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Reconnue pour son univers empreint de douceur et de mélancolie, Narjisse El Joubari reste fidèle à ses éléments fétiches : le ciel gris, les teintes sobres et surtout le nuage, omniprésent dans ses compositions. Mais cette fois, l’artiste ose un tournant : elle structure ses œuvres autour de blocs, de lignes, de formes nettes, tout en maintenant une certaine légèreté grâce à un jeu subtil d’ombres et de lumières.
Loin de la froideur souvent associée au béton et à l’architecture, El Joubari introduit une dimension émotionnelle, voire onirique, en laissant le nuage se transformer en fil rouge, tantôt gris, tantôt rouge, qui traverse et unit ses tableaux. «Les volumes flottent et nous invitent au voyage», confie la curatrice Selma Naguib, évoquant l’approche sensible et allusive de l’artiste, qui suggère plutôt qu’elle ne décrit, et transforme le réel en matière à rêverie.
L’exposition porte aussi la mémoire d’un lieu : celui d’Assilah, ville natale de l’artiste, dont les murs blanchis à la chaux, les fresques du Moussem effacées par le temps, les ciels changeants et les nuages éclatés nourrissent son imaginaire.
Rien n’est figé dans son œuvre, où le nuage incarne cette impermanence : ni tout à fait blanc, ni tout à fait noir, toujours dans une infinité de gris. «Allusion...», plus qu’un titre, devient une invitation à lire entre les lignes, à percevoir ce qui se cache dans l’équilibre fragile entre forme et émotion, entre matière et lumière.
Peindre, pour elle, relève d’une nécessité intérieure, presque existentielle. Sa pratique ne cesse d’évoluer, portée par une recherche permanente de sens et de dépassement. Chaque toile devient un terrain d’exploration où l’artiste tente de capter l’invisible, de traduire l’intime à travers le langage de la forme et de la couleur.
Narjisse El Joubari trouve son inspiration dans la nature, les réminiscences et les récits qui lui sont chers. Sa peinture s’inscrit dans une quête personnelle, où le vécu et l’imaginaire se mêlent pour donner naissance à des œuvres à la fois méditatives et profondément sensibles. Elle vit et travaille aujourd’hui à Casablanca.
Loin de la froideur souvent associée au béton et à l’architecture, El Joubari introduit une dimension émotionnelle, voire onirique, en laissant le nuage se transformer en fil rouge, tantôt gris, tantôt rouge, qui traverse et unit ses tableaux. «Les volumes flottent et nous invitent au voyage», confie la curatrice Selma Naguib, évoquant l’approche sensible et allusive de l’artiste, qui suggère plutôt qu’elle ne décrit, et transforme le réel en matière à rêverie.
L’exposition porte aussi la mémoire d’un lieu : celui d’Assilah, ville natale de l’artiste, dont les murs blanchis à la chaux, les fresques du Moussem effacées par le temps, les ciels changeants et les nuages éclatés nourrissent son imaginaire.
Rien n’est figé dans son œuvre, où le nuage incarne cette impermanence : ni tout à fait blanc, ni tout à fait noir, toujours dans une infinité de gris. «Allusion...», plus qu’un titre, devient une invitation à lire entre les lignes, à percevoir ce qui se cache dans l’équilibre fragile entre forme et émotion, entre matière et lumière.
Narjisse El Joubari : une peinture habitée par la mémoire et le sensible
Originaire d’Assilah, Narjisse El Joubari a grandi au rythme du Moussem culturel de sa ville natale. Dès son enfance, elle entre en contact avec le monde des arts plastiques, encouragée par son père. Son contexte familial et culturel nourrira sa vocation artistique avec une évidence qui la mènera à intégrer l’Institut des beaux-arts de Tétouan. Elle y perfectionne ses techniques, sans jamais renoncer à cette spontanéité qui caractérise son geste.Peindre, pour elle, relève d’une nécessité intérieure, presque existentielle. Sa pratique ne cesse d’évoluer, portée par une recherche permanente de sens et de dépassement. Chaque toile devient un terrain d’exploration où l’artiste tente de capter l’invisible, de traduire l’intime à travers le langage de la forme et de la couleur.
Narjisse El Joubari trouve son inspiration dans la nature, les réminiscences et les récits qui lui sont chers. Sa peinture s’inscrit dans une quête personnelle, où le vécu et l’imaginaire se mêlent pour donner naissance à des œuvres à la fois méditatives et profondément sensibles. Elle vit et travaille aujourd’hui à Casablanca.
