Ce week-end, les jardins paisibles de l’Institut français de Meknès ont changé de visage. Là où habituellement règne le calme, un monde coloré, excentrique et euphorique a surgi. Le Festival international de cinéma d’animation de Meknès (FICAM) a ouvert ses bras à la communauté cosplay pour une immersion totale dans l’univers nippon, avec en toile de fond le thème de cette 23e édition : «Les croisements entre animation et jeu vidéo».
Dès l’entrée, le décor est planté. Des personnages tout droit sortis de mangas ou de jeux vidéo déambulent, croisent des visiteurs curieux, posent pour les photographes amateurs ou professionnels. Les rires fusent, les selfies s’enchaînent, les tissus brillent sous le soleil de Meknès. Une ambiance de carnaval geek, où la créativité est reine.
Dans le cadre du Festival international du cinéma d’animation, une compétition du World Cosplay Summit avait lieu au théâtre Mohammed El Mennouni, en présence de l’ambassadeur du Japon au Maroc, Nakata Masahiro. Plusieurs groupes marocains ont présenté leurs shows devant les membres du jury. Le public a pu admirer une impressionnante «Nezuko Kamado» tout droit sortie de «Demon Slayer», un «Beerus» parfaitement incarné, un «Whis» majestueux, et même des figures cultes de «Naruto» : autant de clins d’œil qui témoignent de l’attachement profond des participants à l’univers de l’animation japonaise.
À l’issue de l’événement, le groupe «Team Tales of Arise» a été sacré lauréat. Il représentera le Maroc lors de la finale mondiale du WCS à Nagoya, au Japon, en août prochain. La prestation du duo formé par Amira et Siirius, dont la mise en scène millimétrée, les costumes d’une précision remarquable et l'énergie communicative ont séduit un jury composé de professionnels du secteur. «Team Tales of Arise» a brillamment incarné deux personnages emblématiques du célèbre jeu vidéo japonais. Elle, tout en élégance et en intensité, a campé «Shionne Imeris», reconnaissable à ses longs cheveux roses, ses ailes blanches stylisées et sa silhouette à la fois raffinée et combative. Lui, dans une armure sombre aux reflets incandescents, prêtait ses traits à Alphen, héros du jeu, mystérieux derrière son masque et symbole de bravoure. Une performance millimétrée, servie par des costumes d’un niveau professionnel et une présence scénique saisissante.
Très attentif aux performances, l’ambassadeur du Japon a salué l’implication des participants et l’engouement général :
«Ce cosplay show m’a profondément impressionné par la posture et la passion des Marocains. Ce type d’événement contribue incontestablement à la popularité croissante de l’animation et des jeux vidéo au Maroc. J’espère qu’il incitera de nombreux jeunes à s’intéresser davantage à l’anime japonais, aux mangas, aux effets spéciaux et au cinéma.» Une reconnaissance qui témoigne de la qualité grandissante de la scène cosplay nationale.
Dès l’entrée, le décor est planté. Des personnages tout droit sortis de mangas ou de jeux vidéo déambulent, croisent des visiteurs curieux, posent pour les photographes amateurs ou professionnels. Les rires fusent, les selfies s’enchaînent, les tissus brillent sous le soleil de Meknès. Une ambiance de carnaval geek, où la créativité est reine.
Dans le cadre du Festival international du cinéma d’animation, une compétition du World Cosplay Summit avait lieu au théâtre Mohammed El Mennouni, en présence de l’ambassadeur du Japon au Maroc, Nakata Masahiro. Plusieurs groupes marocains ont présenté leurs shows devant les membres du jury. Le public a pu admirer une impressionnante «Nezuko Kamado» tout droit sortie de «Demon Slayer», un «Beerus» parfaitement incarné, un «Whis» majestueux, et même des figures cultes de «Naruto» : autant de clins d’œil qui témoignent de l’attachement profond des participants à l’univers de l’animation japonaise.
