Lors de cet événement grandiose, destiné à «célébrer les cultures du continent africain et des diasporas africaines à travers le monde», le Maroc a de nouveau brillé au siège de l’organisation onusienne avec une riche programmation culturelle mettant en avant autant la diversité et la richesse du patrimoine ancestral du Royaume que ses ramifications et racines africaines.
«Le Maroc est fier d’être là aujourd’hui» pour célébrer l’Afrique, a affirmé l'ambassadeur délégué permanent du Royaume auprès de l’Unesco, Samir Addahre, dans une déclaration à la «MAP» en marge des festivités marquant la célébration de cette journée, mêlant débat, intermèdes culturels et dégustation de mets africains.
«L’Afrique c’est notre continent. Nous sommes profondément ancrés dans cette culture africaine», a ajouté le diplomate marocain qui rappelle que le Royaume «est très actif dans le cadre notamment de ce réseau de culture africaine et afro-descendante, à travers les événements que nous organisons et nous accompagnons».
Pour M. Addahre, il est important de soutenir de tels événements qui «révèlent cette identité, cette culture africaine et les valeurs qu’elle porte».
C’est le cas de la JMCA dont la célébration correspond, selon lui, à «une nouvelle réalité dans le continent africain».
«Nous assistons aujourd’hui à l’éveil d’une nouvelle conscience africaine, portée notamment par la jeunesse africaine qui est en demande de respect, de reconnaissance, notamment de son identité», a-t-il relevé, notant que cette jeunesse souhaite que «la perception que les autres font de la culture et l’identité africaines sorte des référentiels coloniaux et postcoloniaux».
D’où la nécessité d’avancer vers «une reconnaissance de l’identité africaine et afro-descendante», selon l’ambassadeur délégué permanent du Royaume qui se félicite de l’initiative de l’Unesco de décréter le 24 janvier «Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante».
En novembre 2019, la Conférence générale de l’Unesco avait déclaré, à l’occasion de sa 40ᵉ session, le 24 janvier «Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante (JMCA)», suite à un projet de résolution présenté par le Togo et soutenu par beaucoup d’États membres, dont le Maroc.
La conférence avait rappelé alors l’importance de la culture africaine et afro-descendante notamment pour le développement du continent africain et pour l’humanité dans son ensemble, a souligné la Présidente de la 42ᵉ session de la Conférence générale de l'Unesco, Simona-Mirela Miculescu, lors de la cérémonie d’ouverture de l’édition 2025 de la JMCA, placée sous le thème «Préserver et promouvoir les héritages ancestraux : un élan de fraternité intergénérationnelle».
À ses yeux, cet héritage, dans sa richesse et sa diversité, est «une source de sagesse, de créativité et de résilience», porteur de «valeurs universelles qui favorisent la paix, la cohésion sociale et le développement humain», et doit de ce fait être «une source d’inspiration pour nous tous».
Emboîtant le pas à l’ensemble des intervenants ayant pris la parole lors de cette séance inaugurale, qui s’est déroulée en présence de plusieurs diplomates accrédités auprès de l’Unesco, Mme Miculescu a souligné l’importance de la transmission de la culture africaine et afro-descendante et de créer des ponts entre les générations passées et futures, notamment à travers l’éducation, estimant que la célébration de la JMCA permet d'assurer la pérennité des patrimoines culturels en faveur d’un «dialogue intergénérationnel».
Un appel a été lancé à cette occasion à tous les États pour s’approprier la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante.
Outre l’aspect festif de la manifestation dont la séquence musicale a été lancée aux rythmes joyeux de la Dakka Marrakchia en parfaite harmonie avec les autres sonorités africaines, la journée a été en effet marquée par un panel pour approfondir la réflexion sur ce sujet.
Le panéliste marocain Ismail Daoud, communicant spécialiste de l’Afrique, a représenté la jeunesse africaine lors de cet échange, où il a souligné l’importance de s’approprier le récit de l’Afrique, se disant convaincu que la culture est «un instrument de puissance autant que l’économie ou le commerce».
«Nous parlons souvent de guerre économique, de compétition féroce entre les grandes puissances pour le contrôle des ressources et des marchés. Mais ce que nous devons comprendre aujourd’hui, c’est que nous sommes également engagés dans une guerre culturelle, une bataille mondiale pour imposer des récits, des valeurs et des imaginaires collectifs», a-t-il dit.
Et de conclure que l'Afrique «ne peut pas se permettre d’être spectatrice dans cette guerre des récits. Elle doit s’imposer comme une puissance culturelle influente, capable de défendre et de promouvoir son identité sur la scène mondiale».
La journée a été, par ailleurs, marquée par l’annonce des lauréats du prix JMCA-Kékéli 2025 décerné à des personnalités œuvrant pour la promotion de la culture, le rapprochement et la paix entre les peuples.
La Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante représente une occasion pour le Groupe Afrique de l’Unesco, les pays à fortes communautés d’afro-descendants et les autres partenaires de promouvoir les contributions des Africains et des Afro-Descendants à l’évolution du monde.
L’événement vise, à cet égard, quatre objectifs : «Mettre en valeur les cultures africaines et afro-descendantes», «Mobiliser et sensibiliser la diaspora africaine sur le renouveau du panafricanisme et les valeurs de la culture africaine porteuses de paix», «Lancer un appel pour une appropriation de la JMCA par tous les États», et «Célébrer la culture en tant que lieu de rencontres et ciment de la fraternelle universelle».
