Le Matin : Vous vous formiez au conservatoire de musique de Nanterre en parallèle de vos études en ingénierie statistique. Est-ce que le choix d’une carrière artistique a été difficile ?
Amine Boudchar : Le choix d'une carrière artistique a été un chemin passionnant pour moi. Ma passion pour la musique a commencé dès mon enfance. J’étais fasciné par les sons et les instruments, et je passais beaucoup de temps à explorer différentes manières de créer de la musique, souvent en autodidacte. Même si j'ai suivi des études académiques en ingénierie statistique, la musique a toujours été au cœur de ma vie professionnelle. J'ai travaillé comme musicien pendant de nombreuses années sans aucune formation musicale formelle et toujours sous cette approche autodidacte. Ce n'est qu'en 2022 que j'ai décidé de suivre une formation au Conservatoire de musique de Nanterre, non pas pour apprendre la musique, mais pour structurer mon approche et faire une transition vers un parcours plus professionnel. Cette étape a marqué une nouvelle phase dans ma carrière, tout en restant fidèle à mon apprentissage autodidacte. Pour moi, il ne s'agit pas d'un choix difficile, mais d'une progression naturelle de ce que j'ai toujours fait avec passion.
Quelles sont les influences musicales qui vous ont bercé ?
Je suis profondément influencé par la musique marocaine, qui est au cœur de mon identité artistique. Cependant, je puise également mes inspirations dans la musique du monde arabe et occidentale. La richesse de la culture musicale marocaine, avec ses mélodies amazighes, ses rythmes gnawa et ses influences arabo-andalouses, joue d’ailleurs un rôle central dans mes compositions. En parallèle, j'aime explorer des éléments de la musique occidentale et d'autres genres du monde. Cette fusion me permet de créer des pièces qui allient tradition et modernité, tout en offrant une nouvelle perspective sonore.
Votre concept “La Chorale, C’est vous...” est aujourd’hui un rendez-vous incontournable à l’international. Comment ce projet artistique a-t-il vu le jour et quelle est la recette de son succès ?
L'idée a d'abord émergé dans un cadre très intime à Paris, où nous avons pu mesurer l'impact positif qu'elle avait sur le public. En voyant le succès que nous rencontrions, nous avons décidé d'étendre le concept au Maroc, où il a été accueilli avec un enthousiasme incroyable. Petit à petit, "La Chorale, c’est vous..." a commencé à s'internationaliser, apportant cette expérience unique à des audiences de plus en plus diverses à travers le monde. La recette de son succès réside dans ma volonté de transformer chaque membre du public en acteur du spectacle. J'ai choisi de faire du public la star principale du show parce que je crois que la musique doit être une expérience partagée. En mettant les spectateurs au centre du concept, je voulais leur donner l'occasion de s'exprimer et de participer activement au spectacle. Cela transforme l'ambiance du concert, rendant chaque performance unique. Le public n'est pas seulement là pour regarder, mais il devient un acteur à part entière. Cette approche crée une connexion authentique entre nous et permet à chacun de se sentir valorisé et impliqué.
Votre concept “La Chorale, c’est vous” a été soigneusement copié. Etes-vous partisan de l’adage “souvent imité, mais jamais égalé” ?
C’est flatteur de voir que notre concept "La Chorale, c’est vous..." suscite autant d'intérêt et d'enthousiasme et qu’il soit parfois copié. Cela montre que notre approche résonne avec les gens et que l’idée d’une expérience musicale interactive a un vrai potentiel. Je crois cependant que chaque projet a sa propre essence. Ce qui rend notre concept unique, c'est la manière dont nous créons une connexion authentique avec le public, ainsi que l’énergie et l’émotion qui en résultent. Chaque performance est une expérience distincte, façonnée différemment et je pense que c’est cette singularité qui fait toute la différence.
Vos compositions musicales marient mélodies du patrimoine national et rythme de l’Occident. Est-il aisé de métisser la musique marocaine ?
Il est certes possible de métisser la musique marocaine, mais cela demande une réelle sensibilité et une compréhension profonde de chaque tradition musicale. Pour moi, chaque composition est un voyage qui relie des sonorités du patrimoine marocain à des influences venues d’ailleurs. Par exemple, des morceaux comme “Jalsa” mélangent la Dakka Marrakchia avec les rythmes du Khaliji, et “Mchina” combine des mélodies Amazighes avec des rythmes de Salsa. C’est dans ces dialogues entre les cultures que je trouve une véritable richesse. Il ne s’agit pas simplement de superposer des genres, mais de créer un pont entre des univers musicaux qui, à première vue, peuvent sembler éloignés. Ce processus permet non seulement d’enrichir la musique marocaine, mais aussi de la faire voyager à travers le monde en lui apportant une touche de modernité, tout en respectant ses racines. Le métissage est pour moi une manière de rendre hommage à cette diversité culturelle tout en créant une nouvelle forme d’expression musicale.
Quels sont vos projets ?
Mes projets sont nombreux et toujours en mouvement. D’abord, je souhaite continuer à développer le concept de "La Chorale, C’est vous..." en l'amenant dans de nouvelles villes et pays, afin de partager cette expérience unique avec des publics encore plus variés. Côté musical, je travaille actuellement sur plusieurs compositions qui poursuivent mon exploration du métissage musical. J’ai envie de creuser encore plus profondément les liens entre les sonorités traditionnelles marocaines et les influences du monde. Et nous avons plusieurs projets excitants en préparation, toujours dans cette dynamique d'échange et de partage. Mais pour l’instant, nous préférons garder la surprise... notre cher public ne sera pas déçu !
