Menu
Search
Jeudi 19 Juin 2025
S'abonner
close

Le Festival On Marche de retour du 4 au 12 avril à Marrakech

Depuis sa création, «On Marche» s’est imposé comme un rendez-vous incontournable pour la danse contemporaine au Maroc et bien au-delà. Pour sa 18ᵉ édition, le Festival affirme plus que jamais son engagement en faveur de la transmission et du dialogue entre les cultures. Entre soutien aux jeunes chorégraphes, nouvelles collaborations et ouverture sur l’Afrique, «On Marche 2025» promet une programmation ambitieuse, où la danse devient un espace de rencontre, de réflexion et d’espoir.

No Image
La 18ᵉ édition du Festival international de danse contemporaine «On Marche» revient à Marrakech du 4 au 12 avril 2025. Cette édition, marquant un tournant dans la maturité de l’événement, mettra en lumière quatre valeurs essentielles : espoir, jeunesse, public et Afrique.

Avec toujours autant d’enthousiasme, Taoufiq Izeddiou, fondateur et directeur du Festival, annonce une programmation riche et diversifiée. Comme à chaque édition, la danse investira la ville à travers des représentations, projections, débats, master classes et performances. Les amateurs de danse contemporaine auront l’occasion de découvrir des créations venues du Maroc, mais aussi de Belgique, France, Tunisie, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Espagne et Liban. Une ouverture sur le monde qui s’accompagne d’un engagement pour rendre la danse accessible, avec des spectacles gratuits.

Nouveaux partenariats, nouvelles perspectives

Depuis sa création, «On Marche» s’est imposé comme un acteur majeur de la reconnaissance de la danse contemporaine au Maroc. Cette dynamique franchit une nouvelle étape en 2025 avec la signature d’une convention de trois ans entre le festival et le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication. Selon Taoufiq Izeddiou, cet accord ouvre de nouvelles perspectives pour la création chorégraphique au Maroc et confirme la confiance accordée à «On Marche» dans sa mission de transmission.

Un autre partenariat de taille voit également le jour avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, permettant à trois artistes belges de présenter leurs créations pour la première fois au Maroc. Un échange culturel qui enrichit la scène chorégraphique locale. «Nourrir la danse ici, c’est aussi l’ouvrir aux regards et aux influences d’ailleurs», souligne Taoufiq Izeddiou.

L’engagement du Festival envers la jeune génération de chorégraphes ne cesse de se renforcer. À travers «Nafass – On Marche», première école dédiée à la pensée pour les arts chorégraphiques au Maroc, plusieurs initiatives voient le jour, notamment le Prix «Taklif». Créé il y a trois ans, ce programme accompagne de jeunes talents dans leurs premières créations, leur offrant des résidences artistiques au Maroc et à l’international. Cette année, les lauréats des éditions 2023 et 2024 présenteront leurs spectacles. «Devenu un rendez-vous attendu, “Taklif” insuffle un élan nécessaire et encourage les jeunes danseurs et danseuses à prendre leur place, à faire entendre leurs corps, leurs voix, leurs imaginaires.», souligne Taoufiq Izeddiou.

Autre nouveauté majeure : le lancement d’un programme de formation en danse de trois ans à la Fondation Dar Bellarj, dans le cadre de l’école Nafass, destiné à une trentaine d’adolescents. Ce parcours débute avec le chorégraphe Bernardo Montet, qui les a encadrés durant un atelier d’un mois. Une première création, intitulée «Melach, le sel des étoiles. Opus 1» (France/Maroc), sera présentée le 9 avril à 17 h à la Fondation Dar Bellarj.

Fidèle à sa vocation de rendre la danse contemporaine accessible à tous, «On Marche» reconduit son projet participatif permettant aux amateurs de se joindre aux performances. Cette année, c’est avec le chorégraphe français Olivier Dubois que 70 danseurs et non-danseurs investiront la place Jemaâ El Fna, le samedi 12 avril, à 16 h et 18 h, pour un le spectacle «Parade».

L’Afrique au cœur de la programmation

L’ouverture de «On Marche» au monde se prolonge naturellement vers le continent africain, qui occupe une place centrale dans la programmation de cette année. Plus qu’un simple ancrage géographique, c’est une véritable connexion avec les réalités artistiques, sociales et culturelles de l’Afrique contemporaine que défend «On Marche».

«Depuis Marrakech, “On Marche” défend une vision de la danse qui dépasse les frontières et qui dialogue avec les réalités de l’Afrique contemporaine», souligne Taoufiq Izeddiou. L’édition 2025 mettra en avant des créations portées par des chorégraphes africains, dont Oulouy («Black», Espagne/Côte d’Ivoire, 7 avril, ESAV – École supérieure des arts visuels) et Salia Sanou («Trois fois seul», Burkina Faso, 8 avril, Es-Saadi Marrakech Resort).

Autre moment fort : la présentation de «Danser la Boza», un projet mêlant création chorégraphique et documentaire, porté par Taoufiq Izeddiou et Khalid Mouna. Ce spectacle sera présenté le 10 avril à 16 h 30 à l’Institut français de Marrakech.

Selon Taoufiq Izeddiou, l’espoir demeure le moteur de cette édition. «L’espoir que la danse continue d’être une force de transformation, un lieu de liberté, un souffle vital. Dans un monde en perpétuel mouvement, la danse nous rappelle à notre présence, à notre puissance d’agir, à notre capacité à réinventer».
Lisez nos e-Papers