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C’est un pick-up bien connu, presque une icône, que le groupe Sogafric a choisi de faire entrer dans l’ère électrique. Le Toyota Hilux, compagnon de travail de toute une Afrique professionnelle, vient de faire l’objet d’une conversion 100% électrique dans le cadre d’un projet ambitieux baptisé E-Lux. Présenté en avant-première sur les pistes du centre UTAC de Oued Zem, ce prototype développé avec le concours de REV Mobilities glorifie une approche pragmatique, industrielle et environnementale de la mobilité durable sur le continent.
L’idée est simple : plutôt que de remplacer massivement les flottes thermiques par des véhicules électriques neufs souvent coûteux et inadaptés, pourquoi ne pas transformer ce qui fonctionne déjà ? Le Hilux est robuste, éprouvé, disponible à l’échelle du continent, et surtout parfaitement connu des ateliers locaux. En le dotant d’un groupe motopropulseur électrique, on lui offre une seconde vie, plus propre, sans renoncer à ses capacités de franchissement.
Le prototype présenté à Oued Zem est le fruit de plus de deux années de développement. Sous le capot, un moteur électrique de 160 kilowatts (kW) en crête, alimenté par une batterie de 40 kilowattheures (kWh), garantit une autonomie de 190 km en conditions off-road. La recharge se fait à 80% en deux heures sur borne 7 kW. Le véhicule conserve son châssis, son arbre de transmission et sa boîte de transfert, mais abandonne la boîte de vitesses et l’embrayage, remplacés par un convertisseur. Résultat : moins de pièces d’usure, moins d’entretien, et un comportement routier fluide, tout en gardant l’ADN du Hilux.
Mais cette transformation va bien au-delà de la technique. Elle s’inscrit dans une logique d’économie circulaire, de souveraineté industrielle et d’adaptation aux réalités locales. Sogafric prévoit une première unité d’assemblage au Gabon, capable de produire 200 kits par an, avec pour ambition de servir toute l’Afrique centrale. Une extension au Maroc est à l’étude, portée par la dynamique verte du Royaume et sa position stratégique entre Europe et Afrique.
L’événement de lancement, organisé à l’UTAC Maroc, a permis aux invités – partenaires, journalistes, décideurs – de tester concrètement le E-Lux sur piste, en zone tout-terrain, et dans un cadre sécurisé. L’expérience est impressionnante : si ce n’est le silence, rien ne laisse supposer que le moteur diesel a été remplacé par un système électrique. Les réactions à l’accélération sont instantanées, la tenue en côte irréprochable, et la capacité de franchissement inchangée. Même la direction semble plus douce, sans sacrifier la précision. Il s’agit bien d’un Hilux, mais en version zéro émission locale.
Ce qui frappe, c’est l’intégration parfaite du kit électrique dans le système natif du véhicule. Le logiciel embarqué continue de fonctionner comme s’il était relié à une mécanique thermique. Un exploit d’ingénierie, qui témoigne du sérieux de REV Mobilities, pionnier du rétrofit en France et partenaire technique clé du projet.
Parallèlement à cette démonstration, l’événement a aussi été l’occasion de découvrir la technologie WheelSecure, une solution préventive contre les crevaisons. Injecté dans les pneus, ce gel à base de matière recyclée colmate instantanément toute perforation jusqu’à 13 mm. Une innovation qui peut, elle aussi, s’avérer déterminante dans les zones reculées, où la perte d’un pneu peut immobiliser un véhicule pour de longues heures.
E-Lux est plus qu’un prototype : c’est la démonstration concrète qu’une autre voie est possible. Moins coûteuse, plus rapide à déployer, et mieux adaptée aux conditions africaines. Une voie où l’innovation technologique se met au service de l’existant, de la durabilité et de l’autonomie industrielle. Sogafric en fait aujourd’hui la preuve avec un Hilux électrique conçu pour durer, rouler, et surtout convaincre.
L’idée est simple : plutôt que de remplacer massivement les flottes thermiques par des véhicules électriques neufs souvent coûteux et inadaptés, pourquoi ne pas transformer ce qui fonctionne déjà ? Le Hilux est robuste, éprouvé, disponible à l’échelle du continent, et surtout parfaitement connu des ateliers locaux. En le dotant d’un groupe motopropulseur électrique, on lui offre une seconde vie, plus propre, sans renoncer à ses capacités de franchissement.
Le prototype présenté à Oued Zem est le fruit de plus de deux années de développement. Sous le capot, un moteur électrique de 160 kilowatts (kW) en crête, alimenté par une batterie de 40 kilowattheures (kWh), garantit une autonomie de 190 km en conditions off-road. La recharge se fait à 80% en deux heures sur borne 7 kW. Le véhicule conserve son châssis, son arbre de transmission et sa boîte de transfert, mais abandonne la boîte de vitesses et l’embrayage, remplacés par un convertisseur. Résultat : moins de pièces d’usure, moins d’entretien, et un comportement routier fluide, tout en gardant l’ADN du Hilux.
Mais cette transformation va bien au-delà de la technique. Elle s’inscrit dans une logique d’économie circulaire, de souveraineté industrielle et d’adaptation aux réalités locales. Sogafric prévoit une première unité d’assemblage au Gabon, capable de produire 200 kits par an, avec pour ambition de servir toute l’Afrique centrale. Une extension au Maroc est à l’étude, portée par la dynamique verte du Royaume et sa position stratégique entre Europe et Afrique.
L’événement de lancement, organisé à l’UTAC Maroc, a permis aux invités – partenaires, journalistes, décideurs – de tester concrètement le E-Lux sur piste, en zone tout-terrain, et dans un cadre sécurisé. L’expérience est impressionnante : si ce n’est le silence, rien ne laisse supposer que le moteur diesel a été remplacé par un système électrique. Les réactions à l’accélération sont instantanées, la tenue en côte irréprochable, et la capacité de franchissement inchangée. Même la direction semble plus douce, sans sacrifier la précision. Il s’agit bien d’un Hilux, mais en version zéro émission locale.
Ce qui frappe, c’est l’intégration parfaite du kit électrique dans le système natif du véhicule. Le logiciel embarqué continue de fonctionner comme s’il était relié à une mécanique thermique. Un exploit d’ingénierie, qui témoigne du sérieux de REV Mobilities, pionnier du rétrofit en France et partenaire technique clé du projet.
Parallèlement à cette démonstration, l’événement a aussi été l’occasion de découvrir la technologie WheelSecure, une solution préventive contre les crevaisons. Injecté dans les pneus, ce gel à base de matière recyclée colmate instantanément toute perforation jusqu’à 13 mm. Une innovation qui peut, elle aussi, s’avérer déterminante dans les zones reculées, où la perte d’un pneu peut immobiliser un véhicule pour de longues heures.
E-Lux est plus qu’un prototype : c’est la démonstration concrète qu’une autre voie est possible. Moins coûteuse, plus rapide à déployer, et mieux adaptée aux conditions africaines. Une voie où l’innovation technologique se met au service de l’existant, de la durabilité et de l’autonomie industrielle. Sogafric en fait aujourd’hui la preuve avec un Hilux électrique conçu pour durer, rouler, et surtout convaincre.
