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Ce service sur le net est dorénavant accessible à toutes les cartes marocaines ou internationales, à savoir Visa, MasterCard, et la toute fraîche Carte marocaine Interopérable (Cmi), hormis Americain express.
Pour mener à bien ce processus et garantir la faisabilité et la sécurité des transactions, deux opérateurs ont ainsi été mis à contribution. D'abord, le CMI, qui a le rôle d'«acquéreur paiement» et auprès duquel les vendeurs doivent parapher un contrat d'acquisition eCommerce.
Le CMI se charge aussi du traitement des flux de paiement, quelle que soit la banque de l'acheteur ou du commerçant (voir entretien). L'autre opérateur est Maroc Télécommerce, qui est le «prestataire Internet» et le fournisseur de l'infrastructure technologique sécurisée. Il traite les données avant de les transférer à la plateforme du CMI. «La plateforme de paiement en ligne ainsi mise en place est certifiée par les opérateurs mondiaux Visa et Mastercard et permettra des eTransactions selon des procédés offrant toutes les garanties de sécurité conformément aux standards internationaux», a assuré Rachida Benabdallah, directrice générale du CMI.
Le Centre n'assure pas uniquement les mécanismes de sécurité des paiements (cvv2/Visa et cvc2/Mastercard), mais offre, en plus, des services de BackOffice et d'assistance. Le CMI gère en fait le crédit du compte «commerçant» dans la banque de son choix, assure l'envoi du relevé périodique des opérations monétiques, le monitoring quotidien des paiements sur le Net, un help Desk 7j/7 et une assistance pour la gestion des réclamations. «La plateforme est là et le nombre des internautes ne cesse d'augmenter, grâce aux offres des trois opérateurs compétitifs.
Il n'y a que les e-offres qui manquent. «Nous n'hésitons pas à démarcher. Au Derby serait la prochaine société à lancer son site marchand. CNIA pourra, à travers ce système performant, améliorer son service de paiement en ligne, qui avait auparavant rencontré des problèmes», a avancé Azeddine Mountassir Billah, DG de MTC. « Les frais d'installation restent modestes. Notre taux de commissions qui varie entre 1,5 et 2%, tendra vers la baisse lorsque le nombre des eTransactions sera d'échelle», a-t-il poursuivi. Ces frais s'élèvent à 5000 DH par site, en plus d'un tarif d'abonnement de 250DH par mois.
Pour l'instant, il n'est pas possible d'acheter sur des sites étrangers. La problématique de changes se pose du moment que le dirham n'est pas librement convertible, quoique, l'Office des changes aurait donné son accord de principe pour permettre une dotation, dans un futur proche, de 10.000 DH par personne pour pouvoir effectuer des transactions en ligne sur des sites étrangers.
La sécurité proposée par le site marchand
«La fraude n'a épargné aucun moyen de paiement (chèque, effets, cartes bancaires, …). Dès lors, il serait hasardeux de dire qu'elle ne viendra pas nuire aux transactions sur Internet », a expliqué Azeddine Mountassir Billah, directeur général de MTC.
Il a cependant rassuré qu'un maximum de techniques et de mesures a été déployé pour garantir la sécurité des paiements en ligne. «Visa et Mastercard n'auraient pas adhéré au présent système s'ils n'avaient pas été sûrs de sa conformité aux normes internationales», a assuré Rachida Benabdallah. Déjà, pour pouvoir permettre à un client l'identification d'un site marchand sécurisé et validé par le CMI et MTC, une démarche est imposée au vendeur.
Le marchand est obligé de présenter les conditions de vente au niveau du site web ainsi que les méthodes de paiement et certaines données sur son affiliation à MTC et au CMI. Optionnellement, le marchand est autorisé à présenter sur son site web les logos du service 3D-secure et les logos de la plate-forme MTC garantissant que le marchand est affilié à Maroc Télécommerce. Au niveau de l'écran de commande de Maroc Télécommerce, les logos Mastercard, Visa et CMI apparaissent également.
Quant au référencement des sites marchands, au niveau du site web public de Maroc Télécommerce (www.maroctelecommerce.com), un annuaire est disponible, classant par activité les marchands affiliés à la plate-forme Maroc télécommerce. Cet annuaire garantit à l'acheteur que le site est crédible et s'appuie sur la plate-forme de MTC et de ses partenaires (CMI/Verisign) pour la gestion des transactions sur Internet d'une manière sécurisée.
Plus de 3 millions de cartes
Le marché de la monétique au Maroc compte quelque 3,2 millions cartes bancaires. Un parc qui est susceptible de se convertir en futurs cyber-acheteurs.
En constante évolution, le nombre de cartes de paiement Visa/Mastercard marocaines a au 30 septembre 2007 augmenté de 24% par rapport au 31 décembre 2006.
Le nombre de transactions par ces cartes s'élève à 4,3 millions de janvier à septembre 2007, soit un une hausse de 25% comparé à la même période de 2006. Ces transactions ont porté sur un montant de 2,4 MMDH de janvier à septembre 2007 (+26% par rapport à 2006). 1,9 millions d'opérations de paiement ont été effectuées par des cartes étrangères au Maroc, et ont donné lieu à l'échange de quelque 3,4 MMDH. Enfin, par le biais de ces cartes étrangères, 6 MMDH ont été retirés de janvier à septembre 2007.
