Le Musée du Patrimoine immatériel Jamaâ El-Fna rouvre ses portes après des travaux de réfection et de consolidation réalisés en un temps record. À partir du dimanche 8 octobre, il accueillera les visiteurs et leur offrira une échappée exceptionnelle avec des œuvres de l’artiste Abbès Saladi, l’une des figures éminentes de l’art marocain et enfant de la place Jamaâ El-Fna. Le musée le moins impacté par le séisme accueillera ainsi une exposition temporaire, porteuse d’un message d’espoir et de vie, «Saladi, l’Alchimiste».
«Cette réouverture, qui coïncide avec les Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, est une volonté de la Fondation nationale des musées (FNM) pour redynamiser l’offre culturelle et touristique de Marrakech», indique un communiqué de la FNM. Et de préciser que la Fondation a déployé tous les moyens nécessaires pour embarquer les visiteurs dans un voyage empreint d’imagination et de rêve. Abbès Saladi se révèle être un conteur avec des couleurs dévoilant des récits fantastiques à travers ses peintures, en utilisant des signes et symboles propres à lui et à son univers, tout en se nourrissant de cette place mythique de Jamaâ El-Fna.
Le parcours de l’exposition se décline en trois sections reflétant les trois phases qui caractérisent sa vie artistique. La première section retranscrit la réalité du quotidien observée dans l’entourage de l’artiste, dont les thématiques abordées révèlent un registre qui peut être qualifié de style naïf. La deuxième met en lumière la préoccupation de Saladi pour la composition, qui devient essentielle dans sa démarche et dont le trait s’est beaucoup affiné, ainsi que l’influence orientale de la miniature notamment persane et pharaonique, qui se manifeste comme sa marque distinctive. La dernière phase est celle de sa «maturité artistique», où l’artiste s’abandonne à ses hallucinations et ses délires visuels avec une récurrence de certains motifs comme celui de l’œil ou de la nudité, dont l’ambiguïté sexuelle soulève des questions d’ordre culturel et métaphysique.
«Saladi, l’Alchimiste» représente le commencement d’une série d’expositions, toujours en lien avec la place Jamaâ El-Fna. La réouverture du musée sera également marquée par le dévoilement des plaques commémoratives de Hamid Triki, Juan Goytisolo, Edmond Brion et Auguste Cadet.
«Cette réouverture, qui coïncide avec les Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, est une volonté de la Fondation nationale des musées (FNM) pour redynamiser l’offre culturelle et touristique de Marrakech», indique un communiqué de la FNM. Et de préciser que la Fondation a déployé tous les moyens nécessaires pour embarquer les visiteurs dans un voyage empreint d’imagination et de rêve. Abbès Saladi se révèle être un conteur avec des couleurs dévoilant des récits fantastiques à travers ses peintures, en utilisant des signes et symboles propres à lui et à son univers, tout en se nourrissant de cette place mythique de Jamaâ El-Fna.
Le parcours de l’exposition se décline en trois sections reflétant les trois phases qui caractérisent sa vie artistique. La première section retranscrit la réalité du quotidien observée dans l’entourage de l’artiste, dont les thématiques abordées révèlent un registre qui peut être qualifié de style naïf. La deuxième met en lumière la préoccupation de Saladi pour la composition, qui devient essentielle dans sa démarche et dont le trait s’est beaucoup affiné, ainsi que l’influence orientale de la miniature notamment persane et pharaonique, qui se manifeste comme sa marque distinctive. La dernière phase est celle de sa «maturité artistique», où l’artiste s’abandonne à ses hallucinations et ses délires visuels avec une récurrence de certains motifs comme celui de l’œil ou de la nudité, dont l’ambiguïté sexuelle soulève des questions d’ordre culturel et métaphysique.
«Saladi, l’Alchimiste» représente le commencement d’une série d’expositions, toujours en lien avec la place Jamaâ El-Fna. La réouverture du musée sera également marquée par le dévoilement des plaques commémoratives de Hamid Triki, Juan Goytisolo, Edmond Brion et Auguste Cadet.