Cette rencontre, riche en échanges, a révélé la diversité des points de vue et des approches des jurés, chacun apportant son expérience unique pour juger les 14 films en compétition officielle. Les discussions ont porté sur des thématiques variées, de la responsabilité sociale du cinéma à la découverte de nouvelles voix créatives venues des quatre coins du monde. Pour Luca Guadagnino, le président du jury, le pouvoir du cinéma réside dans sa capacité à permettre la compréhension, le dialogue et l'émergence de nouvelles perspectives. « C’est magnifique de voir comment le cinéma ouvre la voie à des idées et des visions auxquelles d'autres n'auraient pas pensé », a-t-il confié.
Zoya Akhtar, réalisatrice indienne, a exprimé son excitation de participer pour la première fois à un jury, insistant sur la richesse de l'expérience de découvrir deux films par jour. « C’est une chance incroyable d’être ici au Maroc et de voir ces films passionnants. Pour moi, cela a quelque chose de profondément stimulant », a-t-elle confié. Sur une question du Matin autour de l’équilibre entre les productions grand public et le cinéma d’auteur en Inde, elle a déclaré que les productions de masse permettent de générer des revenus. « On a grandi avec le cinéma commercial mais le cinéma d’auteur est aussi très connu en Inde ».
L’acteur australien Jacob Elordi, a souligné pour sa part, la difficulté de juger des œuvres aussi diverses, mais aussi l’opportunité de voir des histoires uniques. « La meilleure partie de cette expérience, c’est de découvrir des histoires spécifiques, des rêves et des visions uniques. C’est un véritable privilège », a-t-il ajouté.
L’actrice américaine oscarisée Patricia Arquette, quant à elle, a insisté sur le fait que bien que le cinéma ne soit pas responsable des événements qu’il relate, il peut exposer des vérités humaines et sociales qui ne peuvent être ignorées. « Si de telles situations se produisent, c'est parce que certains choisissent de ne pas assumer leurs devoirs envers la société », a-t-elle souligné avec conviction, appelant à une prise de conscience collective. Dans le même ordre d’idées, Ali Abassi a rappelé que le cinéma engagé est souvent considéré comme élitiste. « Nous avons tous une responsabilité collective. Il est facile de se laisser submerger par les vagues de succès de mouvements comme le MAGA ( Make America Great Again ) aux États-Unis. Cependant, il est impératif de cesser de nourrir cette vision. Ces gens forment la majorité et il est essentiel de les amener à réfléchir, à comprendre ce qui se passe réellement, et de leur parler pour les sensibiliser».
Au terme de cette conférence de presse, il est devenu évident que cette édition du festival s’annonce passionnante et profondément humaine. Les membres du jury, riches de leurs diverses expériences et perspectives, ont exprimé leur volonté de juger les films avec une sensibilité accrue, en explorant des œuvres qui vont au-delà des simples performances artistiques pour toucher les questions universelles du cinéma. Cette année, le 21e Festival International du Film de Marrakech promet de célébrer le cinéma sous toutes ses formes, avec un regard à la fois critique et engagé, prêt à faire émerger de nouvelles voix du monde entier.
Une diversité de perspectives sur le cinéma mondial
Le réalisateur iranien Ali Abbasi, a exprimé son souhait de voir des films issus du cinéma arabophone et de l’Afrique, des régions souvent sous-représentées dans les festivals internationaux comme le FIFM. « J’aimerais découvrir des histoires qui ne sont pas priorisées ailleurs », a-t-il déclaré, soulignant son désir de mettre en lumière des cinémas moins connus, mais d’une richesse incontestable.Zoya Akhtar, réalisatrice indienne, a exprimé son excitation de participer pour la première fois à un jury, insistant sur la richesse de l'expérience de découvrir deux films par jour. « C’est une chance incroyable d’être ici au Maroc et de voir ces films passionnants. Pour moi, cela a quelque chose de profondément stimulant », a-t-elle confié. Sur une question du Matin autour de l’équilibre entre les productions grand public et le cinéma d’auteur en Inde, elle a déclaré que les productions de masse permettent de générer des revenus. « On a grandi avec le cinéma commercial mais le cinéma d’auteur est aussi très connu en Inde ».
L’acteur australien Jacob Elordi, a souligné pour sa part, la difficulté de juger des œuvres aussi diverses, mais aussi l’opportunité de voir des histoires uniques. « La meilleure partie de cette expérience, c’est de découvrir des histoires spécifiques, des rêves et des visions uniques. C’est un véritable privilège », a-t-il ajouté.
Le cinéma comme miroir de l’humanité
Abordant la question de la responsabilité sociale du cinéma dans le monde actuel, Luca Guadagnino a souligné que, bien qu'il soit complexe de répondre à toutes les problématiques, analyser les événements dans une région donnée peut résonner et avoir des répercussions ailleurs. Selon lui, le cinéma a le pouvoir d'ouvrir de nouvelles perspectives permettant de déconstruire des systèmes de pouvoir, tels que le néolibéralisme. « Le cinéma est conscient des enjeux mondiaux et possède la capacité de créer un imaginaire capable de briser l’oppression », a-t-il déclaré.L’actrice américaine oscarisée Patricia Arquette, quant à elle, a insisté sur le fait que bien que le cinéma ne soit pas responsable des événements qu’il relate, il peut exposer des vérités humaines et sociales qui ne peuvent être ignorées. « Si de telles situations se produisent, c'est parce que certains choisissent de ne pas assumer leurs devoirs envers la société », a-t-elle souligné avec conviction, appelant à une prise de conscience collective. Dans le même ordre d’idées, Ali Abassi a rappelé que le cinéma engagé est souvent considéré comme élitiste. « Nous avons tous une responsabilité collective. Il est facile de se laisser submerger par les vagues de succès de mouvements comme le MAGA ( Make America Great Again ) aux États-Unis. Cependant, il est impératif de cesser de nourrir cette vision. Ces gens forment la majorité et il est essentiel de les amener à réfléchir, à comprendre ce qui se passe réellement, et de leur parler pour les sensibiliser».
Une équipe unie et passionnée
Les échanges avec les jurés ont également mis en avant l’entente remarquable qui existe au sein de l’équipe. Andrew Garfield, acteur britannique, a évoqué le « bon feeling » qui règne déjà entre les membres, soulignant la profondeur des discussions qui émergent dès le début de cette expérience collective. « Nous avons commencé à discuter de la sensibilité des films et je suis confiant dans notre capacité à apprécier la diversité des œuvres », a-t-il déclaré.Au terme de cette conférence de presse, il est devenu évident que cette édition du festival s’annonce passionnante et profondément humaine. Les membres du jury, riches de leurs diverses expériences et perspectives, ont exprimé leur volonté de juger les films avec une sensibilité accrue, en explorant des œuvres qui vont au-delà des simples performances artistiques pour toucher les questions universelles du cinéma. Cette année, le 21e Festival International du Film de Marrakech promet de célébrer le cinéma sous toutes ses formes, avec un regard à la fois critique et engagé, prêt à faire émerger de nouvelles voix du monde entier.