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«Je n'ai pas de secret»

Le sélectionneur de la Russie, le Néerlandais Guus Hiddink, a affirmé, lundi, qu'il n'avait pas de "secret" particulier alors qu'il vient de hisser son équipe en demi-finales de l'Euro-2008, six ans après avoir réussi la même performance à la tête de la Corée du Sud au Mondial-2002.

«Je n'ai pas de secret»
Le coach néerlandais de la Russe, Guus Hiddink donne des instructions à ses joueurs lors d'une session de formation à Bâle, en Suisse. (Photo : AFP)
Selon Hiddink, sa force réside essentiellement dans le talent de ses troupes, "qui apprennent très vite", et la qualité du réservoir de la Russie en dépit d'un "choix réduit" de joueurs.


Quel adversaire auriez-vous préféré en demi-finale, l'Italie ou l'Espagne?

"C'est d'abord pour nous une grande surprise de nous retrouver dans cette situation même si nous sommes très heureux d'être en demi-finale. Les Italiens aiment jouer le contre avec des joueurs placés derrière. Les Espagnols, eux, adorent attaquer, pratiquent un jeu à une touche de balle qui se rapproche le plus de notre façon de jouer. Sur ce match, ce sera difficile de faire un pronostic."

Après la lourde défaite du 1er tour contre les Espagnols (4-1), verra-t-on un autre visage de la Russie?

"J'espère. Mais l'Espagne est une équipe très forte qui a totalement dominé ce groupe (D) avec trois victoires. Les joueurs espagnols ont bien plus d'expérience que les miens et ils seront favoris."

Comment expliquer un score aussi sévère vu votre parcours par la suite?

"Contre l'Espagne, on n'a pas vraiment bien joué et le premier but a fait la différence, ils ont pu jouer en contres. Nous, on a tenté d'attaquer mais à la première perte de balle, +boum+, ils (les Espagnols, ndlr) partaient en contre-attaques rapidement."

Avez-vous été surpris par les performances d'Arshavin?

"Pas vraiment. On le connaît depuis un certain temps. Il a fait la décision lors de matches couperets au cours des éliminatoires. Je l'ai sélectionné alors même que je savais qu'il serait suspendu pour les deux premiers matches. Je n'ai jamais eu de doute sur ce qu'il pouvait réussir et il l'a prouvé. Il n'est pas un N.10 à l'ancienne qui se contente de recevoir le ballon et de le transmettre. Il est obligé de travailler sur le plan défensif. Dans le football moderne, si vous ne défendez pas au milieu, vous n'avez aucune chance. Il travaille beaucoup pour l'équipe."

Avez-vous eu des difficultés à élaborer votre liste des 23?

"Pratiquement tous les joueurs, hormis Saenko qui joue en Allemagne, évoluent en Russie. Il y a peut-être environ 300 joueurs professionnels en Russie dont seulement une soixantaine sont russes et parmi eux seulement une trentaine joue régulièrement, les autres sont remplaçants. Donc c'est incroyable d'avoir autant de qualités alors que le choix est réduit. Il faut maintenant profiter de ce grand moment à l'Euro pour améliorer les infrastructures et moderniser les méthodes de détection des jeunes."

Les joueurs russes sont-ils les plus faciles avec lesquels vous ayez travaillé?

"Oui. On n'a pas eu beaucoup de temps pour nous préparer mais ils sont faciles à entraîner et apprennent très vite."

Quel est le secret de votre réussite?

"Je ne fais que travailler. J'adore travailler avec les jeunes. Mes joueurs ne sont pas encore connus mais ils sont très ambitieux, talentueux et doués. C'est eux qui me donnent cette énergie, je n'ai pas de secret."
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