Il a fallu plus de 12 heures de débat, parfois houleux, pour débloquer une situation devenue inextricable en raison de la position des deux candidats, Fawzi Lakjaa, président de la RS de Berkane et Abdelilah Akram, président du WAC et ancien vice-président de la Fédération.
Le blocage a commencé à l’entrée de la salle du palais des Congrès où plusieurs dirigeants, dont Mohamed El Gartili, sont venus accompagnés d’huissiers de justice pour assister à l’assemblée. Au terme de longues discussions, tout est rentré dans l’ordre, mais les débats qui ont suivi au cours de ces assises ont été longs et mouvementés, tant les interventions ont été nombreuses.
D’aucuns s’attendaient même à un report de cette assemblée après la lecture par l’ancien président Ali Fassi Fihri des recommandations de la FIFA qui avait souhaité que les travaux aient lieu après la Coupe du monde des clubs de 2013, qui se déroulera à Marrakech et Agadir à la mi-décembre. Les discussions à propos des deux rapports moral et financier ont été également animées, mais ils ont été finalement adoptés.
Lors des élections, le mode de scrutin a mis bien du temps à être accepté par les deux parties, mais l’interruption la plus longue a duré plusieurs heures, en raison de la liste de Fawzi Lakjaa, contestée par les hommes de Abdelilah Akram. Il s’agit du représentant de Tadla-Azilal. Ce n’est qu’aux premières heures de lundi qu’un compromis a été trouvé avec la présentation d’une liste commune, celle de Abdelilah Akram ayant été retirée.
Le président du WAC occupera le poste de vice-président de la FRMF, tandis que les membres de sa liste siègeront au sein de la future ligue professionnelle qui sera mise en place prochainement pour gérer le football national. Aujourd’hui, une question brûle les lèvres. Quelle va être la réaction de la FIFA à l’absence de réponse de la part de l’ex-président de la Fédération, Ali Fassi Fihri, à la missive de l’instance internationale envoyée la veille de cette assemblée ?