Dans le décor enchanteur de la ville des vents, entre ses remparts majestueux et ses ruelles chargées d’histoire, le Festival propose une immersion réelle. Des lieux comme l’Institut français, Dar Souiri, la Skala, ou encore le Bastion Borj Bab Marrakech se transforment en supports pour exposer des œuvres photographiques d’une rare puissance. Il n’est pas juste question de visualiser des «clichés», mais d’interagir avec des récits, des émotions et des luttes capturées sur papier photo.
À Dar Souiri, a lieu le vernissage de l’exposition «Waha» de l’artiste Seif Kousmate qui, à travers ses images, nous emmène dans les oasis du Sud marocain, des lieux dont la fragilité se drape de résilience. Dans ses clichés s’incarnent les tensions entre un écosystème en danger et les efforts déployés pour préserver ce patrimoine vital. «Waha» plonge dans le quotidien des habitants de ces régions, dans leur combat quotidien pour coexister avec une nature qui se transforme.
Le voyage continue avec Anne-Lise Broyer et son œuvre «Est-ce là que l’on habitait ?», où elle invite le public à explorer une autre Méditerranée que celle des cartes postales. Ses photographies ravivent une mémoire collective encore blessée par son passé. Elle pose un regard intime sur des paysages marqués par le désastre, mais aussi par une reconstruction progressive.
Dans «Maroc ordinaire», Joseph Marando dévoile des clichés qui documentent la vraie vie, celle des gens ordinaires et des quotidiens qu’on oublie. Dans cette archive d’un Maroc des histoires oubliées, ce natif d’Agadir rappelle son attachement à son pays de naissance et son intérêt pour sa jeunesse qu’il a déjà abordé dans un documentaire sur l’immigration clandestine.
Et puis, il y a Reza, dont l’exposition «Deviens le Ciel» célèbre la spiritualité sous toutes ses formes, unifiant les regards dans une quête commune de paix et de compréhension mutuelle, au-delà des clivages religieux et philosophiques.
«Vivants» incarne la philosophie des Rendez-vous de la photo et leur ambition de faire découvrir et démocratiser l’art de la photographie, à travers la création d’espace d’échange et de canaux de communications entre professionnels et praticiens en voie de professionnalisation. La présente édition invite aussi à ralentir, à observer et à se reconnecter avec ses sens. Dans l’atmosphère unique d’Essaouira, qui n’aimerait pas se munir d’un appareil photo et flâner dans les ruelles imprégnées d’histoire, pour devenir photographe le temps d’une promenade ?
Des conteurs d’images
«Vivants» démarre le décembre par l’expérience «Ralentir» dans laquelle Brahim Benkirane et Alexandre Chaplier invitent le public à prendre le temps. Leurs images évoquent les routes oubliées du Maroc, ces chemins qui forcent à ralentir et à savourer les instants. Chaque détour devient une opportunité de rencontres inattendues et d’histoires imprévues.À Dar Souiri, a lieu le vernissage de l’exposition «Waha» de l’artiste Seif Kousmate qui, à travers ses images, nous emmène dans les oasis du Sud marocain, des lieux dont la fragilité se drape de résilience. Dans ses clichés s’incarnent les tensions entre un écosystème en danger et les efforts déployés pour préserver ce patrimoine vital. «Waha» plonge dans le quotidien des habitants de ces régions, dans leur combat quotidien pour coexister avec une nature qui se transforme.
Le voyage continue avec Anne-Lise Broyer et son œuvre «Est-ce là que l’on habitait ?», où elle invite le public à explorer une autre Méditerranée que celle des cartes postales. Ses photographies ravivent une mémoire collective encore blessée par son passé. Elle pose un regard intime sur des paysages marqués par le désastre, mais aussi par une reconstruction progressive.
Dans «Maroc ordinaire», Joseph Marando dévoile des clichés qui documentent la vraie vie, celle des gens ordinaires et des quotidiens qu’on oublie. Dans cette archive d’un Maroc des histoires oubliées, ce natif d’Agadir rappelle son attachement à son pays de naissance et son intérêt pour sa jeunesse qu’il a déjà abordé dans un documentaire sur l’immigration clandestine.
Et puis, il y a Reza, dont l’exposition «Deviens le Ciel» célèbre la spiritualité sous toutes ses formes, unifiant les regards dans une quête commune de paix et de compréhension mutuelle, au-delà des clivages religieux et philosophiques.
Des mots, il en faut !
Entre ces différentes stations photographiques, des moments d’échange et de transmission viennent lier et donner sens. Une balade photographique avec le jeune talent local Zakaria Mtilk permet de découvrir Essaouira sous un jour nouveau, tandis qu’une conversation modérée par Nathalie Locatelli, directrice de la Galerie 127, ouvre un dialogue entre photographes et publics, sur la photographie comme outil de mémoire. Sont également prévus des ateliers à destination des étudiants en arts appliqués qui viennent compléter cette programmation et témoigner de l’engagement du festival envers la jeunesse et l’avenir de la photographie.«Vivants» incarne la philosophie des Rendez-vous de la photo et leur ambition de faire découvrir et démocratiser l’art de la photographie, à travers la création d’espace d’échange et de canaux de communications entre professionnels et praticiens en voie de professionnalisation. La présente édition invite aussi à ralentir, à observer et à se reconnecter avec ses sens. Dans l’atmosphère unique d’Essaouira, qui n’aimerait pas se munir d’un appareil photo et flâner dans les ruelles imprégnées d’histoire, pour devenir photographe le temps d’une promenade ?