Organisée dans le cadre de la session d'été de la 45e édition du Moussem culturel international d'Assilah, cette conférence a été animée par l'historienne marocaine, Dre Latifa Guendouz, qui a souligné que les Marocains n’ont commencé à utiliser l’art de l’imprimerie qu’au cours de la septième décennie du XIXe siècle, après quatre siècles depuis sa découverte en Europe, notant que le Maroc était le dernier des pays du nord de l’Afrique, et parmi les derniers pays islamiques à adopter la nouvelle technologie d’écriture, malgré sa proximité avec l’Europe.
«Malgré les critiques adressées au livre imprimé marocain, souvent qualifié de conservateur et dépourvu d’innovation, son impression a largement favorisé la démocratisation du savoir, le rendant accessible à un public plus large, au-delà de l’élite, comparativement aux manuscrits», a fait savoir Mme Guendouz, relevant que l'impression a joué un rôle crucial dans la diffusion des idées et des connaissances contemporaines, tout en ravivant l’héritage culturel.
Cette avancée, a-t-elle enchaîné, a également permis de présenter au monde la richesse de la culture et de la pensée marocaines, soulignant ainsi la contribution singulière des Marocains à la civilisation du livre islamique.
L'académicienne a, à cet égard, abordé les questions relatives à l'histoire de l'introduction de l’art de l’imprimerie au Maroc, au choix porté sur la lithographie pour l’impression des livres, la perception des Marocains vis-à-vis de l’art de l’écriture moderne, et le rôle de l’imprimerie comme un outil de diffusion du savoir et d’enrichissement du dialogue civilisationnel, à l’instar de l’Europe et des pays de l’Orient, ainsi que les implications de l'impression au Maroc.
Dans une déclaration à la presse, Mme Guendouz a souligné que cette conférence a été l'occasion de mettre l'accent sur l'histoire de l'imprimerie, depuis son introduction au Maroc en 1864 jusqu'au 1912, précisant que l'imprimerie fut introduite par un Cadi de Taroudant et installée à Meknès avant d'être transférée à Fès.
«J'ai également évoqué dans ma présentation les causes du retard de l'introduction de l'imprimerie au Maroc, notamment ceux d'ordre politique, économique et social, ainsi que la réaction des oulémas marocains face à l'entrée de cette imprimerie au Royaume», a-t-elle précisé, notant que cette imprimerie n'était pas considérée comme un simple instrument d'impression et de production des livres, mais elle avait des implications plus larges, notamment sur les plans politique, social et culturel.
La session d'été de cette édition du Moussem, organisée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, à l'initiative de la Fondation du Forum d'Assilah, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication (département de la Culture) et la commune d’Assilah, est consacrée aux arts plastiques.
Au programme de cette session, qui se poursuivra jusqu'au 27 juillet, figurent plusieurs colloques et conférences, qui réuniront académiciens, artistes et critiques d’art autour de plusieurs questions culturelles.
«Malgré les critiques adressées au livre imprimé marocain, souvent qualifié de conservateur et dépourvu d’innovation, son impression a largement favorisé la démocratisation du savoir, le rendant accessible à un public plus large, au-delà de l’élite, comparativement aux manuscrits», a fait savoir Mme Guendouz, relevant que l'impression a joué un rôle crucial dans la diffusion des idées et des connaissances contemporaines, tout en ravivant l’héritage culturel.
Cette avancée, a-t-elle enchaîné, a également permis de présenter au monde la richesse de la culture et de la pensée marocaines, soulignant ainsi la contribution singulière des Marocains à la civilisation du livre islamique.
L'académicienne a, à cet égard, abordé les questions relatives à l'histoire de l'introduction de l’art de l’imprimerie au Maroc, au choix porté sur la lithographie pour l’impression des livres, la perception des Marocains vis-à-vis de l’art de l’écriture moderne, et le rôle de l’imprimerie comme un outil de diffusion du savoir et d’enrichissement du dialogue civilisationnel, à l’instar de l’Europe et des pays de l’Orient, ainsi que les implications de l'impression au Maroc.
Dans une déclaration à la presse, Mme Guendouz a souligné que cette conférence a été l'occasion de mettre l'accent sur l'histoire de l'imprimerie, depuis son introduction au Maroc en 1864 jusqu'au 1912, précisant que l'imprimerie fut introduite par un Cadi de Taroudant et installée à Meknès avant d'être transférée à Fès.
«J'ai également évoqué dans ma présentation les causes du retard de l'introduction de l'imprimerie au Maroc, notamment ceux d'ordre politique, économique et social, ainsi que la réaction des oulémas marocains face à l'entrée de cette imprimerie au Royaume», a-t-elle précisé, notant que cette imprimerie n'était pas considérée comme un simple instrument d'impression et de production des livres, mais elle avait des implications plus larges, notamment sur les plans politique, social et culturel.
La session d'été de cette édition du Moussem, organisée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, à l'initiative de la Fondation du Forum d'Assilah, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication (département de la Culture) et la commune d’Assilah, est consacrée aux arts plastiques.
Au programme de cette session, qui se poursuivra jusqu'au 27 juillet, figurent plusieurs colloques et conférences, qui réuniront académiciens, artistes et critiques d’art autour de plusieurs questions culturelles.