Le marché automobile marocain a enregistré une progression notable en 2024 avec un total de 176.401 unités vendues, représentant une croissance de 9,22% par rapport à l’année précédente. Ce résultat, bien que remarquable, reste légèrement en deçà du record historique de 177.400 unités atteint en 2018. Lors de la conférence de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM), le bilan de l’année a mis en lumière les dynamiques qui ont façonné le marché, tout en offrant des perspectives éclairantes pour 2025. Ces performances confirment une reprise solide malgré un contexte économique mondial complexe, avec une demande portée par plusieurs segments clés et une évolution notable vers l’électrification.
En 2024, le segment des véhicules particuliers (VP) a dominé le marché, totalisant 157.139 unités, en hausse de 8,15%. Ce segment reste le moteur principal des immatriculations au Maroc, avec une large majorité des ventes concentrées sur des modèles populaires tels que la Dacia Sandero et la Renault Clio. Toutefois, une tendance inattendue a marqué l’année : pour la première fois depuis plusieurs années, les citadines ont repris l’avantage sur les SUV en termes de volume de ventes. L’AIVAM attribue ce retournement aux loueurs, qui ont fortement alimenté la demande pour ces modèles compacts et polyvalents, adaptés aux besoins urbains et aux flottes commerciales.
Dans le segment des véhicules utilitaires légers (VUL), les ventes ont connu une progression impressionnante de 18,81%, atteignant 19.262 unités. Cette croissance reflète la vitalité des petites et moyennes entreprises (PME) marocaines et leur besoin croissant en véhicules adaptés à la logistique et aux activités commerciales.
Le classement des meilleures marques en 2024 met en évidence la domination des constructeurs historiques. Dacia, avec une part de marché de 22,3%, conserve sa position de leader grâce à une gamme accessible et parfaitement adaptée au marché local. Renault, deuxième avec 16,1%, s’impose comme un acteur clé, notamment dans le segment des VP et des VUL. Le podium est complété par Hyundai (7,4%), qui a renforcé sa présence à travers des modèles modernes et compétitifs. Les autres marques du top 10 incluent Peugeot (6,4%), Volkswagen, Opel, Citroën, Fiat, Toyota et Kia, toutes bénéficiant d’une demande soutenue dans différents segments.
En 2024, le segment des véhicules particuliers (VP) a dominé le marché, totalisant 157.139 unités, en hausse de 8,15%. Ce segment reste le moteur principal des immatriculations au Maroc, avec une large majorité des ventes concentrées sur des modèles populaires tels que la Dacia Sandero et la Renault Clio. Toutefois, une tendance inattendue a marqué l’année : pour la première fois depuis plusieurs années, les citadines ont repris l’avantage sur les SUV en termes de volume de ventes. L’AIVAM attribue ce retournement aux loueurs, qui ont fortement alimenté la demande pour ces modèles compacts et polyvalents, adaptés aux besoins urbains et aux flottes commerciales.
Dans le segment des véhicules utilitaires légers (VUL), les ventes ont connu une progression impressionnante de 18,81%, atteignant 19.262 unités. Cette croissance reflète la vitalité des petites et moyennes entreprises (PME) marocaines et leur besoin croissant en véhicules adaptés à la logistique et aux activités commerciales.
Le classement des meilleures marques en 2024 met en évidence la domination des constructeurs historiques. Dacia, avec une part de marché de 22,3%, conserve sa position de leader grâce à une gamme accessible et parfaitement adaptée au marché local. Renault, deuxième avec 16,1%, s’impose comme un acteur clé, notamment dans le segment des VP et des VUL. Le podium est complété par Hyundai (7,4%), qui a renforcé sa présence à travers des modèles modernes et compétitifs. Les autres marques du top 10 incluent Peugeot (6,4%), Volkswagen, Opel, Citroën, Fiat, Toyota et Kia, toutes bénéficiant d’une demande soutenue dans différents segments.
Véhicules électrifiés, une dynamique qui s’accélère
Le segment des véhicules à électrifiés a continué de croître rapidement en 2024, avec 11.023 unités vendues, contre 7.251 en 2023. Cette performance s’appuie sur l’élargissement de l’offre, qui est passée de 13 marques et 27 modèles électriques en 2023 à 18 marques et 40 modèles en 2024. Si le marché reste dominé par les hybrides, les modèles 100% électriques gagnent progressivement du terrain.
Dans les détails, les hybrides ont été dominés par Toyota (46% de part de marché), suivie par Hyundai (18%) et Renault (17%). Du côté des hybrides rechargeables, BYD mène la danse avec 35%, suivie de Land Rover (16%) et Porsche (14%). Enfin, les véhicules 100% électriques voient Dacia s’imposer avec une part impressionnante de 40,2%, tandis que BYD (10,7%) et Volvo (9,2%) complètent le podium.
Le recul du diesel, autre tendance majeure, continue de redéfinir le marché marocain. Si le diesel reste dominant, sa part est passée de 91% en 2020 à 81% en 2024, laissant de plus en plus de place aux motorisations essence, hybrides et électriques.
Dans les détails, les hybrides ont été dominés par Toyota (46% de part de marché), suivie par Hyundai (18%) et Renault (17%). Du côté des hybrides rechargeables, BYD mène la danse avec 35%, suivie de Land Rover (16%) et Porsche (14%). Enfin, les véhicules 100% électriques voient Dacia s’imposer avec une part impressionnante de 40,2%, tandis que BYD (10,7%) et Volvo (9,2%) complètent le podium.
Le recul du diesel, autre tendance majeure, continue de redéfinir le marché marocain. Si le diesel reste dominant, sa part est passée de 91% en 2020 à 81% en 2024, laissant de plus en plus de place aux motorisations essence, hybrides et électriques.
Les perspectives du marché automobile en 2025
L’année 2025 devrait prolonger cette dynamique positive avec une prévision de 185.000 unités vendues, soit une croissance estimée à 5% selon l’AIVAM. Cette progression sera soutenue par des facteurs comme le dynamisme du secteur touristique et les dépenses publiques qui stimuleront la consommation intérieure. Par ailleurs, l’injection de fonds issus de l’amnistie fiscale dans l’économie réelle pourrait offrir un levier supplémentaire pour le marché. Cependant, l’électrification reste un défi de taille. Bien que les véhicules électrifiés progressent, leur adoption dépendra largement de la mise en place de subventions étatiques et du déploiement de bornes publiques de recharge. En attendant, les modèles hybrides continueront de jouer un rôle central dans la transition énergétique. Avec des opportunités croissantes et des défis stratégiques, le marché marocain se prépare à une année charnière, où innovation et compétitivité seront plus que jamais au cœur des priorités.