Six fois moins nombreux que la veille, les supporteurs, pour la plupart des jeunes tout juste sortis de l'école, sont venus féliciter les vice-champions d'Europe, sous un soleil radieux et sans l'ombre d'une rancune, dans une ambiance euphorique.
"Certes, ils font des fautes et sont parfois trop énervés, mais ils vont gagner la prochaine fois en 2010", pronostique Dennis Grimm, un apprenti maçon de 18 ans, qui a pris un journée de congé pour venir féliciter la Mannschaft.
Comme lui, Kay Morgenweck, 38 ans, était présent encore hier à la Fanmeile, la zone mise en place près de la Porte de Brandebourg pour suivre la finale sur écrans géants. "Dommage qu'ils n'aient même pas marqué un but contre l'Espagne, mais c'est déjà bien d'être deuxième", concède-t-il.
"Nous serons numéro un en 2010, c'est dans la logique des choses", clame pour sa part la jeune Frederike Scholtz, 19 ans, en vacances à Berlin. Et d'expliquer, comme l'a fait la chancelière Angela Merkel la veille, que la Mannschaft est arrivée troisième au Mondial-2006, deuxième à l'Euro-2008 et qu'elle devrait donc être sacrée championne du monde en 2010 en Afrique du Sud.
Grimpés sur une poubelle, coiffés de chapeaux, l'un aux motifs de ballon de foot, l'autre aux couleurs du drapeau allemand, Calvin et Niki, footballeurs en herbe de onze ans, regardent, avec autant d'enthousiasame que leurs mères, leurs idoles défiler sur l'immense podium dressé pour l'occasion.
Arborant des t-shirts montrant des individus debout et soudés, sensés symboliser une équipe solidaire et portant l'inscription : "jusqu'en 2010, les Allemands vont faire comme ça", les joueurs remercient tour à tour le public.
"Bien sûr nous sommes déçus (...) Mais sans les supporteurs, nous ne serions pas allés aussi loin", lance le capitaine de l'équipe, Michael Ballack.
Le sélectionneur de l'équipe, Joachim Löw, promet que la Mannschaft se qualifiera pour le Mondial-2010 et que, si elle devait à nouveau affronter l'Espagne, elle la battrait.
Haut perchés, les employés de l'ambassade des Etats-Unis, un bâtiment flambant neuf qui jouxte la Porte de Brandebourg, sont sortis sur le toit pour participer à cet élan de liesse populaire.
En bas, des jeunes se font la courte échelle pour apposer leur signature sur les carrosseries de quatre camionnettes noircies de témoignages d'amitié et de reconnaissance.
Dans son fauteuil roulant, une Berlinoise de 90 ans au sourire édenté applaudit à tout rompre. Margarete Kaatz, fervente supportrice de la Mannschaft a "regardé tous les matchs" et se dit "fière de ces garçons", surtout de son chouchou Bastian Schweinsteiger, le même que celui de la chancelière.
Cette dernière, présente au stade Ernst Happel de Vienne dimanche soir pour la finale, avait dû renoncer à accueillir personnellement lundi la Mannschaft en raison d'obligations en dehors de Berlin.
"Certes, ils font des fautes et sont parfois trop énervés, mais ils vont gagner la prochaine fois en 2010", pronostique Dennis Grimm, un apprenti maçon de 18 ans, qui a pris un journée de congé pour venir féliciter la Mannschaft.
Comme lui, Kay Morgenweck, 38 ans, était présent encore hier à la Fanmeile, la zone mise en place près de la Porte de Brandebourg pour suivre la finale sur écrans géants. "Dommage qu'ils n'aient même pas marqué un but contre l'Espagne, mais c'est déjà bien d'être deuxième", concède-t-il.
"Nous serons numéro un en 2010, c'est dans la logique des choses", clame pour sa part la jeune Frederike Scholtz, 19 ans, en vacances à Berlin. Et d'expliquer, comme l'a fait la chancelière Angela Merkel la veille, que la Mannschaft est arrivée troisième au Mondial-2006, deuxième à l'Euro-2008 et qu'elle devrait donc être sacrée championne du monde en 2010 en Afrique du Sud.
Grimpés sur une poubelle, coiffés de chapeaux, l'un aux motifs de ballon de foot, l'autre aux couleurs du drapeau allemand, Calvin et Niki, footballeurs en herbe de onze ans, regardent, avec autant d'enthousiasame que leurs mères, leurs idoles défiler sur l'immense podium dressé pour l'occasion.
Arborant des t-shirts montrant des individus debout et soudés, sensés symboliser une équipe solidaire et portant l'inscription : "jusqu'en 2010, les Allemands vont faire comme ça", les joueurs remercient tour à tour le public.
"Bien sûr nous sommes déçus (...) Mais sans les supporteurs, nous ne serions pas allés aussi loin", lance le capitaine de l'équipe, Michael Ballack.
Le sélectionneur de l'équipe, Joachim Löw, promet que la Mannschaft se qualifiera pour le Mondial-2010 et que, si elle devait à nouveau affronter l'Espagne, elle la battrait.
Haut perchés, les employés de l'ambassade des Etats-Unis, un bâtiment flambant neuf qui jouxte la Porte de Brandebourg, sont sortis sur le toit pour participer à cet élan de liesse populaire.
En bas, des jeunes se font la courte échelle pour apposer leur signature sur les carrosseries de quatre camionnettes noircies de témoignages d'amitié et de reconnaissance.
Dans son fauteuil roulant, une Berlinoise de 90 ans au sourire édenté applaudit à tout rompre. Margarete Kaatz, fervente supportrice de la Mannschaft a "regardé tous les matchs" et se dit "fière de ces garçons", surtout de son chouchou Bastian Schweinsteiger, le même que celui de la chancelière.
Cette dernière, présente au stade Ernst Happel de Vienne dimanche soir pour la finale, avait dû renoncer à accueillir personnellement lundi la Mannschaft en raison d'obligations en dehors de Berlin.
