Le 3 décembre, au Festival international du film de Marrakech, un hommage vibrant a été rendu à la mémoire de feue Naïma Lamcharki, une grande dame du cinéma marocain, disparue le 5 octobre 2024. Mais au-delà de la tristesse de son absence, c’est un message d’amour, de gratitude et de respect qui a résonné dans les discours de ses amis et proches au Palais des congrès. «Nous t’aimons», ont répété plusieurs d’entre eux, non pas comme un adieu, mais comme un acte de mémoire vivant. Car, bien que Naïma Lamcharki ne soit plus physiquement parmi nous, elle demeure présente à travers les souvenirs, les valeurs qu’elle a transmises, et l'empreinte qu'elle a laissée dans l'univers du cinéma marocain et dans les cœurs de ses proches.
De même, le réalisateur Abderrahman Tazi qui a collaboré avec feue Lamcharki sur plusieurs projets n’a pas seulement rendu hommage à son rôle d'actrice, mais à la manière dont elle a façonné l’âme de ses collègues. «Nous étions proches, et tu avais ce pouvoir de faire sentir à chacun qu’il était important», a-t-il affirmé, comme si feue Lamcharki était toujours à ses côtés, prête à réconforter et à inspirer ceux qui avaient la chance de la connaître. «Naïma savait prendre sous son aile les jeunes actrices, leur offrant conseils et encouragements, et créant un climat de confiance propice à l’épanouissement de chacun» a-t-il confié. Tazi a rappelé non seulement ses qualités d’actrice, mais aussi ses qualités humaines qui faisaient d’elle une personne à la fois généreuse et attentive à ceux qui l'entouraient.
Ses mots sont marqués par la conviction que l’essence de Naïma Lamcharki est bien vivante, que ses gestes, ses conseils, et ses sourires continuent de guider ceux qu’elle a aimés.
«L’exemple que tu incarnes, celui d’une grande dame, dans ta manière de gérer chaque étape du travail avec une humanité remarquable, une bienveillance naturelle, et une capacité à agir avec modestie, sans jamais chercher à imposer ou à dominer», s’est adressé Fatima Khair à l’âme de feue Lamcharki.
Un hommage vibrant et une présence inaltérée
Tout au long de la soirée, les paroles prononcées par ses collègues, amis et proches ont transcendé la simple évocation d’un être disparu. En parlant d'elle, ces voix s’adressaient à Naïma comme si elle était encore là, dans la salle, écoutant attentivement, prête à répondre avec cette sagesse et cette bienveillance qui la caractérisaient. Le réalisateur Mohamed Mouftakir, en évoquant leur complicité sur le tournage de «L'automne des pommiers», n’a pas parlé d’un passé révolu, mais d’une relation qui perdure dans le temps. «Naïma, tu sais à quel point j’ai apprécié ta générosité, ton esprit de solidarité», a-t-il dit, comme s’il lui parlait directement, conscient qu’elle le comprendrait toujours. Ému, il se souvient de la capacité de cette grande actrice à comprendre l’histoire dans son ensemble, plutôt que de se concentrer uniquement sur son personnage. Pour lui, «l’automne des pommiers» restera à jamais le symbole de leur collaboration, d'une rencontre entre l’artiste et le réalisateur qui a transcendé le cadre professionnel pour se transformer en une amitié profonde. Mouftakir a également salué l’engagement de Naïma lorsqu’elle a décidé de renoncer à son salaire pour soutenir le film, un geste de solidarité et de dévouement qui en dit long sur sa grandeur d'âme.De même, le réalisateur Abderrahman Tazi qui a collaboré avec feue Lamcharki sur plusieurs projets n’a pas seulement rendu hommage à son rôle d'actrice, mais à la manière dont elle a façonné l’âme de ses collègues. «Nous étions proches, et tu avais ce pouvoir de faire sentir à chacun qu’il était important», a-t-il affirmé, comme si feue Lamcharki était toujours à ses côtés, prête à réconforter et à inspirer ceux qui avaient la chance de la connaître. «Naïma savait prendre sous son aile les jeunes actrices, leur offrant conseils et encouragements, et créant un climat de confiance propice à l’épanouissement de chacun» a-t-il confié. Tazi a rappelé non seulement ses qualités d’actrice, mais aussi ses qualités humaines qui faisaient d’elle une personne à la fois généreuse et attentive à ceux qui l'entouraient.
Ses mots sont marqués par la conviction que l’essence de Naïma Lamcharki est bien vivante, que ses gestes, ses conseils, et ses sourires continuent de guider ceux qu’elle a aimés.
Une femme d’engagement et de dévouement
L’actrice Fatima Khair, une autre grande voix du cinéma marocain, a également salué l’exceptionnelle humanité de Naïma Lamcharki. Elle se souvient de leur travail ensemble, soulignant la capacité de la grande actrice à aller au-delà de l’aspect technique pour s’impliquer profondément dans l’âme de ses personnages. Elle a parlé de sa bienveillance naturelle et de sa capacité à mettre à l’aise toute personne en sa présence, créant une atmosphère de camaraderie et d’entraide qui dépassait les simples relations professionnelles.«L’exemple que tu incarnes, celui d’une grande dame, dans ta manière de gérer chaque étape du travail avec une humanité remarquable, une bienveillance naturelle, et une capacité à agir avec modestie, sans jamais chercher à imposer ou à dominer», s’est adressé Fatima Khair à l’âme de feue Lamcharki.