À rappeler que le Royaume, en appui aux Cités et Gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLUA) et le réseau africain des promoteurs et entrepreneurs culturels (RAPEC), avait commémoré la JMCA 2023 à Rabat à travers plusieurs activités.
«Le Maroc est fier d’être là aujourd’hui» pour célébrer l’Afrique, a affirmé l'ambassadeur délégué permanent du Royaume auprès de l’Unesco, Samir Addahre, dans une déclaration à la «MAP» en marge des festivités marquant la célébration de cette journée, mêlant débat, intermèdes culturels et dégustation de mets africains.
Pour M. Addahre, il est important de soutenir de tels événements qui «révèlent cette identité, cette culture africaine et les valeurs qu’elle porte».
C’est le cas de la JMCA dont la célébration correspond, selon lui, à «une nouvelle réalité dans le continent africain».
«Nous assistons aujourd’hui à l’éveil d’une nouvelle conscience africaine, portée notamment par la jeunesse africaine qui est en demande de respect, de reconnaissance, notamment de son identité», a-t-il relevé, notant que cette jeunesse souhaite que «la perception que les autres font de la culture et l’identité africaines sorte des référentiels coloniaux et postcoloniaux».
D’où la nécessité d’avancer vers «une reconnaissance de l’identité africaine et afro-descendante», selon l’ambassadeur délégué permanent du Royaume qui se félicite de l’initiative de l’Unesco de décréter le 24 janvier «Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante».
En novembre 2019, la Conférence générale de l’Unesco avait déclaré, à l’occasion de sa 40ᵉ session, le 24 janvier «Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante (JMCA)», suite à un projet de résolution présenté par le Togo et soutenu par beaucoup d’États membres, dont le Maroc.
La conférence avait rappelé alors l’importance de la culture africaine et afro-descendante notamment pour le développement du continent africain et pour l’humanité dans son ensemble, a souligné la Présidente de la 42ᵉ session de la Conférence générale de l'Unesco, Simona-Mirela Miculescu, lors de la cérémonie d’ouverture de l’édition 2025 de la JMCA, placée sous le thème «Préserver et promouvoir les héritages ancestraux : un élan de fraternité intergénérationnelle».
À ses yeux, cet héritage, dans sa richesse et sa diversité, est «une source de sagesse, de créativité et de résilience», porteur de «valeurs universelles qui favorisent la paix, la cohésion sociale et le développement humain», et doit de ce fait être «une source d’inspiration pour nous tous».
Emboîtant le pas à l’ensemble des intervenants ayant pris la parole lors de cette séance inaugurale, qui s’est déroulée en présence de plusieurs diplomates accrédités auprès de l’Unesco, Mme Miculescu a souligné l’importance de la transmission de la culture africaine et afro-descendante et de créer des ponts entre les générations passées et futures, notamment à travers l’éducation, estimant que la célébration de la JMCA permet d'assurer la pérennité des patrimoines culturels en faveur d’un «dialogue intergénérationnel».
Un appel a été lancé à cette occasion à tous les États pour s’approprier la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante.
Outre l’aspect festif de la manifestation dont la séquence musicale a été lancée aux rythmes joyeux de la Dakka Marrakchia en parfaite harmonie avec les autres sonorités africaines, la journée a été en effet marquée par un panel pour approfondir la réflexion sur ce sujet.
Le panéliste marocain Ismail Daoud, communicant spécialiste de l’Afrique, a représenté la jeunesse africaine lors de cet échange, où il a souligné l’importance de s’approprier le récit de l’Afrique, se disant convaincu que la culture est «un instrument de puissance autant que l’économie ou le commerce».
«Nous parlons souvent de guerre économique, de compétition féroce entre les grandes puissances pour le contrôle des ressources et des marchés. Mais ce que nous devons comprendre aujourd’hui, c’est que nous sommes également engagés dans une guerre culturelle, une bataille mondiale pour imposer des récits, des valeurs et des imaginaires collectifs», a-t-il dit.
Et de conclure que l'Afrique «ne peut pas se permettre d’être spectatrice dans cette guerre des récits. Elle doit s’imposer comme une puissance culturelle influente, capable de défendre et de promouvoir son identité sur la scène mondiale».
La journée a été, par ailleurs, marquée par l’annonce des lauréats du prix JMCA-Kékéli 2025 décerné à des personnalités œuvrant pour la promotion de la culture, le rapprochement et la paix entre les peuples.
La Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante représente une occasion pour le Groupe Afrique de l’Unesco, les pays à fortes communautés d’afro-descendants et les autres partenaires de promouvoir les contributions des Africains et des Afro-Descendants à l’évolution du monde.
L’événement vise, à cet égard, quatre objectifs : «Mettre en valeur les cultures africaines et afro-descendantes», «Mobiliser et sensibiliser la diaspora africaine sur le renouveau du panafricanisme et les valeurs de la culture africaine porteuses de paix», «Lancer un appel pour une appropriation de la JMCA par tous les États», et «Célébrer la culture en tant que lieu de rencontres et ciment de la fraternelle universelle».
À rappeler que le Royaume, en appui aux Cités et Gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLUA) et le réseau africain des promoteurs et entrepreneurs culturels (RAPEC), avait commémoré la JMCA 2023 à Rabat à travers plusieurs activités.