Trois artistes – un Marocain, un Japonais et un Espagnol – ont donné vie à cette œuvre collective multidimensionnelle, ouverte à la contemplation du public à l’occasion de visites guidées les 17 et 18 mai.
Conçu comme une passerelle entre la peinture murale contemporaine et de nouvelles formes de narration visuelle, ce projet amorce une évolution majeure dans la trajectoire artistique du Festival. « Jidar s’ouvre désormais au dessin sous toutes ses formes. L’ambition est de dépasser la fresque pour faire émerger de nouveaux formats de création dans l’espace public », souligne Salah Malouli, directeur artistique du Festival. Il rappelle que la vocation de cette manifestation est d’« inviter les meilleurs artistes du Street Art mondial à partager leur travail avec les habitants et les visiteurs de la capitale », contribuant à faire de Rabat une place forte sur la carte internationale de l’art urbain.
Durant deux semaines, les trois artistes ont travaillé chacun sur les quatre faces d’un cube de trois mètres, transformant leur volume brut en sculptures narratives, vibrantes d’influences et de textures. L’Espagnol Ivan McGill a imaginé son œuvre comme une séquence visuelle. « Chaque face du cube met en scène des éléments individuels inspirés des expériences vécues par ces artistes venus d’horizons culturels très divers », explique-t-il. Selon lui, « chaque muraliste a laissé une empreinte forte, enrichissant l’espace urbain de la ville ».
Pour Ivan McGill, l’architecture marocaine, avec son raffinement géométrique et sa charge symbolique, a été une source d’inspiration puissante. « Les détails culturels et historiques de l’architecture marocaine m’ont profondément influencé », confie-t-il, évoquant l’émerveillement provoqué par cette rencontre entre patrimoine et modernité.
Autre regard, autre imaginaire : le Japonais Hideyuki Katsumata a quant à lui plongé dans le folklore nippon pour nourrir son œuvre. « Je me suis inspiré des yökai, ces créatures surnaturelles issues de la tradition japonaise. Elles sont omniprésentes dans notre quotidien et dans la culture japonaise », explique l’artiste, qui mêle le fantastique ancestral au dessin animé coloré, dans une fusion pop et mystique.
En visite au Maroc pour la deuxième fois, Hideyuki Katsumata se dit « ébloui par l’artisanat marocain, en particulier les mosaïques », qu’il envisage désormais d’intégrer à ses prochaines fresques murales. L’artiste parle d’une « source d’inspiration puissante » née du contraste et de la complémentarité entre ses références visuelles japonaises et les formes ornementales marocaines.
À travers ce projet, le Festival Jidar affirme son rôle de catalyseur de dialogues culturels. Graffitis, fresques, installations : toutes les formes de l’art urbain sont convoquées dans une dynamique d’ouverture et de réinvention. Avec "Paysages cubiques", Rabat ne se contente plus d’accueillir l’art urbain : elle en devient le laboratoire.
Conçu comme une passerelle entre la peinture murale contemporaine et de nouvelles formes de narration visuelle, ce projet amorce une évolution majeure dans la trajectoire artistique du Festival. « Jidar s’ouvre désormais au dessin sous toutes ses formes. L’ambition est de dépasser la fresque pour faire émerger de nouveaux formats de création dans l’espace public », souligne Salah Malouli, directeur artistique du Festival. Il rappelle que la vocation de cette manifestation est d’« inviter les meilleurs artistes du Street Art mondial à partager leur travail avec les habitants et les visiteurs de la capitale », contribuant à faire de Rabat une place forte sur la carte internationale de l’art urbain.
Durant deux semaines, les trois artistes ont travaillé chacun sur les quatre faces d’un cube de trois mètres, transformant leur volume brut en sculptures narratives, vibrantes d’influences et de textures. L’Espagnol Ivan McGill a imaginé son œuvre comme une séquence visuelle. « Chaque face du cube met en scène des éléments individuels inspirés des expériences vécues par ces artistes venus d’horizons culturels très divers », explique-t-il. Selon lui, « chaque muraliste a laissé une empreinte forte, enrichissant l’espace urbain de la ville ».
Pour Ivan McGill, l’architecture marocaine, avec son raffinement géométrique et sa charge symbolique, a été une source d’inspiration puissante. « Les détails culturels et historiques de l’architecture marocaine m’ont profondément influencé », confie-t-il, évoquant l’émerveillement provoqué par cette rencontre entre patrimoine et modernité.
Autre regard, autre imaginaire : le Japonais Hideyuki Katsumata a quant à lui plongé dans le folklore nippon pour nourrir son œuvre. « Je me suis inspiré des yökai, ces créatures surnaturelles issues de la tradition japonaise. Elles sont omniprésentes dans notre quotidien et dans la culture japonaise », explique l’artiste, qui mêle le fantastique ancestral au dessin animé coloré, dans une fusion pop et mystique.
En visite au Maroc pour la deuxième fois, Hideyuki Katsumata se dit « ébloui par l’artisanat marocain, en particulier les mosaïques », qu’il envisage désormais d’intégrer à ses prochaines fresques murales. L’artiste parle d’une « source d’inspiration puissante » née du contraste et de la complémentarité entre ses références visuelles japonaises et les formes ornementales marocaines.
À travers ce projet, le Festival Jidar affirme son rôle de catalyseur de dialogues culturels. Graffitis, fresques, installations : toutes les formes de l’art urbain sont convoquées dans une dynamique d’ouverture et de réinvention. Avec "Paysages cubiques", Rabat ne se contente plus d’accueillir l’art urbain : elle en devient le laboratoire.
