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«De la joie, de l'enthousiasme pour la finale»

Le sélectionneur allemand Joachim Löw n'a pas voulu s'attarder jeudi sur les carences et les lacunes montrées par son équipe contre la Turquie (3-2), mercredi soir à Bâle, et a espéré qu'elle aborde la finale de l'Euro-2008 "avec de la joie et de l'enthousiasme".

«De la joie, de l'enthousiasme pour la finale»
L'entraîneur allemand, Joachim Loew donne une conférence de presse à Tenero, Suisse. (Photo : AFP)
L'Allemagne a-t-elle mal joué ou la Turquie a-t-elle très bien joué?

"Les Turcs ont très bien compris comment nous contrer, avec des variations dans le rythme de jeu et dans leur dispositif tactique qui leur ont permis de s'offrir des contre-attaques très rapides. Quand ils sont dans une telle situation, ils peuvent jouer un football extraordinaire. On voulait les mettre sous pression d'entrée, mais on est passé à côté. On n'a pas joué comme on l'espérait, mais on a toujours essayé d'emporter la décision, même quand on aurait pu se dire qu'on allait attendre les prolongations."

Décevante contre la Croatie et la Turquie, impressionnante contre la Pologne et le Portugal, pourquoi votre équipe montre-t-elle deux visages si différents?

"Il faut constater que beaucoup d'équipes ont manqué de constance durant ce tournoi. C'est vrai pour nous, mais aussi pour les Portugais, les Hollandais et les Croates. Nous avons joué nos meilleurs matches lorsque la pause entre deux rencontres a été très courte. Peut-être que dans un tournoi dont la préparation est si courte, il est important de jouer tous les trois jours et de garder un certain rythme. On est conscient qu'on n'a pas joué à notre meilleur niveau, mais on est en finale et on a montré qu'on pouvait gagner ce genre de match sans jouer particulièrement bien. Cette force morale caractérise cette équipe."

Quel est le programme d'ici à dimanche (jour de la finale, à Vienne)?

"On va avoir encore deux séances d'entraînement à Tenero, jeudi et vendredi (avant de s'envoler pour Vienne samedi, ndlr). On va surtout s'attacher à récupérer, à discuter entre nous, mais on ne va pas analyser cette demi-finale, cela n'a aucun sens. Il faut avant tout qu'on aborde cette finale avec de la joie, du plaisir et de l'enthousiasme. Il est important d'évacuer la pression si importante des matches couperet en quarts et demies. On a tout à gagner en finale."

Entre la Russie et l'Espagne, quel adversaire préféreriez-vous affronter dimanche?

"Ce sont deux équipes qui jouent un football incroyable. Les Espagnols ont de belles individualités et de redoutables techniciens, comme Villa, Iniesta, Xavi et Torres, tandis que les Russes sont impressionnants en contre, avec une rapidité d'exécution superbe. J'étais dans le stade quand ils ont battu les Hollandais en quarts de finale (à Bâle, ndlr). Ils sont très bons physiquement. Je ne vais faire aucun pronostic. Cela sera certainement un très beau match et les deux équipes ont des raisons de croire qu'elles peuvent aller en finale."

Est-ce une satisfaction personnelle de vous retrouver en finale pour votre premier tournoi en tant que sélectionneur?

"C'est effectivement très particulier d'un point de vue personnel. J'apprécie vraiment ce que je vis en ce moment. Mais j'étais déjà dans l'encadrement quand on avait échoué en demi-finales de la Coupe des Confédérations 2005 (contre le Brésil) et de la Coupe du monde 2006 (contre l'Italie). Il était important de montrer qu'on pouvait passer un cap."
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