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Suède-Espagne, Un quart pour deux?

L'Espagne, étincelante en attaque face à la Russie (4-1), et la Suède, vainqueur sans briller de la Grèce (2-0), deux des favoris du groupe D de l'Euro-2008, se retrouvent, samedi à Innsbruck (16h00 GMT) dans un match crucial pour la qualification pour les quarts de finale.

Suède-Espagne, Un quart pour deux?
Le milieu de terrain grec, Georgios Karagounis se bat contre le milieu de terrain espagnol, Andres Iniesta, au stade Wals-Siezenheim de Salzbourg. (Photo : AFP)
Au vu des faiblesses affichées par leurs premiers adversaires, Espagne et Suède passeront un test qui permettra de mieux jauger leurs véritables capacités.

L'Espagne a frappé les esprits devant la Russie. Sans donner l'impression de forcer son talent, la formation de Luis Aragones a montré toute l'étendue de sa puissance offensive. Le duo Torres-Villa (triplé pour ce dernier) a, en particulier, prouvé sa complémentarité à tous ceux qui regrettaient l'absence de Raul, l'attaquant madrilène, écarté par Aragones.

La vitesse d'exécution du milieu de terrain, incarné par le flamboyant trio Silva-Xavi-Iniesta, a également séduit les supporteurs de la "Roja". Sur le papier, cet entrejeu-là n'a guère d'équivalent dans la compétition.

Malgré une presse enthousiaste, qui se fait néanmoins l'écho des frustrations de tout un pays, sevré de titre international depuis l'Euro-1964, la sélection prend garde à ne pas céder à l'euphorie ambiante. Comme pour se préserver d'une nouvelle désillusion.

Il est vrai que la Suède lui a déjà donné des raisons de trembler. Lors de la phase de qualifications pour l'Euro, la "Roja" avait été vaincue à Stockholm (2-0), au terme de l'un des pires matches disputés sous la direction d'Aragones, qui reste néanmoins sur un bilan de 17 matches sans défaite.

Le sélectionneur espagnol se méfie comme de la peste de Zlatan Ibrahimovic, impressionnant et auteur du premier but suédois contre la Grèce. A juste titre: l'attaquant de l'Inter Milan est susceptible de mettre au supplice sa défense centrale, déjà fortement malmenée par la Russie.

C'est essentiellement dans se secteur-là, son talon d'Achille, que l'Espagne pourra mesurer samedi sa capacité de résistance. Mais la Suède sait être patiente dans le jeu et s'appliquera "à bien jouer le contre", explique le milieu offensif Fredrik Ljungberg, qui a bien noté que l'Espagne est "plus à l'aise quand elle va de l'avant que lorsqu'elle doit défendre".

Le décor tactique est ainsi planté. Il ne déplaît pas à Ibrahimovic : "L'Espagne est une équipe très solide, qui joue un football technique, comme je l'aime. Ils ne sont pas seulement favoris pour être en tête du groupe, ils sont favoris pour remporter le titre. Mais on veut gagner ce match, pas jouer le nul", prévient-il.
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