La galerie d’art L’Atelier 21 participe à la 6ᵉ édition de la foire d’art contemporain africain 1-54, qui se déroule jusqu’au 2 février à La Mamounia, Marrakech.
Cette foire, véritable plateforme mondiale pour l’art contemporain africain et de la diaspora, réunit des galeries du continent africain ainsi que d’autres régions du monde. L’Atelier 21 présente des œuvres d’artistes talentueux tels que M’barek Bouhchichi (Maroc), Margaux Derhy (Maroc), Safaa Erruas (Maroc), Najia Mehadji (Maroc), et Malick Welli (Sénégal).
À travers des portraits peints sur des fonds réalisés directement sur des feuilles de caoutchouc, M’barek Bouhchichi propose une réflexion puissante sur l’invisibilisation des corps noirs dans la société marocaine. Ce médium, riche en histoire, amplifie le message de l’artiste, qui redonne une présence souveraine aux visages, tout en déconstruisant les perceptions sociales et raciales du corps fragmenté. L'œuvre de Bouhchichi interroge ainsi le rapport complexe de la société marocaine avec l’africanité, en donnant à voir des figures clés de cette communauté.
Margaux Derhy, quant à elle, intègre la broderie à sa pratique artistique pour métamorphoser les figures d’anciennes photographies familiales en un univers merveilleux, chargé de souvenirs et de poésie. En 2022, elle fonde «Massa Stories», un atelier collectif réunissant dix femmes amazighes pour broder des images inspirées de ses récits familiaux, renforçant ainsi les liens culturels et communautaires à travers une dynamique créative et collective.
Dans un univers dominé par la couleur blanche, Safaa Erruas élabore des œuvres sur papier et des installations qui interrogent la migration, perçue à la fois comme un voyage intime et collectif. Ses gestes minutieux et ritualisés nous invitent à réfléchir sur les frontières fragiles et tranchantes qui façonnent les vies humaines, tout en offrant une dimension poétique et poignante à son travail.
Depuis les années 1980, Najia Mehadji explore la rencontre entre art contemporain et art islamique à travers des formes géométriques et florales. Dans sa série Rosebud, l’artiste réinvente la rose, symbole d’offrande et d’amour, en une gestuelle dynamique et fluide qui s’épanouit dans l’intensité du moment, avec une peinture vibrante et un large pinceau sur ses toiles monochromes.
Enfin, Malick Welli, photographe et artiste sénégalais, explore la dualité, la spiritualité et l’identité à travers des œuvres où mémoire, histoire et enjeux contemporains se rencontrent. Sa série «Forgotten Paradise : Passage», réalisée en collaboration avec Charlotte Brathwaite, aborde l’histoire des populations déplacées par la traite transatlantique. Ces photographies poignantes, empreintes de poésie, transforment un héritage traumatique en un espace de guérison, à travers des symboles comme l’eau, le vol d’oiseaux et des gestes rituels.
Cette foire, véritable plateforme mondiale pour l’art contemporain africain et de la diaspora, réunit des galeries du continent africain ainsi que d’autres régions du monde. L’Atelier 21 présente des œuvres d’artistes talentueux tels que M’barek Bouhchichi (Maroc), Margaux Derhy (Maroc), Safaa Erruas (Maroc), Najia Mehadji (Maroc), et Malick Welli (Sénégal).
À travers des portraits peints sur des fonds réalisés directement sur des feuilles de caoutchouc, M’barek Bouhchichi propose une réflexion puissante sur l’invisibilisation des corps noirs dans la société marocaine. Ce médium, riche en histoire, amplifie le message de l’artiste, qui redonne une présence souveraine aux visages, tout en déconstruisant les perceptions sociales et raciales du corps fragmenté. L'œuvre de Bouhchichi interroge ainsi le rapport complexe de la société marocaine avec l’africanité, en donnant à voir des figures clés de cette communauté.
Margaux Derhy, quant à elle, intègre la broderie à sa pratique artistique pour métamorphoser les figures d’anciennes photographies familiales en un univers merveilleux, chargé de souvenirs et de poésie. En 2022, elle fonde «Massa Stories», un atelier collectif réunissant dix femmes amazighes pour broder des images inspirées de ses récits familiaux, renforçant ainsi les liens culturels et communautaires à travers une dynamique créative et collective.
Dans un univers dominé par la couleur blanche, Safaa Erruas élabore des œuvres sur papier et des installations qui interrogent la migration, perçue à la fois comme un voyage intime et collectif. Ses gestes minutieux et ritualisés nous invitent à réfléchir sur les frontières fragiles et tranchantes qui façonnent les vies humaines, tout en offrant une dimension poétique et poignante à son travail.
Depuis les années 1980, Najia Mehadji explore la rencontre entre art contemporain et art islamique à travers des formes géométriques et florales. Dans sa série Rosebud, l’artiste réinvente la rose, symbole d’offrande et d’amour, en une gestuelle dynamique et fluide qui s’épanouit dans l’intensité du moment, avec une peinture vibrante et un large pinceau sur ses toiles monochromes.
Enfin, Malick Welli, photographe et artiste sénégalais, explore la dualité, la spiritualité et l’identité à travers des œuvres où mémoire, histoire et enjeux contemporains se rencontrent. Sa série «Forgotten Paradise : Passage», réalisée en collaboration avec Charlotte Brathwaite, aborde l’histoire des populations déplacées par la traite transatlantique. Ces photographies poignantes, empreintes de poésie, transforment un héritage traumatique en un espace de guérison, à travers des symboles comme l’eau, le vol d’oiseaux et des gestes rituels.