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Accueil next Urgent… il faut sauver le système

Un cycle de vie vertueux

Le Maroc a mis en œuvre une stratégie basée sur le ciblage volontariste des secteurs où il dispose d'avantages comparatifs.

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Cette stratégie ambitionne de promouvoir les secteurs orientés à l'export à travers le développement de nouveaux métiers, en l'occurrence l'offshoring.

Lancée en juillet 2006, l'offre concernant cette activité vise le développement de 12 filières clés à travers la mise en place de zones dédiées aux activités liées à l'offshoring, dotées d'une infrastructure d'accueil et de télécommunications modernes, ainsi que la mise en œuvre d'un dispositif incitatif attrayant, notamment en matière de formation et de fiscalité.

Depuis, ce secteur est entré dans un cycle de vie prometteur d'un avenir hautement attractif, ont ainsi estimé trois sociétés françaises opérant dans les secteurs de télécommunications et de télé-services, qui ont pris part, mardi à Casablanca, au débat organisé par la Chambre de commerce américaine au Maroc (AmCham). L'ensemble de ces mesures en faveur de cette activité a favorisé l'attrait des opérateurs internationaux et groupes de renommée mondiale.

Ces opérateurs, œuvrant dans la banque, l'informatique et les télécommunications, ont opté pour la délocalisation d'une partie de leurs activités et ont fait du Maroc leur destination Privilégiée, à l'instar de BNP Paribas, le leader européen dans les services informatiques GFI, Logica CMG, France Télécom, Capgemini, Tata, Bull, Axa, Sitel, Atos Origin, Ubisoft,...Lors de la rencontre tenue sur le thème "L'offshoring au Maroc: un secteur en pleine expansion, cas des centres d'appels", les responsables de Dell, d'Outsourcia et de Vivaction ont souligné que l'expansion de ce secteur a été confirmée.

Le Maroc a pris sa place parmi les grands pôles mondiaux spécialisés dans les métiers de l'offshoring, grâce aux atouts qu'il offre aux entreprises qui externalisent et/ou délocalisent quelques compartiments de leurs activités à forte valeur ajoutée.

A travers des sites d'information et de communications bien développés à Casablanca, ces entreprises travaillent pour des grandes sociétés françaises, espagnoles, italiennes et autres, qui ont voulu externaliser un certain nombre d'activités, notamment de communications, de contacts et de vente de leurs produits à partir du Maroc, avec un coût de prestations compétitif.

Les innombrables atouts qu'offrent l'offshoring-Casablanca et Tanger-Med ont pu transformer le Maroc en une destination très convoitée par des multinationales, ont-ils souligné, expliquant que l'exemple le plus éloquent qu'on peut citer à cet égard est l'implantation des sociétés d'industrie aéronautique et de constructeurs d'automobiles, dont le dernier arrivé était Renault-Nissan à Tanger.

La solvabilité assurée de l'offshoring marocain, rapporte l'agence MAP, a poussé ces trois sociétés de télécoms et de contacts à ne plus limiter leur vocation commerciale et de marketing aux frontières des pays européens et aux marchés francophones, mais à les étendre aux entreprises américaines et pourquoi pas également aux sociétés latino-américaines, via des sites d'information et de communications mettant en valeur tous les atouts que présente le secteur de l'offshoring marocain pour les opérateurs économiques du continent américain.
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143.000 emplois en 2008

Le lancement de Casashore et Rabat Technopolis a nécessité un investissement de 3,2 MMDH. Casashore, permettra la création de 60.000 emplois directs et indirects et la génération de 5 MMDH à l'horizon 2014.

Parallèlement, le Maroc a mis en œuvre, en 2007, une politique de formation pluridisciplinaire sur les métiers de l'offshoring, qui profitera à 22.000 personnes à l'horizon 2009. De même, ce secteur bénéficiera des actions programmées dans l'«Initiative 10.000 ingénieurs», qui ambitionne de former 10.000 lauréats par an, à l'horizon 2010.

Le développement de ce secteur permettra, à l'horizon 2018, de créer et d'accroître sa contribution au PIB. Sa valeur ajoutée pourrait atteindre 26 MMDH contre 1,7 MMDH en 2003.
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