Amine Boudchar : Le choix d'une carrière artistique a été un chemin passionnant pour moi. Ma passion pour la musique a commencé dès mon enfance. J’étais fasciné par les sons et les instruments, et je passais beaucoup de temps à explorer différentes manières de créer de la musique, souvent en autodidacte. Même si j'ai suivi des études académiques en ingénierie statistique, la musique a toujours été au cœur de ma vie professionnelle. J'ai travaillé comme musicien pendant de nombreuses années sans aucune formation musicale formelle et toujours sous cette approche autodidacte. Ce n'est qu'en 2022 que j'ai décidé de suivre une formation au Conservatoire de musique de Nanterre, non pas pour apprendre la musique, mais pour structurer mon approche et faire une transition vers un parcours plus professionnel. Cette étape a marqué une nouvelle phase dans ma carrière, tout en restant fidèle à mon apprentissage autodidacte. Pour moi, il ne s'agit pas d'un choix difficile, mais d'une progression naturelle de ce que j'ai toujours fait avec passion.
Quelles sont les influences musicales qui vous ont bercé ?
Je suis profondément influencé par la musique marocaine, qui est au cœur de mon identité artistique. Cependant, je puise également mes inspirations dans la musique du monde arabe et occidentale. La richesse de la culture musicale marocaine, avec ses mélodies amazighes, ses rythmes gnawa et ses influences arabo-andalouses, joue d’ailleurs un rôle central dans mes compositions. En parallèle, j'aime explorer des éléments de la musique occidentale et d'autres genres du monde. Cette fusion me permet de créer des pièces qui allient tradition et modernité, tout en offrant une nouvelle perspective sonore.
Votre concept “La Chorale, C’est vous...” est aujourd’hui un rendez-vous incontournable à l’international. Comment ce projet artistique a-t-il vu le jour et quelle est la recette de son succès ?
L'idée a d'abord émergé dans un cadre très intime à Paris, où nous avons pu mesurer l'impact positif qu'elle avait sur le public. En voyant le succès que nous rencontrions, nous avons décidé d'étendre le concept au Maroc, où il a été accueilli avec un enthousiasme incroyable. Petit à petit, "La Chorale, c’est vous..." a commencé à s'internationaliser, apportant cette expérience unique à des audiences de plus en plus diverses à travers le monde. La recette de son succès réside dans ma volonté de transformer chaque membre du public en acteur du spectacle. J'ai choisi de faire du public la star principale du show parce que je crois que la musique doit être une expérience partagée. En mettant les spectateurs au centre du concept, je voulais leur donner l'occasion de s'exprimer et de participer activement au spectacle. Cela transforme l'ambiance du concert, rendant chaque performance unique. Le public n'est pas seulement là pour regarder, mais il devient un acteur à part entière. Cette approche crée une connexion authentique entre nous et permet à chacun de se sentir valorisé et impliqué.
Votre concept “La Chorale, c’est vous” a été soigneusement copié. Etes-vous partisan de l’adage “souvent imité, mais jamais égalé” ?
C’est flatteur de voir que notre concept "La Chorale, c’est vous..." suscite autant d'intérêt et d'enthousiasme et qu’il soit parfois copié. Cela montre que notre approche résonne avec les gens et que l’idée d’une expérience musicale interactive a un vrai potentiel. Je crois cependant que chaque projet a sa propre essence. Ce qui rend notre concept unique, c'est la manière dont nous créons une connexion authentique avec le public, ainsi que l’énergie et l’émotion qui en résultent. Chaque performance est une expérience distincte, façonnée différemment et je pense que c’est cette singularité qui fait toute la différence.
Vos compositions musicales marient mélodies du patrimoine national et rythme de l’Occident. Est-il aisé de métisser la musique marocaine ?
Il est certes possible de métisser la musique marocaine, mais cela demande une réelle sensibilité et une compréhension profonde de chaque tradition musicale. Pour moi, chaque composition est un voyage qui relie des sonorités du patrimoine marocain à des influences venues d’ailleurs. Par exemple, des morceaux comme “Jalsa” mélangent la Dakka Marrakchia avec les rythmes du Khaliji, et “Mchina” combine des mélodies Amazighes avec des rythmes de Salsa. C’est dans ces dialogues entre les cultures que je trouve une véritable richesse. Il ne s’agit pas simplement de superposer des genres, mais de créer un pont entre des univers musicaux qui, à première vue, peuvent sembler éloignés. Ce processus permet non seulement d’enrichir la musique marocaine, mais aussi de la faire voyager à travers le monde en lui apportant une touche de modernité, tout en respectant ses racines. Le métissage est pour moi une manière de rendre hommage à cette diversité culturelle tout en créant une nouvelle forme d’expression musicale.
Quels sont vos projets ?
Mes projets sont nombreux et toujours en mouvement. D’abord, je souhaite continuer à développer le concept de "La Chorale, C’est vous..." en l'amenant dans de nouvelles villes et pays, afin de partager cette expérience unique avec des publics encore plus variés. Côté musical, je travaille actuellement sur plusieurs compositions qui poursuivent mon exploration du métissage musical. J’ai envie de creuser encore plus profondément les liens entre les sonorités traditionnelles marocaines et les influences du monde. Et nous avons plusieurs projets excitants en préparation, toujours dans cette dynamique d'échange et de partage. Mais pour l’instant, nous préférons garder la surprise... notre cher public ne sera pas déçu !