Du 12 avril au 5 juillet 2025, la Fondation Montresso accueillera dans sa salle des casques la restitution du projet «Décloisonnement» porté par l’artiste sénégalais Sambou Diouf. Ce rendez-vous artistique met en lumière une œuvre en constante mutation, façonnée dans l’intimité de l’atelier, que l’artiste considère comme un véritable laboratoire d’expérimentation.
Sambou Diouf ne part pas d’un discours théorique ni d’un concept figé. Il laisse plutôt les matériaux et les gestes guider son processus créatif. C’est à travers cette approche intuitive qu’il bâtit progressivement un univers visuel singulier, peuplé de figures anthropomorphes étranges, à la fois archaïques et proches, qui brouillent volontairement les frontières entre animalité et humanité. Ce grand «imagier» interroge la continuité du vivant et la perméabilité des formes.
Pendant plus de dix ans, Sambou Diouf a fréquenté avec assiduité l’atelier d’Abdoulaye N’doye, son mentor, avant d’intégrer tardivement l’École des Beaux-Arts de Dakar, dont il est diplômé en 2011. Son atelier est devenu un lieu de vie, un espace d’élaboration personnelle et artistique, où il donne forme à une réflexion profonde sur la nature humaine. Ses œuvres, telles des puzzles poétiques, explorent les fragilités et les tensions qui nous traversent, dans une société en constante reconfiguration.
Avec humour, tendresse ou gravité, il fait surgir des drôles de personnages anthropomorphes et primitifs, bizarres et familiers. À travers eux, l’artiste aborde des questions universelles : la solidarité, la spiritualité, la part d’enfance et les archétypes culturels.
Le «Jardin Rouge», atelier de résidence de la Fondation Montresso, est un lieu que l’artiste affectionne particulièrement. Il y travaille avec des matériaux hétéroclites – papiers, plastiques, emballages – et tire profit des moindres textures et aspérités de ses supports. Il utilise notamment le brou de noix, les pastels et les pigments naturels pour composer ses formes. Ces fragments sont ensuite réassemblés comme autant de strates d’un palimpseste visuel.
Ni contes, ni fables, les œuvres de Sambou Diouf sont des voyages contemporains et populaires vers d’autres dialectes, d’autres traditions, où les corps physiques, sociaux et politiques interrogent ce que nous sommes, nous pensons et nous vivons.
Ses œuvres se lisent comme des allégories contemporaines, où l’indicible trouve un langage visuel puissant. Elles témoignent d’un monde social traversé par des mutations profondes, perçues autant par le corps que par l’esprit.
Depuis sa première exposition à l’OFF de la Biennale de Dakar en 2012, Sambou Diouf a vu son travail rayonner à l’international : aux États-Unis, en Belgique, en France, aux Pays-Bas ou encore au Sénégal. Ses œuvres font partie de collections prestigieuses telles que celles de l’État sénégalais, de Jom Collection ou de Batra Collection. En 2024, il a également participé au programme «In-Discipline» de la Fondation Montresso.
Avec «Décloisonnement», Sambou Diouf continue de tracer un chemin singulier dans le paysage de l’art contemporain, entre poésie visuelle, spiritualité et engagement. Son œuvre, nourrie de traditions et de ruptures, incarne une parole artistique féconde, qui invite à penser autrement notre rapport au vivant, au sacré et à nous-mêmes.
Sambou Diouf ne part pas d’un discours théorique ni d’un concept figé. Il laisse plutôt les matériaux et les gestes guider son processus créatif. C’est à travers cette approche intuitive qu’il bâtit progressivement un univers visuel singulier, peuplé de figures anthropomorphes étranges, à la fois archaïques et proches, qui brouillent volontairement les frontières entre animalité et humanité. Ce grand «imagier» interroge la continuité du vivant et la perméabilité des formes.
Pendant plus de dix ans, Sambou Diouf a fréquenté avec assiduité l’atelier d’Abdoulaye N’doye, son mentor, avant d’intégrer tardivement l’École des Beaux-Arts de Dakar, dont il est diplômé en 2011. Son atelier est devenu un lieu de vie, un espace d’élaboration personnelle et artistique, où il donne forme à une réflexion profonde sur la nature humaine. Ses œuvres, telles des puzzles poétiques, explorent les fragilités et les tensions qui nous traversent, dans une société en constante reconfiguration.
Avec humour, tendresse ou gravité, il fait surgir des drôles de personnages anthropomorphes et primitifs, bizarres et familiers. À travers eux, l’artiste aborde des questions universelles : la solidarité, la spiritualité, la part d’enfance et les archétypes culturels.
Le «Jardin Rouge», atelier de résidence de la Fondation Montresso, est un lieu que l’artiste affectionne particulièrement. Il y travaille avec des matériaux hétéroclites – papiers, plastiques, emballages – et tire profit des moindres textures et aspérités de ses supports. Il utilise notamment le brou de noix, les pastels et les pigments naturels pour composer ses formes. Ces fragments sont ensuite réassemblés comme autant de strates d’un palimpseste visuel.
Ni contes, ni fables, les œuvres de Sambou Diouf sont des voyages contemporains et populaires vers d’autres dialectes, d’autres traditions, où les corps physiques, sociaux et politiques interrogent ce que nous sommes, nous pensons et nous vivons.
Ses œuvres se lisent comme des allégories contemporaines, où l’indicible trouve un langage visuel puissant. Elles témoignent d’un monde social traversé par des mutations profondes, perçues autant par le corps que par l’esprit.
Depuis sa première exposition à l’OFF de la Biennale de Dakar en 2012, Sambou Diouf a vu son travail rayonner à l’international : aux États-Unis, en Belgique, en France, aux Pays-Bas ou encore au Sénégal. Ses œuvres font partie de collections prestigieuses telles que celles de l’État sénégalais, de Jom Collection ou de Batra Collection. En 2024, il a également participé au programme «In-Discipline» de la Fondation Montresso.
Avec «Décloisonnement», Sambou Diouf continue de tracer un chemin singulier dans le paysage de l’art contemporain, entre poésie visuelle, spiritualité et engagement. Son œuvre, nourrie de traditions et de ruptures, incarne une parole artistique féconde, qui invite à penser autrement notre rapport au vivant, au sacré et à nous-mêmes.