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Festival national du film : les courts métrages participants à la compétition «Films d’écoles»

Onze jeunes réalisateurs des différentes écoles et instituts de cinéma présentent leurs œuvres dans le cadre du 23e Festival national du film.

Ans Zemati au Festival national du film.
Ans Zemati au Festival national du film.
Le Festival national du film (FNF) permet cette année aux étudiants marocains en art et cinéma de se positionner parmi les professionnels du septième art. Participants à la compétition «Film d’écoles», ces jeunes présentent leurs réalisations devant un public passionné et un jury professionnel, présidé par le Noureddine Lakhmari.



Le réalisateur de «Burn Out» s’est dit heureux de participer à cette initiative et de découvrir des films réalisés par des jeunes qui étudient le cinéma au Maroc. Pour lui, l’intégration de cette catégorie dans la compétition de la FNF permet de voir la créativité des jeunes talents nationaux. La comédienne Sonia Okacha, membre du jury «Films d’écoles», confirme l’importance de cette initiative qui ouvre la porte aux étudiants pour intégrer le marché du cinéma. Ce premier jury de la nouvelle catégorie «Film d’écoles» compte également la productrice et réalisatrice Zhour Fassi Fihri. Cette dernière encourage les jeunes à entrer en contact avec les professionnels du cinéma.

Onze productions sont en lice dans la compétition «Film d’écoles». Parmi elles, «Spirits Game». Ce film de Souhaïl El Youkdy relate l’histoire d’une jeune femme qui veut invoquer les esprits avec l’aide de son mari, ouvrant ainsi la porte aux mauvais esprits. Il y a également «Paris avait besoin de Texas» d’Achraf Barhoumi, étudiant de l’École supérieur des arts visuels (ESAV), Marrakech. Dans ce film, Malak, une jeune fille de 15 ans, fait partie d’une petite troupe artistique. Accompagnée de son père Farid, un clown passionné d’art et d’interprétation, elle se prépare à un spectacle. Le grand jour est arrivé, Malak se retrouve seule, sans son père... Pour sa part, Abdelkhalek Rafiq de la Faculté Polydisciplinaire d’Ouarzazate présente son film «Pako». Cette production raconte l’histoire de Abdulghafour Bakir, un jeune homme dans la vingtaine vivant dans le quartier Taourirt de la ville d’Ouarzazate. Il travaille dans l’industrie cinématographique depuis son jeune âge. Il s’était en effet retiré de l’école pour participer au tournage de films étrangers et marocains. Sa vie reflète son amour pour le monde de l’art et du cinéma, et sa petite chambre est un endroit spécial où il peut penser et se détendre loin des pressions du travail. Cette catégorie propose aussi «L’offrande de Shahrazad» de Basma Wajib, étudiante à l’École professionnelle d’audiovisuel et de graphisme (EPAG).

Ce film tourne dans une boîte de nuit où Lamia, artiste-plasticienne, danse devant un étrange tableau en bois au rythme d’une musique mystérieuse qui la transporte vers un monde riche en légendes et en rituels sataniques, entourant une petite fille nommée Shahrazad... La compétition «Film d’écoles» présente également «Âme sanglante» de Israe Tebiche. Le film met en vedette Mehdi qui vit une crise d’identité. Il est divisé entre son image d’homme pieux et ses envies les plus décadentes. Mehdi se retrouve dans l’obligation de vivre dans l’hypocrisie.Cette catégorie compte aussi «À travers le viseur» de Soulaymane Benchekroun qui représente l’Institut spécialisé du cinéma et de l’audiovisuel (ISCA), Rabat. Ce court métrage de 12 minutes raconte l’amour de Rachid pour la photographie. Cette passion l’entraînera dans une histoire humaine contre la violence.

Un jeune du lycée Les Orangers à Rabat (BTS audiovisuel), participe également à cette compétition. Anas Zemati présente au public du FNF l’histoire de Saïd, un jeune homme qui mène une vie routinière et ennuyeuse. Il se trouve contraint de servir d’épouvantail. Avec Zineb, ils essaient d’échapper à leur réalité amère et partent à la recherche d’une vie meilleure. Un autre film en lice : «Entre les murs» de Abdelilah Massouari. Le jeune réalisateur de l’Institut spécialisé dans les métiers de cinéma (ISMC) à Ouarzazate a choisi de traiter un sujet social. Son film parle de Radia, une étudiante qui poursuit ses études loin de sa famille. La jeune fille perd une somme d’argent importante que son père lui envoie au début de chaque mois pour subvenir à ses besoins.

L’étudiante appelle son père pour lui envoyer à nouveau de l’argent, mais le père découvre la manipulation de sa fille et essaie alors de trouver la vérité. Ces films montrent une diversité dans les sujets et les visions des jeunes réalisateurs.

Festival national du film : Documentaires réalisés par les étudiants

Parmi les films d’écoles qui participent au Festival national du film 2023 figurent également des documentaires. Salma Jenhaji de l’École nationale supérieure d’art et de design de Mohammedia propose ainsi «Retour à Tansemt». Ce film de 12 min retrace son retour au village natal de son grand-père, après une longue absence. À 50 kilomètres de Taroudant, ce village devient le théâtre d’une exploration de la vie quotidienne des habitants. À travers des images authentiques, Salma met en lumière la simplicité qui caractérise leur existence éclairée par un sourire inébranlable malgré les défis. L’autre documentaire en lice est «Milolo» de Mohamed Reda Jaafari. Pendant 23 min, l’étudiant de l’Université Abdelmalek Essadi de Tétouan nous invite entre les murs d’une colocation énigmatique où Farah affronte les défis de la vie de mère célibataire.

Lorsqu’un bébé nommé Milolo apparaît dans sa vie, les fils du destin se tissent inextricablement, entraînant Farah dans un tourbillon d’émotions intenses et de choix audacieux. Cette catégorie présente aussi «Femmes à l’écran : Soukayna Belghiti» de Omar En-Nadery. Ce film a été réalisé dans le cadre du projet Ibnou Khaldoun autour du cinéma, télévision et genre. Le réalisateur représentant la Faculté des lettres et des sciences humaines à Marrakech fait parler Soukayna Belghiti, chef opératrice. Elle parle de son métier derrière la caméra. Cette femme passionnée et engagée nous introduit dans son univers professionnel, nous ouvre sa porte pour parler de son métier, qu’elle aime.
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