Quatre ans après «Un Guide Andalou», Simohammed Fettaka revient au Comptoir des Mines Galerie avec une nouvelle exposition personnelle intitulée «Dérives». Un voyage intérieur et critique où l’artiste déploie sa vision du monde avec gravité, liberté et ironie.
C’est un retour attendu et profondément stimulant que propose Simohammed Fettaka jusqu’au 15 juillet à Marrakech. Avec «Dérives», l’artiste invite le public à naviguer entre les clartés de l’enfance et les brumes du désenchantement, entre le jeu et la critique sociale, la poésie et la politique. Sa démarche, toujours aussi insaisissable que cohérente, interroge les formes établies de la représentation, tant sur le plan esthétique qu’idéologique.
Depuis le début de sa carrière, Fettaka se distingue par une approche transversale, qui conjugue l’art visuel, la vidéo, le son, la photographie, et le cinéma expérimental. Diplômé de l’Université d’été de La Femis (École nationale supérieure des métiers de l’image et son), il a suivi un master en Arts et Politiques à l’Institut d’études politiques de Paris. Il nourrit son œuvre d’une réflexion constante sur les images, leur pouvoir et leurs limites. «Dérives» prolonge ce travail critique en s’attaquant aux idées reçues, en détournant les signes, en brisant les cadres. À travers des collages, installations et autres dispositifs, l’artiste propose des points de fuite autant que des confrontations.
Au cœur de cette nouvelle exposition se déploie une réflexion sur la perception et ses déformations. Rien n’est figé, tout peut être rejoué, renversé, déplacé. Fettaka revendique un regard subjectif et volontairement instable sur le monde, comme pour mieux remettre en question les certitudes. Il pousse ainsi l’art à ses limites : celles de la narration, de l’espace, du sens. Il détourne les objets, interpelle les symboles, convoque le hors-champ pour enrichir ou contredire l’image.
Mais sous l’apparente légèreté des formes affleure une gravité profonde. Le jeu, omniprésent dans «Dérives», n’est jamais gratuit : il devient exutoire face au pessimisme, outil de résistance face aux normes. Il y a dans cette exposition une nostalgie assumée de l’enfance, non pas comme refuge, mais comme point de départ d’une pensée libre, intuitive, affranchie des dogmes.
C’est un retour attendu et profondément stimulant que propose Simohammed Fettaka jusqu’au 15 juillet à Marrakech. Avec «Dérives», l’artiste invite le public à naviguer entre les clartés de l’enfance et les brumes du désenchantement, entre le jeu et la critique sociale, la poésie et la politique. Sa démarche, toujours aussi insaisissable que cohérente, interroge les formes établies de la représentation, tant sur le plan esthétique qu’idéologique.
Depuis le début de sa carrière, Fettaka se distingue par une approche transversale, qui conjugue l’art visuel, la vidéo, le son, la photographie, et le cinéma expérimental. Diplômé de l’Université d’été de La Femis (École nationale supérieure des métiers de l’image et son), il a suivi un master en Arts et Politiques à l’Institut d’études politiques de Paris. Il nourrit son œuvre d’une réflexion constante sur les images, leur pouvoir et leurs limites. «Dérives» prolonge ce travail critique en s’attaquant aux idées reçues, en détournant les signes, en brisant les cadres. À travers des collages, installations et autres dispositifs, l’artiste propose des points de fuite autant que des confrontations.
Au cœur de cette nouvelle exposition se déploie une réflexion sur la perception et ses déformations. Rien n’est figé, tout peut être rejoué, renversé, déplacé. Fettaka revendique un regard subjectif et volontairement instable sur le monde, comme pour mieux remettre en question les certitudes. Il pousse ainsi l’art à ses limites : celles de la narration, de l’espace, du sens. Il détourne les objets, interpelle les symboles, convoque le hors-champ pour enrichir ou contredire l’image.
Mais sous l’apparente légèreté des formes affleure une gravité profonde. Le jeu, omniprésent dans «Dérives», n’est jamais gratuit : il devient exutoire face au pessimisme, outil de résistance face aux normes. Il y a dans cette exposition une nostalgie assumée de l’enfance, non pas comme refuge, mais comme point de départ d’une pensée libre, intuitive, affranchie des dogmes.
Un parcours international, une parole singulière
Fondateur en 2008 du Festival Cinéma Nachia avec la Cinémathèque de Tanger, Simohammed Fettaka s’est imposé comme une figure à part dans la scène artistique marocaine et internationale. Sa vidéo «The Greatest Show On Earth» avait reçu le Prix «Coup de cœur» ARTE Creative en 2013. Depuis, il alterne projets filmiques et explorations plastiques, avec la même exigence conceptuelle et poétique.
Exposé en France comme à l’étranger, Fettaka continue de tracer sa route sans jamais céder à la facilité ou à l’effet. «Dérives» est à la fois le miroir d’un monde en crise et une tentative de réinvention sensible de la réalité. Une invitation à ne pas cesser de chercher, de douter, de dériver.
Exposé en France comme à l’étranger, Fettaka continue de tracer sa route sans jamais céder à la facilité ou à l’effet. «Dérives» est à la fois le miroir d’un monde en crise et une tentative de réinvention sensible de la réalité. Une invitation à ne pas cesser de chercher, de douter, de dériver.