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Création de l'Agence du partenariat pour le progrès

Pour la réalisation du programme concernant le "Contrat du Défi du Millénaire", un projet de loi portant création de l'Agence du partenariat pour le progrès vient d'être adopté par la seconde Chambre.

Création de l'Agence du partenariat pour le progrès
Placé sous la présidence du Premier ministre, cet établissement public assurera la supervision et la coordination de la mise en œuvre du programme de ce contrat. Et plus particulièrement en ce qui a trait à la gestion des 6 MMDH (697,5 millions de dollars) octroyés au profit du Maroc.
Outre cette structure, cinq autres établissements publics sont associés à la mise en œuvre de ce programme : ONP, OFPPT, ANPME, Ader Fès et Maison de l'Artisan. S'agissant de la destination des fonds, près de 2.560 MDH seront alloués à des projets arboricoles s'étalant sur des milliers d'hectares dans le Nord, le Centre et le Sud du Royaume.

Optant pour une vision intégrée, le projet «Amélioration de la productivité agricole» vise ainsi à améliorer la compétitivité du secteur agricole national à travers l'amélioration du contexte de production, l'appui à la commercialisation, le renforcement de l'organisation professionnelle et de la formation, ainsi que le développement des travaux de recherche et de transfert de technologies.
Dans ce contexte, ce projet prévoit la promotion des productions agricoles faiblement consommatrices en eau à travers le développement de l'arboriculture fruitière (olivier, amandier, palmier dattier et figuier).

Le développement, à ce titre, de la PMH (Petite et moyenne hydrauliques), la promotion de la valorisation post-récolte et la modernisation des circuits de commercialisation et de distribution devraient contribuer ensemble à l'amélioration de la qualité et du prix de la production arboricole nationale à même de satisfaire davantage les besoins du consommateur.
Les différentes activités prévues profiteront à plus de 110.000 agriculteurs répartis sur plus de 217.000 ha, soit 136.000 exploitations dans les zones Bour, irriguées et oasiennes.

En termes d'impacts, ces activités permettront une amélioration significative des revenus des agriculteurs estimée à 64% en zones pluviales, 62% en zones de PMH et 52% en zones oasiennes. En outre, près de 990 MDH seront notamment consacrés à la modernisation de toutes les activités de la pêche artisanale, la création d'une vingtaine de points de débarquement et d'accueil pour la pêche artisanale le long des côtes méditerranéenne et atlantique, et la construction ou la restauration de halles de poisson et de marchés de gros dans plusieurs ports et cités. On s'attend ainsi à ce que le programme MCA Maroc puisse permettre l'accélération de la mise à niveau de la pêche artisanale. En recourant à une logique de filière intégrée et dans un souci de préservation des ressources halieutiques, ce projet soutiendra la recherche scientifique, l'aménagement de 13 ports, la modernisation de 10.000 barques en faveur de 22.000 artisans pêcheurs et l'aménagement de 20 points de débarquements.

Par ailleurs, l'organisation du marché intérieur se concrétisera par la mise à niveau des circuits de vente, notamment à travers la construction et la rénovation de 8 marchés de gros ainsi que la professionnalisation de leur gestion et la réorganisation de 1 300 marchants ambulants.
Le projet contribuera, ainsi, à la pérennisation de l'emploi de tous les intervenants dans la filière pêche artisanale et à l'accroissement de leur revenu. Le programme comprend également un projet dénommé «Projet de l'artisan et de la médina de Fès» qui se verra octroyer une enveloppe de plus de 950 MDH. Le programme prévoit aussi l'octroi d'une ligne de plus de 390 MDH pour la promotion et l'amélioration des services financiers offerts aux micro-entreprises. Aussi et dans la perspective d'accélérer la mise en œuvre de la stratégie du secteur de l'artisanat et de promouvoir davantage le tourisme national, le projet "Promotion de l'Artisanat et de la Médina de Fès" permettra-t-il la restructuration de cinq sites historiques (Bab Al Makina, Fondouks et Place Lalla Ydouna).

Il interviendra dans la modernisation de la poterie à Fès et à Marrakech à travers l'acquisition de fours à faible impact environnemental, la consolidation de la promotion nationale et internationale du secteur, ainsi que la formation de 120.000 personnes. Cette dernière sera concrétisée grâce à la consolidation du partenariat avec l'OFPPT et le développement des programmes de formation mobiles en faveur de 15.000 personnes.
En termes d'impacts, l'activité «Fès Médina» ambitionne de réduire la pauvreté en stimulant les principales industries de la Médina, le tourisme et la production d'artisanat.

Elle bénéficiera directement à 18.000 ouvriers à faible revenu au niveau de Fès Médina. Par ailleurs, l'activité relative à l'amélioration de la production artisanale prévoit de soutenir près de 3 250 artisans ouvriers et 550 maîtres artisans.
Enfin, ce programme vise à appuyer les associations opérant dans le microcrédit et prévoit une enveloppe d'environ 280 MDH pour le soutien aux entreprises.
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Développer l' impact

socio-économique

Conçu sur la base d'un large processus consultatif et grâce à l'adoption d'une véritable politique de lutte contre la pauvreté et la précarité, le programme MCA Maroc tend à accompagner le Royaume dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement durable axée sur la consolidation de la gouvernance, la dynamisation des secteurs productifs et la promotion du développement humain. Il est dédié à la promotion de projets socio-économiques de proximité, bénéficiant en priorité aux populations les plus vulnérables.

Ce programme qui prévoit de développer des activités à fort impact socio-économique devrait bénéficier directement à environ 600 000 personnes et indirectement à 3,2 millions de personnes. Il devrait également contribuer à la consolidation de la croissance économique nationale de 1,1% du PIB, à la dynamisation du marché de l'emploi et à l'amélioration des revenus. Cette évolution se traduira par une réduction de plus de 20% du taux de pauvreté dans les zones ciblées et une amélioration des conditions de vie des populations vulnérables.
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