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Étoile d’Or du dernier Festival international du film de Marrakech, «Kadib Abyad» (La Mère de tous les mensonges) a marqué un tournant historique dans le cinéma marocain en remportant le Prix de la mise en scène dans la section «Un Certain Regard» au Festival de Cannes ainsi que «L’Oeil d’or» du meilleur documentaire. En représentant le Maroc, le film couronne son beau parcours à l’international par une mention sur la short-list des 15 films retenus par l’Académie des Oscars pour la catégorie du «Meilleur film international».
La Cinémathèque de Tanger accompagne la sortie de ce film en salles nationales. «La Mère de tous les mensonges» mêle d’une façon ingénieuse des moments personnels et d’autres marquants l’Histoire du Maroc. La jeune réalisatrice a mené dans ce documentaire une quête intime et collective. Elle nous guide au sein d’un tissu de mensonges familiaux et une recherche de la vérité. Asmae El Moudir, fille et cinéaste, oscille entre histoire nationale et histoire personnelle pour raconter les émeutes du pain en 1981 et montrer comment cet événement est relié à la société marocaine contemporaine.
Asmae El Moudir a pris 10 ans pour bien faire mûrir ce film et réunir l’archive nécessaire à sa production. Elle a réfléchi à tous les détails, notamment le décor. C’est ainsi qu’elle a créé son laboratoire où elle a amené tous ses personnages. El Moudir a choisi d’utiliser des figurines, pour éviter à ses vrais personnages de se déplacer et de raconter leur passé dans des endroits publics. Ces figurines, notamment celle de sa grand-mère, qui a une place centrale dans le récit, la suivent partout, honorant ainsi la mémoire de personnes qui portent en elles l’Histoire du Maroc.
Asmae El Moudir est née à Salé, au Maroc, en 1990. Réalisatrice, scénariste et productrice, elle a étudié à la Fémis à Paris, possède un master en production de l’Institut supérieur d’information et de communication de Rabat, une licence de cinéma documentaire de l’Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan et est diplômée de l’ISCA (Institut spécialisé du cinéma et de l’audiovisuel). Elle a réalisé des documentaires pour la SNRT (Société nationale de radiodiffusion et de télévision), «Al Jazeera Documentary», la «BBC» et «Al Araby TV». Après plusieurs courts métrages, elle a réalisé, en 2020, «La Carte postale» sélectionné à l’IDFA (Festival international du film documentaire d’Amsterdam) et au Festival international du film de Marrakech, puis, en 2023, «La Mère de tous les mensonges».
La Cinémathèque de Tanger accompagne la sortie de ce film en salles nationales. «La Mère de tous les mensonges» mêle d’une façon ingénieuse des moments personnels et d’autres marquants l’Histoire du Maroc. La jeune réalisatrice a mené dans ce documentaire une quête intime et collective. Elle nous guide au sein d’un tissu de mensonges familiaux et une recherche de la vérité. Asmae El Moudir, fille et cinéaste, oscille entre histoire nationale et histoire personnelle pour raconter les émeutes du pain en 1981 et montrer comment cet événement est relié à la société marocaine contemporaine.
Asmae El Moudir a pris 10 ans pour bien faire mûrir ce film et réunir l’archive nécessaire à sa production. Elle a réfléchi à tous les détails, notamment le décor. C’est ainsi qu’elle a créé son laboratoire où elle a amené tous ses personnages. El Moudir a choisi d’utiliser des figurines, pour éviter à ses vrais personnages de se déplacer et de raconter leur passé dans des endroits publics. Ces figurines, notamment celle de sa grand-mère, qui a une place centrale dans le récit, la suivent partout, honorant ainsi la mémoire de personnes qui portent en elles l’Histoire du Maroc.
Asmae El Moudir est née à Salé, au Maroc, en 1990. Réalisatrice, scénariste et productrice, elle a étudié à la Fémis à Paris, possède un master en production de l’Institut supérieur d’information et de communication de Rabat, une licence de cinéma documentaire de l’Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan et est diplômée de l’ISCA (Institut spécialisé du cinéma et de l’audiovisuel). Elle a réalisé des documentaires pour la SNRT (Société nationale de radiodiffusion et de télévision), «Al Jazeera Documentary», la «BBC» et «Al Araby TV». Après plusieurs courts métrages, elle a réalisé, en 2020, «La Carte postale» sélectionné à l’IDFA (Festival international du film documentaire d’Amsterdam) et au Festival international du film de Marrakech, puis, en 2023, «La Mère de tous les mensonges».
