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Les toiles lumineuses de Fanida Mkinsi

● Le Centre culturel de l’Agdal accroche, jusqu’au 20 avril, les travaux lumineux de l’artiste Fanida Mkinsi.
● «La lumière du Maroc» est la thématique de ses œuvres qui illustrent une communion mystique entre l’artiste et la nature.

Les toiles lumineuses de Fanida Mkinsi
Les toiles de Fanida Mkinsi appellent à la méditation sur la lumière.

Des paysages, des casbahs, des oasis et autres sites historiques que Fanida a peints avec amour et beaucoup d’art, grâce à sa technique utilisant le couteau (sorte de spatule) comme outil de travail. Une technique qu’elle s’est appropriée et développée, lui ajoutant sa propre touche et ses propres empreintes. C’est ce qui lui a permis de se distinguer des autres artistes-peintres.

«Le déclic s’est déclenché quand j’ai vu un jour un tableau peint au couteau. J’ai été vraiment attirée par le travail en relief. Puis la providence me vient en aide avec la diffusion sur la chaîne 2M d’une émission d’arts plastiques où l’artiste Nancy Kominsky a donné des cours sur la peinture au couteau. J’ai tout de suite saisi cette belle opportunité pour enregistrer tout le programme afin de me mettre au travail. Pour me perfectionner davantage, j’ai suivi des cours de dessin au Centre culturel français de Rabat», raconte l’artiste Fanida Mkinsi, dont cet événement n’était qu’un prétexte pour entrer dans l’univers de la peinture par la grande porte.

Car Fanida avait déjà le don. Il lui fallait seulement ce déclic pour plonger dans cet art, à travers lequel elle se confirme d’année en année et d’exposition à l’autre. Ses thèmes de prédilections, Fanida les trouve dans les paysages de son pays, dont la lumière l’éblouit et lui procure beaucoup de créativité. «Les paysages de Fanida Mkinsi ont une âme, sa peinture parle à l’esprit et au cœur. On sent une communion entre la nature et l’artiste, une sorte de dialogue mystique et parfois même une petite note de romantisme dans ses nombreux couchers de soleil», souligne le critique Sidi Ahmed El Bekkali.

Mais, de par la fascination qu’exercent sur elle les sites marocains, Fanida se veut une ambassadrice pour son pays. «Je veux montrer la beauté du Maroc à sa juste valeur. Sa diversité naturelle baignant dans une lumière fantastique qui a séduit beaucoup de peintres étrangers. Une lumière qui change avec les sites et leur situation géographique. J’aime aussi tout ce qui est en relation avec l’eau. Cette nature qui représente la beauté de la création de Dieu. C’est dans cette spiritualité que je retrouve ma force de peindre et de progresser».

Une peinture qui appelle à la méditation sur les couleurs et la lumière. Cette dernière donnant une touche particulière à ses toiles, surtout ses cieux tantôt calmes, tantôt tourmentés, aux couleurs vivaces, chaudes et criardes. Ses travaux dégagent une luminosité sans pareille. D’où sa consécration par le ministère de la Culture en tant que peintre de la lumière, dont les œuvres sont un élan réel vers le sublime, une prière et un hymne pour célébrer la nature et la création divine.

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