Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Festival International de Cinéma d’Animation de Meknès (FICAM), porté par la Fondation Aïcha en partenariat avec l’Institut français du Maroc, s’impose une nouvelle fois comme un carrefour de talents, d’idées et de technologies.
Une cérémonie d’ouverture entre poésie numérique et nostalgie animée
Dans une salle comble, au Théâtre de l’Institut français de Meknès, Bidul’ fait son apparition. La marionnette numérique a électrisé la soirée avec E.MOTION – L’extraordinaire métamorphose, un spectacle interactif mêlant humour, poésie, animation 3D et performance en direct.
Dans les discours d’ouverture, M’hammed Messaoud, Vice-Président de la Fondation Aïcha, et Agnès Humrazian, Directrice générale des Instituts français du Maroc, ont rappelé la mission du FICAM : transmettre aux nouvelles générations, encourager la créativité et relier les disciplines.
Le transmédia au cœur des échanges
Invité à ouvrir le cycle de conférences, le réalisateur et directeur artistique Cédric Babouche a captivé le public en explorant les passerelles entre animation, jeu vidéo, BD et cinéma. À travers des exemples comme Arcane, Fallout ou Dordogne, il a démontré comment les technologies en temps réel redéfinissent la narration. Pour lui, l’image ne se regarde plus seulement, elle se vit. « Le transmédia permet d’immerger le spectateur dans un récit sans frontières ».
Trois figures africaines à l’honneur
Le FICAM 2025 rend un hommage appuyé à l’Afrique de l’animation, en saluant trois grandes figures du continent : Feu Zainab Zamzam, pionnière de l’animation égyptienne récemment disparue, Jean-Michel Kibushi, maître congolais de la marionnette animée, et Zouhaier Mahjoub, doyen tunisien et témoin de l’évolution de l’animation maghrébine.
Un moment fort, entre mémoire, transmission et reconnaissance des pionniers africains de l’image animée.
Nouveaux talents, nouvelles promesses
La scène du FICAM a aussi mis en lumière la relève. Nouhayla Elhassani, lauréate 2024 du Grand Prix Aïcha, a été chaleureusement applaudie pour L’Éléphant du cheikh. Le prix 2025, d’un montant de 50 000 dirhams, a été remis à Anas Belgazzar pour son projet Maison sans toit, qui bénéficiera d’une résidence artistique à l’Abbaye de Fontevraud (France).
Penser une filière durable
En marge du festival, le Forum des Métiers du Film d’Animation, organisé du 16 au 18 mai, rassemble des professionnels issus du Maroc, d’Afrique et d’Europe, dans une dynamique de réflexion collective sur l’édification d’une industrie durable, enracinée localement et ouverte sur le monde. Cette édition voit converger à Meknès des studios de divers horizons, venus dialoguer, confronter leurs expertises et œuvrer à l’émergence d’un écosystème structuré au service du film d’animation marocain.
Le volet formation reste aussi un pilier du FICAM : plus de 100 étudiants participent à des ateliers, tandis que le programme « Trop classe le ciné ! » fait découvrir l’animation dans les écoles de Meknès.
Porté par une vision ambitieuse, le FICAM 2025 continue d’explorer les croisements entre disciplines, générations et cultures. Entre hommage aux pionniers et tremplin pour les jeunes talents, le festival affirme son rôle moteur dans la structuration d’un cinéma d’animation marocain ancré, innovant et tourné vers l’avenir. Le Festival international de cinéma d’animation de Meknès se poursuit jusqu’au 21 mai, entre projections, rencontres et découvertes, à Meknès et au-delà.
Une cérémonie d’ouverture entre poésie numérique et nostalgie animée
Dans une salle comble, au Théâtre de l’Institut français de Meknès, Bidul’ fait son apparition. La marionnette numérique a électrisé la soirée avec E.MOTION – L’extraordinaire métamorphose, un spectacle interactif mêlant humour, poésie, animation 3D et performance en direct.
Dans les discours d’ouverture, M’hammed Messaoud, Vice-Président de la Fondation Aïcha, et Agnès Humrazian, Directrice générale des Instituts français du Maroc, ont rappelé la mission du FICAM : transmettre aux nouvelles générations, encourager la créativité et relier les disciplines.
Le transmédia au cœur des échanges
Invité à ouvrir le cycle de conférences, le réalisateur et directeur artistique Cédric Babouche a captivé le public en explorant les passerelles entre animation, jeu vidéo, BD et cinéma. À travers des exemples comme Arcane, Fallout ou Dordogne, il a démontré comment les technologies en temps réel redéfinissent la narration. Pour lui, l’image ne se regarde plus seulement, elle se vit. « Le transmédia permet d’immerger le spectateur dans un récit sans frontières ».
Trois figures africaines à l’honneur
Le FICAM 2025 rend un hommage appuyé à l’Afrique de l’animation, en saluant trois grandes figures du continent : Feu Zainab Zamzam, pionnière de l’animation égyptienne récemment disparue, Jean-Michel Kibushi, maître congolais de la marionnette animée, et Zouhaier Mahjoub, doyen tunisien et témoin de l’évolution de l’animation maghrébine.
Un moment fort, entre mémoire, transmission et reconnaissance des pionniers africains de l’image animée.
Nouveaux talents, nouvelles promesses
La scène du FICAM a aussi mis en lumière la relève. Nouhayla Elhassani, lauréate 2024 du Grand Prix Aïcha, a été chaleureusement applaudie pour L’Éléphant du cheikh. Le prix 2025, d’un montant de 50 000 dirhams, a été remis à Anas Belgazzar pour son projet Maison sans toit, qui bénéficiera d’une résidence artistique à l’Abbaye de Fontevraud (France).
Penser une filière durable
En marge du festival, le Forum des Métiers du Film d’Animation, organisé du 16 au 18 mai, rassemble des professionnels issus du Maroc, d’Afrique et d’Europe, dans une dynamique de réflexion collective sur l’édification d’une industrie durable, enracinée localement et ouverte sur le monde. Cette édition voit converger à Meknès des studios de divers horizons, venus dialoguer, confronter leurs expertises et œuvrer à l’émergence d’un écosystème structuré au service du film d’animation marocain.
Le volet formation reste aussi un pilier du FICAM : plus de 100 étudiants participent à des ateliers, tandis que le programme « Trop classe le ciné ! » fait découvrir l’animation dans les écoles de Meknès.
Porté par une vision ambitieuse, le FICAM 2025 continue d’explorer les croisements entre disciplines, générations et cultures. Entre hommage aux pionniers et tremplin pour les jeunes talents, le festival affirme son rôle moteur dans la structuration d’un cinéma d’animation marocain ancré, innovant et tourné vers l’avenir. Le Festival international de cinéma d’animation de Meknès se poursuit jusqu’au 21 mai, entre projections, rencontres et découvertes, à Meknès et au-delà.