Une atmosphère particulière s’impose ce 13 février à l’Institut Royal pour la Recherche sur l’Histoire du Maroc. Les notes mélodieuses d’un ‘ûd Ramal, les envolées vocales des chanteuses et les conversations animées des passionnés venus de divers horizons créent un bain sonore envoûtant. Loin d’être une simple rencontre académique, cet événement international sur «la musique et le chant dans la tradition maroco-andalouse», organisé par l’Institut académique des arts, la Chaire Al-Andalus de l’Académie du Royaume du Maroc en partenariat avec l’ambassade d’Espagne au Maroc, est une véritable immersion dans un héritage musical séculaire qui continue d’inspirer musiciens et chercheurs.
Durant trois jours, du 13 au 15 février, les couloirs et salles de l’Institut accueillent experts, luthiers, musiciens et musicologues venus du Maroc, d’Espagne et d’ailleurs pour explorer la richesse et la complexité de cet art. Tables rondes, ateliers et concerts rythment cette célébration de la tradition maroco-andalouse, où chaque discussion semble être ponctuée d’une mélodie intemporelle.
L’exposition propose un voyage dans le temps à travers une quarantaine d’instruments traditionnels : cordes frottées, cordes pincées et percussions. Parmi eux, le ‘ûd Ramal occupe une place de choix, témoignant de son importance historique et de sa réhabilitation au fil des années. En 1999, il a été restauré et étudié par Christian Rault dans le cadre de l’opération «1999, année du Maroc en France», avant d’être reconstruit et réintégré en 2010 grâce à la collaboration du luthier espagnol Carlos Paniagua et du musicien marocain Omar Metioui. Ce travail minutieux a été soutenu par l’AECID, un projet de coopération culturelle entre l’Espagne et le Maroc, ainsi que par l’association «Confluences Musicales», qui ont efficacement contribué à la préservation de cet héritage musical précieux.
Les visiteurs ont ainsi l’opportunité d’admirer des pièces uniques et d’échanger avec des artisans perpétuant un savoir-faire ancestral. Des explications sur les essences de bois utilisées, les techniques de montage et les subtilités acoustiques du ‘ûd Ramal fascinent autant qu’elles instruisent. «Nous avons le devoir de préserver cet art et de le transmettre aux générations futures», confie un maître luthier.
Durant trois jours, du 13 au 15 février, les couloirs et salles de l’Institut accueillent experts, luthiers, musiciens et musicologues venus du Maroc, d’Espagne et d’ailleurs pour explorer la richesse et la complexité de cet art. Tables rondes, ateliers et concerts rythment cette célébration de la tradition maroco-andalouse, où chaque discussion semble être ponctuée d’une mélodie intemporelle.
Entre savoir et transmission
L’un des temps forts de cette rencontre est l’exposition dédiée aux instruments d’al-Âla, qui met particulièrement en lumière le ‘ûd Ramal, un instrument emblématique du patrimoine musical marocain. Véritable symbole de l’identité culturelle du pays, il continue de jouer un rôle central dans l’évolution et la transmission de la musique andalouse à travers diverses initiatives de lutherie et de préservation patrimoniale.L’exposition propose un voyage dans le temps à travers une quarantaine d’instruments traditionnels : cordes frottées, cordes pincées et percussions. Parmi eux, le ‘ûd Ramal occupe une place de choix, témoignant de son importance historique et de sa réhabilitation au fil des années. En 1999, il a été restauré et étudié par Christian Rault dans le cadre de l’opération «1999, année du Maroc en France», avant d’être reconstruit et réintégré en 2010 grâce à la collaboration du luthier espagnol Carlos Paniagua et du musicien marocain Omar Metioui. Ce travail minutieux a été soutenu par l’AECID, un projet de coopération culturelle entre l’Espagne et le Maroc, ainsi que par l’association «Confluences Musicales», qui ont efficacement contribué à la préservation de cet héritage musical précieux.
Les visiteurs ont ainsi l’opportunité d’admirer des pièces uniques et d’échanger avec des artisans perpétuant un savoir-faire ancestral. Des explications sur les essences de bois utilisées, les techniques de montage et les subtilités acoustiques du ‘ûd Ramal fascinent autant qu’elles instruisent. «Nous avons le devoir de préserver cet art et de le transmettre aux générations futures», confie un maître luthier.
