lui, avec une blessure à un coude quelques jours avant le match d'ouverture contre le Costa Rica. Il avait finalement tenu sa place et ouvert la marque, un but qui libéra la Nationalmannschaft jusqu'en demi-finales de "sa" Coupe du monde.
Depuis, celui qui, barré par Bixente Lizarazu et Willy Sagnol, avait été prêté deux ans à Stuttgart entre 2003 et 2005 pour s'aguerrir, est indiscutable au Bayern, où son entente avec un autre Bleu, Franck Ribéry, a fait des étincelles cette saison.
Signe de sa maturité, Lahm n'a pas hésité à rabattre le caquet de la légende Franz Beckenbauer, injustement critique à son égard cette saison.
En discussions très avancées avec le FC Barcelone et convoité par Manchester United, Lahm a même failli claquer la porte du Bayern, le club qu'il a rejoint à l'âge de 8 ans. Il a finalement prolongé jusqu'en 2012, avec un contrat nettement revalorisé et, selon d'insistantes rumeurs, le brassard de capitaine dès la saison prochaine.
Mais s'il maltraite ses coéquipiers au tennis et au ping-pong dans leur retraite d'Ascona et affiche une saine ambition, Lahm détonne par sa simplicité et reste le gamin de Gert, un quartier de Munich.
"Mes parents, mes grands-parents, ma soeur et bien sûr mon amie assistent à tous mes matches. C'est très important pour moi", a-t-il avoué, en rougissant, cette semaine.
Ce changement n'a pas permis à l'Allemagne de renverser la vapeur contre la Croatie (1-2), mais il a donné toute satisfaction contre l'Autriche (1-0) et surtout contre le Portugal (3-2), en attendant la demi-finale contre la Turquie, mercredi à Bâle (Suisse).
"Si je jouais à droite, je pourrais plus souvent utiliser mon meilleur pied, le droit", a ainsi souligné dans la presse le joueur du Bayern Munich, habitué à être "trimbalé" de gauche à droite et vice versa.
Si la discussion risque encore de durer, il ne fait aucun doute que ce joueur un peu fluet (1,70 m, 65 kg) est devenu l'un des leaders de l'équipe allemande.
"C'est quelqu'un qui prend de plus en plus la parole. Il est écouté comme Klose, Lehmann, Metzelder et Ballack", avait expliqué Löw après l'introspection qui avait suivi l'inquiétante défaite contre les Croates.
A 24 ans, Lahm compte déjà 45 sélections et poursuit une progression régulière, sans à-coups, à la différence des Bastian Schweinsteiger et Lukas Podolski, autres héros du Mondial-2006.
Maturité/b>
La Coupe du monde avait pourtant mal commencé pour lui, avec une blessure à un coude quelques jours avant le match d'ouverture contre le Costa Rica. Il avait finalement tenu sa place et ouvert la marque, un but qui libéra la Nationalmannschaft jusqu'en demi-finales de "sa" Coupe du monde.
Depuis, celui qui, barré par Bixente Lizarazu et Willy Sagnol, avait été prêté deux ans à Stuttgart entre 2003 et 2005 pour s'aguerrir, est indiscutable au Bayern, où son entente avec un autre Bleu, Franck Ribéry, a fait des étincelles cette saison.
Signe de sa maturité, Lahm n'a pas hésité à rabattre le caquet de la légende Franz Beckenbauer, injustement critique à son égard cette saison.
En discussions très avancées avec le FC Barcelone et convoité par Manchester United, Lahm a même failli claquer la porte du Bayern, le club qu'il a rejoint à l'âge de 8 ans. Il a finalement prolongé jusqu'en 2012, avec un contrat nettement revalorisé et, selon d'insistantes rumeurs, le brassard de capitaine dès la saison prochaine.
Mais s'il maltraite ses coéquipiers au tennis et au ping-pong dans leur retraite d'Ascona et affiche une saine ambition, Lahm détonne par sa simplicité et reste le gamin de Gert, un quartier de Munich.
"Mes parents, mes grands-parents, ma soeur et bien sûr mon amie assistent à tous mes matches. C'est très important pour moi", a-t-il avoué, en rougissant, cette semaine.