À l’issue de l’événement, le groupe «Team Tales of Arise» a été sacré lauréat. Il représentera le Maroc lors de la finale mondiale du WCS à Nagoya, au Japon, en août prochain. La prestation du duo formé par Amira et Siirius, dont la mise en scène millimétrée, les costumes d’une précision remarquable et l'énergie communicative ont séduit un jury composé de professionnels du secteur. «Team Tales of Arise» a brillamment incarné deux personnages emblématiques du célèbre jeu vidéo japonais. Elle, tout en élégance et en intensité, a campé «Shionne Imeris», reconnaissable à ses longs cheveux roses, ses ailes blanches stylisées et sa silhouette à la fois raffinée et combative. Lui, dans une armure sombre aux reflets incandescents, prêtait ses traits à Alphen, héros du jeu, mystérieux derrière son masque et symbole de bravoure. Une performance millimétrée, servie par des costumes d’un niveau professionnel et une présence scénique saisissante.
Très attentif aux performances, l’ambassadeur du Japon a salué l’implication des participants et l’engouement général :
«Ce cosplay show m’a profondément impressionné par la posture et la passion des Marocains. Ce type d’événement contribue incontestablement à la popularité croissante de l’animation et des jeux vidéo au Maroc. J’espère qu’il incitera de nombreux jeunes à s’intéresser davantage à l’anime japonais, aux mangas, aux effets spéciaux et au cinéma.» Une reconnaissance qui témoigne de la qualité grandissante de la scène cosplay nationale.
Explosion de couleurs et pique-nique en famille
Changement de décor, mais même enthousiasme le lendemain. Le Concours Cosplay Classique, organisé en marge du WCS, a investi les jardins de l’Institut français. À mesure que les finalistes défilaient, incarnant personnages de fantasy, créatures de jeux vidéo ou figures iconiques du manga, le public s’émerveillait. Certains participants avaient traversé le pays pour montrer leur talent. Trois prestations se sont vu décerner des prix totalisant 10.000 dirhams, une manière de reconnaître l’engagement, le savoir-faire et l’imagination sans limites des jeunes créateurs marocains.
En parallèle, les familles meknassies profitaient du pique-nique géant organisé dans les jardins. Sur les pelouses, des nappes, des sandwiches faits maison, des enfants courant entre deux animations... Et, en point d’orgue de cette journée conviviale, deux projections : un film d’animation en 3D, puis un autre en 2D, réunissant petits et grands autour d’une même passion pour le cinéma.
En parallèle, les familles meknassies profitaient du pique-nique géant organisé dans les jardins. Sur les pelouses, des nappes, des sandwiches faits maison, des enfants courant entre deux animations... Et, en point d’orgue de cette journée conviviale, deux projections : un film d’animation en 3D, puis un autre en 2D, réunissant petits et grands autour d’une même passion pour le cinéma.
Clôture en fanfare avec les riffs du groupe Nanashi
Comme un feu d’artifice final, le groupe japonais de J-Rock Nanashi a embrasé la scène du FICAM en soirée. Guitares saturées, rythmes effrénés et une énergie communicative qui a fait vibrer les spectateurs. Certains, en costume, dansaient encore, portés par cette vague musicale venue tout droit du Japon. «C’est incroyable d’avoir ce genre de concert ici, à Meknès», s’exclame Yassine, jeune fan de J-Rock et cosplayeur de la première heure.
Un pont entre les cultures
Avec ce week-end haut en couleur, le FICAM n’a pas seulement offert un divertissement visuel. Il a démontré, une fois encore, sa capacité à fédérer. À travers le cosplay, les jeux vidéo, l’animation et la musique, le festival construit des ponts culturels solides entre le Maroc et le Japon. Des ponts faits d’imaginaire partagé, d’inspiration mutuelle et d’émotions universelles.
Le FICAM continue à Meknès jusqu’au 21 mai. Au programme : des projections scolaires, des ateliers, des rencontres et des compétitions. Une promesse : celle de maintenir vivante cette étincelle d’émerveillement qui illumine les visages depuis le premier jour.
Le FICAM continue à Meknès jusqu’au 21 mai. Au programme : des projections scolaires, des ateliers, des rencontres et des compétitions. Une promesse : celle de maintenir vivante cette étincelle d’émerveillement qui illumine les visages depuis le premier jour.
