L'inscription d'Al Orjoza fi teb d’Ibn Toufail et d'Al-Qanun fit-Tibb d’Ibn Sina met en lumière la valeur universelle de ces manuscrits médicaux, témoins du génie scientifique arabo-islamique, indique l'UNESCO dans un communiqué.
Ces deux œuvres s’ajoutent à 72 autres nouvelles collections documentaires sélectionnées cette année, portant à 570 le nombre total d’œuvres protégées par le programme Mémoire du Monde lancé en 1992. Parmi les inscriptions de 2025 figurent des archives marquantes liées à la révolution scientifique, à l’apport des femmes à l’histoire, ainsi qu’aux fondements du multilatéralisme.
Composé au 12ème siècle, Al Orjoza fi teb est un poème médical de 7.700 vers, écrit par le philosophe et médecin andalou Ibn Toufail. Conservée à la bibliothèque Al-Quaraouiyine de Fès, cette œuvre encyclopédique et didactique avait pour objectif de faciliter la mémorisation et la transmission des connaissances médicales de son époque. Elle propose une classification détaillée des affections du corps humain, alliant précision scientifique et élégance poétique.
De son côté, Al-Qanun fit-Tibb d’Ibn Sina, connu en Occident sous le nom d’Avicenne, est un ouvrage fondamental de la médecine universelle. Un rare exemplaire du quatrième livre de ce Canon de la médecine, conservé à la Bibliothèque nationale d’Algérie, témoigne de l’impact durable de cette œuvre, qui a influencé l’enseignement médical en Orient et en Occident jusqu’au 17ème siècle.
Par cette double inscription, l’UNESCO rappelle l’impérieuse nécessité de sauvegarder ces patrimoines exceptionnels, miroirs d’une mémoire intellectuelle commune à l’humanité. Le programme Mémoire du monde, en luttant contre l’oubli collectif, défend un accès universel et pérenne à ces documents, par-delà les frontières et les générations.
Ces deux œuvres s’ajoutent à 72 autres nouvelles collections documentaires sélectionnées cette année, portant à 570 le nombre total d’œuvres protégées par le programme Mémoire du Monde lancé en 1992. Parmi les inscriptions de 2025 figurent des archives marquantes liées à la révolution scientifique, à l’apport des femmes à l’histoire, ainsi qu’aux fondements du multilatéralisme.
Composé au 12ème siècle, Al Orjoza fi teb est un poème médical de 7.700 vers, écrit par le philosophe et médecin andalou Ibn Toufail. Conservée à la bibliothèque Al-Quaraouiyine de Fès, cette œuvre encyclopédique et didactique avait pour objectif de faciliter la mémorisation et la transmission des connaissances médicales de son époque. Elle propose une classification détaillée des affections du corps humain, alliant précision scientifique et élégance poétique.
De son côté, Al-Qanun fit-Tibb d’Ibn Sina, connu en Occident sous le nom d’Avicenne, est un ouvrage fondamental de la médecine universelle. Un rare exemplaire du quatrième livre de ce Canon de la médecine, conservé à la Bibliothèque nationale d’Algérie, témoigne de l’impact durable de cette œuvre, qui a influencé l’enseignement médical en Orient et en Occident jusqu’au 17ème siècle.
Par cette double inscription, l’UNESCO rappelle l’impérieuse nécessité de sauvegarder ces patrimoines exceptionnels, miroirs d’une mémoire intellectuelle commune à l’humanité. Le programme Mémoire du monde, en luttant contre l’oubli collectif, défend un accès universel et pérenne à ces documents, par-delà les frontières et les générations.