Le parti du Mouvement populaire veut assurer une meilleure protection du patrimoine du Maroc. Dans une proposition de loi déposée récemment par son groupe parlementaire à la Chambre des conseillers, le parti propose de créer une agence spécialisée dans la valorisation et la protection du patrimoine matériel et immatériel du Maroc.
Dans sa note introductive, le texte indique que cette initiative est dictée par la nécessité de protéger la richesse et la pluralité de notre pays, particulièrement son patrimoine matériel et immatériel et sa diversité culturelle qui reflètent sa profondeur historique et civilisationnelle. L’initiative s’inspire également des Hautes Orientations Royales exprimées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le Discours prononcé à l’occasion du 15e anniversaire de la célébration de la Fête du Trône le 30 juillet 2014. Discours dans lequel le Souverain avait insisté sur l’importance du capital immatériel et sa contribution à la richesse générale du pays et son importance dans la consolidation du modèle de développement global.
La proposition de loi s’appuie également sur les dispositions de la Constitution, qui a posé les jalons d’un nouveau modèle identitaire fondé sur la diversité linguistique et culturelle et la multiplicité des composantes civilisationnelles et historiques de la personnalité marocaine, ainsi que sur le contenu de la loi n°22-80 relative à la conservation des monuments historiques et des sites, des inscriptions et des objets d'art et d'antiquité.
Dans sa note introductive, le texte indique que cette initiative est dictée par la nécessité de protéger la richesse et la pluralité de notre pays, particulièrement son patrimoine matériel et immatériel et sa diversité culturelle qui reflètent sa profondeur historique et civilisationnelle. L’initiative s’inspire également des Hautes Orientations Royales exprimées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le Discours prononcé à l’occasion du 15e anniversaire de la célébration de la Fête du Trône le 30 juillet 2014. Discours dans lequel le Souverain avait insisté sur l’importance du capital immatériel et sa contribution à la richesse générale du pays et son importance dans la consolidation du modèle de développement global.
La proposition de loi s’appuie également sur les dispositions de la Constitution, qui a posé les jalons d’un nouveau modèle identitaire fondé sur la diversité linguistique et culturelle et la multiplicité des composantes civilisationnelles et historiques de la personnalité marocaine, ainsi que sur le contenu de la loi n°22-80 relative à la conservation des monuments historiques et des sites, des inscriptions et des objets d'art et d'antiquité.
Une agence sous la tutelle de l’État pour une meilleure protection du patrimoine national
Le texte, qui met en garde contre les menaces qui pèsent sur le patrimoine national avec ses spécificités culturelles et urbaines, ses dimensions symboliques et ses spécificités territoriales, propose la création d’un établissement public dénommé l’Agence pour la valorisation et la protection du patrimoine matériel et immatériel du Maroc. Selon le texte, l’Agence devra être dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière, et devra avoir également pour mission la protection du patrimoine culturel matériel et immatériel dans toutes les régions du Royaume du Maroc.
La proposition de loi prévoit par ailleurs que cette instance soit placée sous la tutelle de l’État afin de garantir que ses différents organes respectent les dispositions de la présente loi, notamment en ce qui concerne les missions qui leur sont confiées, et d’assurer, d’une manière générale, l’application des textes législatifs et réglementaires s’y rapportant. La proposition de loi suggère également que l’agence soit soumise au contrôle financier de l’État imposé aux établissements publics.
S’agissant des missions de cette future instance, la loi propose que cette dernière élabore des études prospectives dans le but de tracer les orientations relatives à la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel, et tout ce qui touche à l’identité et à la diversité culturelle du Maroc. Le texte propose également que l’agence accompagne le ministère de la Culture, les régions et les établissements publics, notamment les musées du Royaume, dans tout ce qui concerne la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel en leur fournissant les conseils et l’assistance nécessaires dans ce cadre.
La proposition de loi prévoit par ailleurs que cette instance soit placée sous la tutelle de l’État afin de garantir que ses différents organes respectent les dispositions de la présente loi, notamment en ce qui concerne les missions qui leur sont confiées, et d’assurer, d’une manière générale, l’application des textes législatifs et réglementaires s’y rapportant. La proposition de loi suggère également que l’agence soit soumise au contrôle financier de l’État imposé aux établissements publics.
S’agissant des missions de cette future instance, la loi propose que cette dernière élabore des études prospectives dans le but de tracer les orientations relatives à la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel, et tout ce qui touche à l’identité et à la diversité culturelle du Maroc. Le texte propose également que l’agence accompagne le ministère de la Culture, les régions et les établissements publics, notamment les musées du Royaume, dans tout ce qui concerne la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel en leur fournissant les conseils et l’assistance nécessaires dans ce cadre.