La Chambre de commerce de Casablanca a accueilli, le mardi 6 mai 2025, un atelier qui remet à plat les règles du jeu dans l’univers très disputé de la pièce de rechange automobile. À l’initiative du Groupement Interprofessionnel de l’Automobile au Maroc (GIPAM), cette rencontre visait à repositionner le label SALAMATOUNA au cœur des enjeux de sécurité, de traçabilité et de lutte contre la contrefaçon.
Lancé en 2018 par le ministère de l’Industrie et du Commerce, en collaboration avec IMANOR et le GIPAM, SALAMATOUNA est un label de certification marocain. Il garantit la conformité des pièces de rechange commercialisées, quel que soit le type de véhicule concerné. Mais plus qu’un simple tampon réglementaire, le label s’affiche aujourd’hui comme un rempart face aux pratiques déviantes qui fragilisent le marché.
L’intérêt croissant pour SALAMATOUNA repose sur un constat : dans un secteur où l’informel s’impose souvent par les prix, il devient urgent de bâtir des repères de confiance. À ce jour, plus de 30% des membres du GIPAM sont déjà certifiés. Le processus d’audit est rigoureux, mais jugé bénéfique : meilleure crédibilité commerciale, visibilité accrue et valorisation de l’expertise technique.
Cette volonté de co-construction s’exprime aussi dans le lancement du concept « Clean Shop », nouvelle brique de la démarche Salamatouna. Objectif : certifier non seulement les produits, mais aussi les lieux de vente, en intégrant des critères de traçabilité, de gestion de stock, d’affichage et d’accueil client. L’idée : donner au consommateur un repère visuel clair pour acheter en toute sécurité.
Plusieurs responsables ont également souligné la nécessité de sortir d’une logique purement punitive. Le label est perçu comme un levier de valorisation plutôt que comme un outil de sanction. Il récompense les professionnels engagés et leur permet de se démarquer dans un contexte concurrentiel souvent opaque.
À l’heure où le marché marocain de l’automobile se transforme, entre montée en gamme et pression concurrentielle, SALAMATOUNA pourrait bien représenter un tournant. Pour qu’un écosystème devienne mature, encore faut-il qu’il soit structuré. Et c’est précisément ce que cette initiative commence à bâtir.
Lancé en 2018 par le ministère de l’Industrie et du Commerce, en collaboration avec IMANOR et le GIPAM, SALAMATOUNA est un label de certification marocain. Il garantit la conformité des pièces de rechange commercialisées, quel que soit le type de véhicule concerné. Mais plus qu’un simple tampon réglementaire, le label s’affiche aujourd’hui comme un rempart face aux pratiques déviantes qui fragilisent le marché.
Une démarche volontaire face à un marché en tension
Durant l’atelier, les représentants des fédérations professionnelles, des distributeurs labellisés et des associations de revendeurs ont dressé un tableau contrasté : d’un côté, des efforts structurants et une prise de conscience progressive ; de l’autre, la persistance d’un commerce parallèle difficile à réguler. « On ne peut pas installer n’importe quelle pièce dans un véhicule sans penser aux conséquences. Il en va de la sécurité publique », a résumé un intervenant.L’intérêt croissant pour SALAMATOUNA repose sur un constat : dans un secteur où l’informel s’impose souvent par les prix, il devient urgent de bâtir des repères de confiance. À ce jour, plus de 30% des membres du GIPAM sont déjà certifiés. Le processus d’audit est rigoureux, mais jugé bénéfique : meilleure crédibilité commerciale, visibilité accrue et valorisation de l’expertise technique.
Un label évolutif, nourri par le terrain
Autour de la table, plusieurs acteurs ont insisté sur le caractère vivant du label. Il ne s’agit pas d’un standard figé, mais d’un outil perfectible, à enrichir par les retours d’expérience. Les professionnels présents ont partagé leurs difficultés d’application : complexité administrative, disparités régionales, méconnaissance des exigences. « Ce label, il faut qu’on se l’approprie collectivement », a indiqué un distributeur.Cette volonté de co-construction s’exprime aussi dans le lancement du concept « Clean Shop », nouvelle brique de la démarche Salamatouna. Objectif : certifier non seulement les produits, mais aussi les lieux de vente, en intégrant des critères de traçabilité, de gestion de stock, d’affichage et d’accueil client. L’idée : donner au consommateur un repère visuel clair pour acheter en toute sécurité.
Des paroles fortes, une ambition assumée
Tout au long des échanges, une ligne rouge a été clairement tracée : la sécurité des usagers ne peut faire l’objet de compromis. Le marché doit s’assainir, et cela passe par un engagement à tous les niveaux, du grossiste au garagiste. « Le métier mérite d’être protégé. Il ne s’agit pas seulement de vendre, mais d’assumer les conséquences de ce que l’on installe », a rappelé un représentant d’association.Plusieurs responsables ont également souligné la nécessité de sortir d’une logique purement punitive. Le label est perçu comme un levier de valorisation plutôt que comme un outil de sanction. Il récompense les professionnels engagés et leur permet de se démarquer dans un contexte concurrentiel souvent opaque.
Une dynamique à amplifier
À l’issue de l’atelier, le GIPAM a confirmé son intention d’élargir progressivement le champ d’action du label, notamment à travers des campagnes de sensibilisation régionales et des actions de formation. L’enjeu est clair : faire de SALAMATOUNA une référence nationale incontournable.À l’heure où le marché marocain de l’automobile se transforme, entre montée en gamme et pression concurrentielle, SALAMATOUNA pourrait bien représenter un tournant. Pour qu’un écosystème devienne mature, encore faut-il qu’il soit structuré. Et c’est précisément ce que cette initiative commence à bâtir.