La semaine du film pour les droits des femmes et organisée du 26 au 30 novembre au cinéma Renaissance à Rabat. Cet évènement cinématographique s’inscrit dans le cadre des «16 Jours d'activisme contre la violence fondée sur le genre et les combats pour l’égalité», une campagne mondiale se déroulant chaque année du 25 novembre au 10 décembre.
Il est organisé par ONU Femmes Maroc, en collaboration avec le Ministère de la Jeunesse de la culture et de la communication, et avec le soutien de la Fondation Hiba et de l’Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’Homme (ARMCDH).
Les projections, programmées chaque jour à partir de 19 h, soulèveront le débat autour de la lutte contre les violences, les discriminations fondées sur le genre ainsi que les combats pour l’égalité. Parmi les films proposés, il y a le film italien «Il reste encore demain» qui cartonne au niveau international. Cette comédie dramatique attire l'attention sur la violence conjugale. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu'auprès de son amie Marisa, avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s'apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Cependant, l'arrivée d'une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d'imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même.
Le public pourra aussi admirer «InchAllah a boy», «Women talking», «Les filles d'Olfa», «Sisterhood» et le documentaire «Unsilenced». «InchAllah a boy» nous transporte en Jordanie même s'il traite un sujet qui concerne toutes les sociétés arabes. Dans ce drame, on dévoile un pan du combat des femmes arabes pour vivre en sociétés patriarcales. «InchAllah a boy» met en scène Nawal qui se retrouve seule avec sa fille après la mort de son mari. Elle doit se battre pour sa part d’héritage, afin de sauver la garde de sa fille et sa maison.
Pour gagner du temps, Nawal se prétend enceinte : si elle accouche d’un héritier mâle, elle sera en position de force ou de droit. Dans ce film d'Amjad Al Rasheed, l'actrice Mouna Hawa, primée dans plusieurs festivals, est le symbole des femmes courageuses en lutte contre le patriarcat tout-puissant. La Semaine du film pour les droits des femmes nous invite dans un autre pays arabe : La Tunisie. Dans ce docu-fiction, on est invité dans la vie d'Olfa mère de 4 filles qui oscille entre ombre et lumière. Un jour, ses deux filles aînées disparaissent. Pour combler leur absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de lever le voile sur l’histoire d’Olfa et ses filles...
La condition féminine est aussi proposée à discussion avec le film américain «Women talking». Ce drame de Sarah Polley est une adaptation du roman «Ce qu’elles disent de Miriam Toews». Il prend place au sein d’une communauté mennonite isolée loin de toute modernité où, depuis toujours, les femmes sont les victimes silencieuses de la violence masculine. Droguées, elles sont violées dans leur sommeil. Plusieurs interrogations se posent alors sur la foi, l'amour et le pardon.
Il est organisé par ONU Femmes Maroc, en collaboration avec le Ministère de la Jeunesse de la culture et de la communication, et avec le soutien de la Fondation Hiba et de l’Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’Homme (ARMCDH).
Les projections, programmées chaque jour à partir de 19 h, soulèveront le débat autour de la lutte contre les violences, les discriminations fondées sur le genre ainsi que les combats pour l’égalité. Parmi les films proposés, il y a le film italien «Il reste encore demain» qui cartonne au niveau international. Cette comédie dramatique attire l'attention sur la violence conjugale. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu'auprès de son amie Marisa, avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s'apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Cependant, l'arrivée d'une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d'imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même.
Le public pourra aussi admirer «InchAllah a boy», «Women talking», «Les filles d'Olfa», «Sisterhood» et le documentaire «Unsilenced». «InchAllah a boy» nous transporte en Jordanie même s'il traite un sujet qui concerne toutes les sociétés arabes. Dans ce drame, on dévoile un pan du combat des femmes arabes pour vivre en sociétés patriarcales. «InchAllah a boy» met en scène Nawal qui se retrouve seule avec sa fille après la mort de son mari. Elle doit se battre pour sa part d’héritage, afin de sauver la garde de sa fille et sa maison.
Pour gagner du temps, Nawal se prétend enceinte : si elle accouche d’un héritier mâle, elle sera en position de force ou de droit. Dans ce film d'Amjad Al Rasheed, l'actrice Mouna Hawa, primée dans plusieurs festivals, est le symbole des femmes courageuses en lutte contre le patriarcat tout-puissant. La Semaine du film pour les droits des femmes nous invite dans un autre pays arabe : La Tunisie. Dans ce docu-fiction, on est invité dans la vie d'Olfa mère de 4 filles qui oscille entre ombre et lumière. Un jour, ses deux filles aînées disparaissent. Pour combler leur absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de lever le voile sur l’histoire d’Olfa et ses filles...
La condition féminine est aussi proposée à discussion avec le film américain «Women talking». Ce drame de Sarah Polley est une adaptation du roman «Ce qu’elles disent de Miriam Toews». Il prend place au sein d’une communauté mennonite isolée loin de toute modernité où, depuis toujours, les femmes sont les victimes silencieuses de la violence masculine. Droguées, elles sont violées dans leur sommeil. Plusieurs interrogations se posent alors sur la foi, l'amour et le pardon.