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Le joueur de Barcelone devrait débuter le match mardi contre la Russie (Gr.D), ce qui ne le changera guère de son quotidien catalan, où ce petit gabarit (1,70 m) enchaîne bon an mal an entre 30 et 38 matches par saison comme titulaire depuis 2004-2005.
Dans un club qui brasse chaque année des dizaines de millions d'euros en transferts de vedettes et où les idoles d'une saison ne sont pas forcément celles de l'année suivante, la performance n'est pas mince.
Iniesta apparaît comme l'homme de la constance dans un univers agité. Rapide, intuitif, buteur à l'occasion, il est à 24 ans le régulateur du milieu du Barça, où son association avec Xavi fait honneur à la création espagnole, là où le Real Madrid confie les clés du jeu à son armada d'étrangers.
Rien d'étonnant donc à ce que le sélectionneur Luis Aragones reforme ce duo à l'Euro. Sauf que, pour les besoins de la cause, Iniesta devra sans doute évoluer sur le côté droit, contre nature. Mais il doit faire place à Xavi, Silva (à gauche), Marcos Senna (milieu défensif) et à l'étoile montante, Fabregas (21 ans).
Pur produit du Barça
Pas du genre à nourrir la polémique, Iniesta plaide l'intérêt du collectif : "Bien sûr, je suis meilleur dans l'axe. Mais l'entraîneur me positionne là où il considère que je suis le plus utile à l'équipe, affirme-t-il. Je ne vais pas perdre mon temps en réflexions sur ce sujet. Nous jouons dans la même équipe et pas dans des équipes distinctes! Tout changement peut être favorable ou préjudiciable. Je pense que celui-ci sera favorable". Point final.
A l'instar de ses coéquipiers, Iniesta n'a gagné aucun titre avec l'Espagne. Mais il est celui dans la sélection actuelle qui s'est le plus rapproché de cet objectif, en 2003, lors de la finale perdue contre le Brésil au Mondial des moins de 20 ans. Il fut alors élu dans l'équipe-type de la compétition.
C'était à l'issue de sa première saison dans l'équipe première du Barça, où il débuta en Ligue des champions avec l'entraîneur Louis van Gaal. Jusqu'alors, il avait affûté ses armes en équipe réserve, en pur produit du centre de formation du Barça. C'est à 12 ans en effet, quittant -en pleurs et longtemps inconsolable- sa Mancha natale, qu'il rejoint le club catalan après avoir été repéré dans un tournoi de jeunes en banlieue de Madrid.
Depuis, sa trajectoire n'a jamais dévié de celle du Barça. Il vient d'ailleurs d'y prolonger son contrat jusqu'en... 2014! Avec une clause libératoire de 150 millions d'euros. "Quand je dis que je veux faire toute ma carrière ici, je le dis avec le cœur. Ma volonté est au-dessus de tout", clamait-il récemment. On veut bien le croire.
Dans un club qui brasse chaque année des dizaines de millions d'euros en transferts de vedettes et où les idoles d'une saison ne sont pas forcément celles de l'année suivante, la performance n'est pas mince.
Iniesta apparaît comme l'homme de la constance dans un univers agité. Rapide, intuitif, buteur à l'occasion, il est à 24 ans le régulateur du milieu du Barça, où son association avec Xavi fait honneur à la création espagnole, là où le Real Madrid confie les clés du jeu à son armada d'étrangers.
Rien d'étonnant donc à ce que le sélectionneur Luis Aragones reforme ce duo à l'Euro. Sauf que, pour les besoins de la cause, Iniesta devra sans doute évoluer sur le côté droit, contre nature. Mais il doit faire place à Xavi, Silva (à gauche), Marcos Senna (milieu défensif) et à l'étoile montante, Fabregas (21 ans).
Pur produit du Barça
Pas du genre à nourrir la polémique, Iniesta plaide l'intérêt du collectif : "Bien sûr, je suis meilleur dans l'axe. Mais l'entraîneur me positionne là où il considère que je suis le plus utile à l'équipe, affirme-t-il. Je ne vais pas perdre mon temps en réflexions sur ce sujet. Nous jouons dans la même équipe et pas dans des équipes distinctes! Tout changement peut être favorable ou préjudiciable. Je pense que celui-ci sera favorable". Point final.
A l'instar de ses coéquipiers, Iniesta n'a gagné aucun titre avec l'Espagne. Mais il est celui dans la sélection actuelle qui s'est le plus rapproché de cet objectif, en 2003, lors de la finale perdue contre le Brésil au Mondial des moins de 20 ans. Il fut alors élu dans l'équipe-type de la compétition.
C'était à l'issue de sa première saison dans l'équipe première du Barça, où il débuta en Ligue des champions avec l'entraîneur Louis van Gaal. Jusqu'alors, il avait affûté ses armes en équipe réserve, en pur produit du centre de formation du Barça. C'est à 12 ans en effet, quittant -en pleurs et longtemps inconsolable- sa Mancha natale, qu'il rejoint le club catalan après avoir été repéré dans un tournoi de jeunes en banlieue de Madrid.
Depuis, sa trajectoire n'a jamais dévié de celle du Barça. Il vient d'ailleurs d'y prolonger son contrat jusqu'en... 2014! Avec une clause libératoire de 150 millions d'euros. "Quand je dis que je veux faire toute ma carrière ici, je le dis avec le cœur. Ma volonté est au-dessus de tout", clamait-il récemment. On veut bien le croire.
