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À 19 h 30, il fait encore 36 degrés Celsius et un groupe de gens attend une navette avec la patience de ceux qui savent que le jeu en vaut la chandelle et que la suite ne sera que pur plaisir. Au cours de cette petite attente, ils font connaissance. Ils viennent d’Allemagne, des Pays-Bas, des États-Unis et du Japon. Certains d’entre eux sont des habitués de Marrakech et expliquent alors les différences techniques avec d’autres festivals dans le monde. Ils discutent le line-up et s’accordent à dire que «cela va être incroyable !»
C’est cela l’Oasis Festival, devenu depuis des années un carrefour musical international, incarnant le brassage culturel, en offrant une expérience où les frontières disparaissent au rythme des beats. La huitième édition n’a pas failli à son engagement. Sur scène, des artistes de calibre se sont succédé pour offrir un cocktail sonore sapide et épicé. Dans ce cadre particulier, où les Marocains partagent les mêmes références musicales que leurs homologues étrangers, la musique transcende les cultures.
C’est cela l’Oasis Festival, devenu depuis des années un carrefour musical international, incarnant le brassage culturel, en offrant une expérience où les frontières disparaissent au rythme des beats. La huitième édition n’a pas failli à son engagement. Sur scène, des artistes de calibre se sont succédé pour offrir un cocktail sonore sapide et épicé. Dans ce cadre particulier, où les Marocains partagent les mêmes références musicales que leurs homologues étrangers, la musique transcende les cultures.
Un line-up électrique
Durant trois jours d’affilée, des maîtres des platines se sont relayés sur les scènes du festival, donnant aux festivaliers le choix de déambuler entre les ambiances différentes, ou de se laisser hypnotiser par l’écho lointain de la musique en s’installant dans l’un des espaces joliment aménagés de l’hôtel The Source. Il y en avait vraiment pour tous les goûts.
Dès les premières notes, le DJ/producteur de Manchester, Interplanetary Criminal, a électrisé la foule, transportant les festivaliers dans un voyage à travers la scène garage britannique. Le deuxième jour, Interstellar Funk a emmené l'audience dans une dimension parallèle avec ses sélections pointues de sons analogiques et synthétiques. Sama' Abdulhadi a bouclé le programme avec son mélange puissant de techno underground, ses sets hypnotiques marquant une performance vibrante et avant-gardiste.
En dernier jour, DJ Salute, pour ne citer que lui, a insufflé une énergie explosive à son set, avec ses mélanges dynamiques de house-garage et de basses profondes. Arrivé le dimanche même, la légende de la musique électronique, Laurent Garnier, a réussi à clore en beauté en faisant vibrer la foule jusqu'au bout de la nuit dans une communion musicale intense.
Sur l’Arena, la nouvelle scène orchestrée par Jyoty et Rinse FM, le Franco-Palestinien Sotusura a su conquérir le public avec son mélange de rythmes et de mélodies envoûtants.
De son côté, la scène marocaine n’a pas démérité. Avec des performances de qualité sur la scène Pool Stage et des artistes comme Whoskenza, Driss Bennis, Retro Cassetta et Guedra Guedra, un parfum de fierté flottait parmi les Marocains.
Dès les premières notes, le DJ/producteur de Manchester, Interplanetary Criminal, a électrisé la foule, transportant les festivaliers dans un voyage à travers la scène garage britannique. Le deuxième jour, Interstellar Funk a emmené l'audience dans une dimension parallèle avec ses sélections pointues de sons analogiques et synthétiques. Sama' Abdulhadi a bouclé le programme avec son mélange puissant de techno underground, ses sets hypnotiques marquant une performance vibrante et avant-gardiste.
En dernier jour, DJ Salute, pour ne citer que lui, a insufflé une énergie explosive à son set, avec ses mélanges dynamiques de house-garage et de basses profondes. Arrivé le dimanche même, la légende de la musique électronique, Laurent Garnier, a réussi à clore en beauté en faisant vibrer la foule jusqu'au bout de la nuit dans une communion musicale intense.
Sur l’Arena, la nouvelle scène orchestrée par Jyoty et Rinse FM, le Franco-Palestinien Sotusura a su conquérir le public avec son mélange de rythmes et de mélodies envoûtants.
De son côté, la scène marocaine n’a pas démérité. Avec des performances de qualité sur la scène Pool Stage et des artistes comme Whoskenza, Driss Bennis, Retro Cassetta et Guedra Guedra, un parfum de fierté flottait parmi les Marocains.
Bientôt, le renouveau
Le Festival Oasis n’a plus rien à envier aux grands rendez-vous du genre à l’international. Avec un public fidèle qui, chaque année, refait son pèlerinage, l’événement est désormais inscrit dans les agendas des amateurs de musique électronique et des ambiances culturelles marquées et authentiques. Pourtant, malgré ce succès, Marjana Jaaidi, fondatrice et directrice du festival, estime que le format actuel de trois jours ne permet plus d’exprimer pleinement le potentiel de l’événement. L’idée d’élargir Oasis à plusieurs rendez-vous tout au long de l’année commence à prendre forme, notamment avec l’intégration de nouveaux genres musicaux comme le rock, le hip-hop et la pop. Cette évolution vise à enrichir l’expérience et à attirer un public encore plus large, même si elle risque de déplaire aux puristes de la musique électronique, habitués à un Festival exclusivement orienté vers l’électro.
Pour concrétiser cette vision, Marjana Jaaidi estime qu’il faut un lieu permanent pour le festival, un espace qui serait entièrement dédié à cette aventure musicale. Ce changement est à même d’offrir au festival un rayonnement encore plus grand, lui permettant d’étendre son influence et de devenir une plateforme majeure pour la musique et les arts au Maroc. Avec cette pause en 2025, Oasis se prépare à un retour en force en 2026, où il promet de brasser large et de briller encore plus.
Pour concrétiser cette vision, Marjana Jaaidi estime qu’il faut un lieu permanent pour le festival, un espace qui serait entièrement dédié à cette aventure musicale. Ce changement est à même d’offrir au festival un rayonnement encore plus grand, lui permettant d’étendre son influence et de devenir une plateforme majeure pour la musique et les arts au Maroc. Avec cette pause en 2025, Oasis se prépare à un retour en force en 2026, où il promet de brasser large et de briller encore plus.
