La région de Casablanca-Settat, moteur économique et urbain du Maroc, se trouve confrontée à des enjeux climatiques majeurs, tels que la pollution, la raréfaction des ressources en eau, ou encore l’augmentation des températures. Dans ce sens, une enquête réalisée entre mars et octobre 2024 a permis de recueillir les perceptions et attentes de 200 jeunes âgés de 15 à 24 ans. «Représentant diverses provinces et arrondissements, cet échantillon a partagé sa vision des défis et solutions pour atténuer les impacts du changement climatique», indique l’Association d’études et de recherches pour le développement dans un rapport sur cette étude.
Selon l’étude, les jeunes identifient trois principaux défis environnementaux : la pollution de l’air, la gestion de l’eau et les déchets. Ils soulignent particulièrement «l’impact négatif de la mauvaise gestion des déchets sur la qualité de vie, ainsi que les effets de l’épuisement des ressources en eau potable et de l’insalubrité des espaces publics». Pour répondre à ces défis, l’enquête révèle que les participants appellent à des actions concrètes. Parmi les recommandations figurent l’installation de systèmes de gestion modernes des déchets, la protection des sources d’eau et la mise en œuvre de politiques publiques efficaces pour freiner la dégradation des écosystèmes.
Par ailleurs, l’enquête met en évidence l’importance d’une mobilisation collective pour atteindre les objectifs escomptés. Les participants souhaitent que les citoyens, les associations et les élus travaillent ensemble pour garantir un développement durable et considèrent que leur rôle en tant que jeunes est primordial pour impulser le changement.
Les jeunes interrogés insistent aussi sur la nécessité de bâtir des infrastructures adaptées aux nouvelles réalités climatiques. «Les jeunes préconisent l’aménagement d’espaces verts pour atténuer les effets des vagues de chaleur, ainsi que la création de systèmes de drainage efficaces pour prévenir les inondations dans les zones urbaines sensibles. Ces infrastructures, selon eux, devraient être conçues en tenant compte des spécificités locales et des besoins futurs», lit-on dans le rapport de l’étude.
L’enquête révèle aussi un besoin de transparence et de responsabilité de la part des autorités. Les jeunes appellent à des mécanismes de suivi et d’évaluation des politiques climatiques, estimant que des efforts sont nécessaires pour garantir une meilleure efficacité des initiatives publiques. Ils souhaitent également une meilleure communication autour des projets existants pour renforcer la confiance des citoyens dans les politiques mises en œuvre. Ils appellent enfin à ce que les politiques climatiques prennent en compte les populations vulnérables, telles que les agriculteurs, les pêcheurs, les habitants des zones côtières ou des régions arides, en les aidant à s’adapter aux impacts du changement climatique (sécheresses, vagues de chaleur, inondations...), tout en développant des plans d’adaptation et des systèmes d’alerte précoce pour mieux anticiper et gérer les impacts climatiques.
Selon l’étude, les jeunes identifient trois principaux défis environnementaux : la pollution de l’air, la gestion de l’eau et les déchets. Ils soulignent particulièrement «l’impact négatif de la mauvaise gestion des déchets sur la qualité de vie, ainsi que les effets de l’épuisement des ressources en eau potable et de l’insalubrité des espaces publics». Pour répondre à ces défis, l’enquête révèle que les participants appellent à des actions concrètes. Parmi les recommandations figurent l’installation de systèmes de gestion modernes des déchets, la protection des sources d’eau et la mise en œuvre de politiques publiques efficaces pour freiner la dégradation des écosystèmes.
L’éducation environnementale, une priorité pour les jeunes
Les résultats de l’enquête montrent également que les jeunes estiment que l’éducation à l’environnement est essentielle pour sensibiliser la population. «Les participants réclament une intégration des enjeux climatiques dans les programmes scolaires et des campagnes pour encourager des comportements responsables. Pour eux, il est crucial d’éduquer dès le plus jeune âge pour adopter des habitudes durables, comme le tri des déchets ou l’économie de l’eau», soulignent les auteurs de l’étude.Par ailleurs, l’enquête met en évidence l’importance d’une mobilisation collective pour atteindre les objectifs escomptés. Les participants souhaitent que les citoyens, les associations et les élus travaillent ensemble pour garantir un développement durable et considèrent que leur rôle en tant que jeunes est primordial pour impulser le changement.
Les jeunes interrogés insistent aussi sur la nécessité de bâtir des infrastructures adaptées aux nouvelles réalités climatiques. «Les jeunes préconisent l’aménagement d’espaces verts pour atténuer les effets des vagues de chaleur, ainsi que la création de systèmes de drainage efficaces pour prévenir les inondations dans les zones urbaines sensibles. Ces infrastructures, selon eux, devraient être conçues en tenant compte des spécificités locales et des besoins futurs», lit-on dans le rapport de l’étude.
Des attentes fortes envers les pouvoirs publics
Pour les jeunes enquêtés, les pouvoirs publics doivent mettre en place des fonds, subventions et incitations fiscales pour soutenir les investissements dans les énergies renouvelables (solaire, éolien, etc.), ainsi que dans les technologies vertes, et des fonds publics et des partenariats internationaux sont nécessaires pour financer les projets d’adaptation et d’atténuation du changement climatique, notamment dans les secteurs vulnérables comme l’agriculture, l’eau, et les zones côtières.L’enquête révèle aussi un besoin de transparence et de responsabilité de la part des autorités. Les jeunes appellent à des mécanismes de suivi et d’évaluation des politiques climatiques, estimant que des efforts sont nécessaires pour garantir une meilleure efficacité des initiatives publiques. Ils souhaitent également une meilleure communication autour des projets existants pour renforcer la confiance des citoyens dans les politiques mises en œuvre. Ils appellent enfin à ce que les politiques climatiques prennent en compte les populations vulnérables, telles que les agriculteurs, les pêcheurs, les habitants des zones côtières ou des régions arides, en les aidant à s’adapter aux impacts du changement climatique (sécheresses, vagues de chaleur, inondations...), tout en développant des plans d’adaptation et des systèmes d’alerte précoce pour mieux anticiper et gérer les impacts climatiques.