Pour mener à bien ce processus et garantir la faisabilité et la sécurité des transactions, deux opérateurs ont ainsi été mis à contribution. D'abord, le CMI, qui a le rôle d'«acquéreur paiement» et auprès duquel les vendeurs doivent parapher un contrat d'acquisition eCommerce.
Le CMI se charge aussi du traitement des flux de paiement, quelle que soit la banque de l'acheteur ou du commerçant (voir entretien). L'autre opérateur est Maroc Télécommerce, qui est le «prestataire Internet» et le fournisseur de l'infrastructure technologique sécurisée. Il traite les données avant de les transférer à la plateforme du CMI. «La plateforme de paiement en ligne ainsi mise en place est certifiée par les opérateurs mondiaux Visa et Mastercard et permettra des eTransactions selon des procédés offrant toutes les garanties de sécurité conformément aux standards internationaux», a assuré Rachida Benabdallah, directrice générale du CMI.
Le Centre n'assure pas uniquement les mécanismes de sécurité des paiements (cvv2/Visa et cvc2/Mastercard), mais offre, en plus, des services de BackOffice et d'assistance. Le CMI gère en fait le crédit du compte «commerçant» dans la banque de son choix, assure l'envoi du relevé périodique des opérations monétiques, le monitoring quotidien des paiements sur le Net, un help Desk 7j/7 et une assistance pour la gestion des réclamations. «La plateforme est là et le nombre des internautes ne cesse d'augmenter, grâce aux offres des trois opérateurs compétitifs.
Il n'y a que les e-offres qui manquent. «Nous n'hésitons pas à démarcher. Au Derby serait la prochaine société à lancer son site marchand. CNIA pourra, à travers ce système performant, améliorer son service de paiement en ligne, qui avait auparavant rencontré des problèmes», a avancé Azeddine Mountassir Billah, DG de MTC. « Les frais d'installation restent modestes. Notre taux de commissions qui varie entre 1,5 et 2%, tendra vers la baisse lorsque le nombre des eTransactions sera d'échelle», a-t-il poursuivi. Ces frais s'élèvent à 5000 DH par site, en plus d'un tarif d'abonnement de 250DH par mois.
Pour l'instant, il n'est pas possible d'acheter sur des sites étrangers. La problématique de changes se pose du moment que le dirham n'est pas librement convertible, quoique, l'Office des changes aurait donné son accord de principe pour permettre une dotation, dans un futur proche, de 10.000 DH par personne pour pouvoir effectuer des transactions en ligne sur des sites étrangers.
La sécurité proposée par le site marchand
«La fraude n'a épargné aucun moyen de paiement (chèque, effets, cartes bancaires, …). Dès lors, il serait hasardeux de dire qu'elle ne viendra pas nuire aux transactions sur Internet », a expliqué Azeddine Mountassir Billah, directeur général de MTC.
Il a cependant rassuré qu'un maximum de techniques et de mesures a été déployé pour garantir la sécurité des paiements en ligne. «Visa et Mastercard n'auraient pas adhéré au présent système s'ils n'avaient pas été sûrs de sa conformité aux normes internationales», a assuré Rachida Benabdallah. Déjà, pour pouvoir permettre à un client l'identification d'un site marchand sécurisé et validé par le CMI et MTC, une démarche est imposée au vendeur.
Le marchand est obligé de présenter les conditions de vente au niveau du site web ainsi que les méthodes de paiement et certaines données sur son affiliation à MTC et au CMI. Optionnellement, le marchand est autorisé à présenter sur son site web les logos du service 3D-secure et les logos de la plate-forme MTC garantissant que le marchand est affilié à Maroc Télécommerce. Au niveau de l'écran de commande de Maroc Télécommerce, les logos Mastercard, Visa et CMI apparaissent également.
Quant au référencement des sites marchands, au niveau du site web public de Maroc Télécommerce (www.maroctelecommerce.com), un annuaire est disponible, classant par activité les marchands affiliés à la plate-forme Maroc télécommerce. Cet annuaire garantit à l'acheteur que le site est crédible et s'appuie sur la plate-forme de MTC et de ses partenaires (CMI/Verisign) pour la gestion des transactions sur Internet d'une manière sécurisée.
Plus de 3 millions de cartes
Le marché de la monétique au Maroc compte quelque 3,2 millions cartes bancaires. Un parc qui est susceptible de se convertir en futurs cyber-acheteurs.
En constante évolution, le nombre de cartes de paiement Visa/Mastercard marocaines a au 30 septembre 2007 augmenté de 24% par rapport au 31 décembre 2006.
Le nombre de transactions par ces cartes s'élève à 4,3 millions de janvier à septembre 2007, soit un une hausse de 25% comparé à la même période de 2006. Ces transactions ont porté sur un montant de 2,4 MMDH de janvier à septembre 2007 (+26% par rapport à 2006). 1,9 millions d'opérations de paiement ont été effectuées par des cartes étrangères au Maroc, et ont donné lieu à l'échange de quelque 3,4 MMDH. Enfin, par le biais de ces cartes étrangères, 6 MMDH ont été retirés de janvier à septembre 2007.
