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Les professionnels de l’industrie des matériaux de construction comptent participer à l’effort général en matière d'accès à la propriété dans le cadre du nouveau programme d'aide au logement. «Nous sommes décidés à prendre part à cet effort qui va redistribuer les cartes dans le secteur», a déclaré au «Matin», David Toledano, président de la Fédération des industries des matériaux de construction qui salue au passage la décision de revoir à la hausse le montant des aides qui seront accordées aux primo-acquéreurs. En effet, lors de la réunion présidée mardi dernier par S.M Le Roi Mohammed VI, il a été décidé que le programme d’aide au logement permettra aux Marocains résidant au Maroc ou à l’étranger, qui n’ont pas de logement principal au Maroc, de bénéficier d'une aide de 100.000 DH pour les logements dont le prix est inférieur ou égal à 300.000 DH TTC et de 70.000 DH pour ceux dont le prix est compris entre 300.000 et 700.000 DH TTC.
«Le niveau de l’aide accordée est important : il s’agit d’un véritable coup de pouce qui touchera non seulement le logement social mais également le moyen standing». C’est pourquoi, prévoit Toledano, le marché des matériaux de construction bénéficiera d’une bonne dynamique grâce notamment à ceux qui vont changer de logement et aux nouveaux accédants. «Et nous sommes disposés à accompagner tous les bénéficiaires de ces aides, même ceux qui font de l’auto-construction».
Concernant le programme de reconstruction post-séisme, le président de la fédération assure que le secteur est également prêt à participer à l’effort général.
Pour apporter leur pierre à l’édifice sur les deux fronts, les professionnels comptent d’abord agir sur les prix : «nous allons tout faire pour les maintenir», rassure Toledano. Mieux, ils sont déterminés à aider ceux qui achètent des produits homologués et certifiés : «nous avons proposé d’accorder d’importantes ristournes aux entreprises qui construisent ou directement aux bénéficiaires».
Par ailleurs, insite Toledano, «il faut profiter de la reconstruction pour se conformer aux standards et lois en vigueur (parasismiques, esthétiques...)». Et d’ajouter, «J’espère que ce projet de reconstruction transformera aussi l’état d’esprit général et qu’on assistera à l’émergence d’entrepreneurs et d’entreprises qui construisent différemment».
Par exemple, pour le ciment, la production actuelle ne représente que 50% de la capacité réelle de production. Rappelons à ce titre que, selon les derniers chiffres de l’Association professionnelles des cimentiers (APC), à fin septembre, les livraisons de ciment ont totalisé 1,045 million de tonnes, en repli de 2,1% sur un an. Autre exemple cité par Toledano, le carrelage dont la production annuelle atteint 120 millions de m². «C’est énorme ! Mais cela n’empêche pourtant pas l’importation de grandes quantités de l’étranger», fait-il remarquer. Idem pour l’acier dont la production est importante. «Il faut juste que l’on ne soit pas envahis par de l’acier qui vient d’ailleurs, de pays qui imposent des conditions drastiques à l’acier étranger qui entre sur leurs territoires.
Rappelons que le bilan du séisme d’Al Haouz fait état de 59.674 logements impactés dont 32% complétement effondrés. Le programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées est doté d’un budget prévisionnel de 120 milliards de dirhams sur 5 ans et vise 4,2 millions d’habitants. Le programme s’articule autour de quatre composantes. La première concerne le relogement des personnes sinistrées, la reconstruction des logements et la réhabilitation des infrastructures. La deuxième porte sur le désenclavement et la mise à niveau des territoires. La troisième prévoit l’accélération de la résorption des déficits sociaux, notamment dans les zones montagneuses affectées par le séisme. La quatrième couvre l’encouragement de l’activité économique et de l’emploi ainsi que la valorisation des initiatives locales. En parallèle, un montant de 30.000 DH est alloué à chaque famille sinistrée, à hauteur de 2.500 DH par mois pendant un an. Par ailleurs, 140.000 DH seront alloués à chaque famille dont le logement a été complètement effondré et 80.000 DH à chacune dont le logement a été partiellement impacté.
«Le niveau de l’aide accordée est important : il s’agit d’un véritable coup de pouce qui touchera non seulement le logement social mais également le moyen standing». C’est pourquoi, prévoit Toledano, le marché des matériaux de construction bénéficiera d’une bonne dynamique grâce notamment à ceux qui vont changer de logement et aux nouveaux accédants. «Et nous sommes disposés à accompagner tous les bénéficiaires de ces aides, même ceux qui font de l’auto-construction».
Concernant le programme de reconstruction post-séisme, le président de la fédération assure que le secteur est également prêt à participer à l’effort général.
Pour apporter leur pierre à l’édifice sur les deux fronts, les professionnels comptent d’abord agir sur les prix : «nous allons tout faire pour les maintenir», rassure Toledano. Mieux, ils sont déterminés à aider ceux qui achètent des produits homologués et certifiés : «nous avons proposé d’accorder d’importantes ristournes aux entreprises qui construisent ou directement aux bénéficiaires».
Par ailleurs, insite Toledano, «il faut profiter de la reconstruction pour se conformer aux standards et lois en vigueur (parasismiques, esthétiques...)». Et d’ajouter, «J’espère que ce projet de reconstruction transformera aussi l’état d’esprit général et qu’on assistera à l’émergence d’entrepreneurs et d’entreprises qui construisent différemment».
Des capacités de production de matériaux de construction sous-utilisées
Concernant le niveau de l'offre de matériaux de construction, Toledano se veut également rassurant : «nous avons la capacité de faire face à la demande. Il n’y a tout simplement jamais eu de pénurie. Et cela ne risque pas de se produire. Bien au contraire, nous avons des capacités de production inutilisées».Par exemple, pour le ciment, la production actuelle ne représente que 50% de la capacité réelle de production. Rappelons à ce titre que, selon les derniers chiffres de l’Association professionnelles des cimentiers (APC), à fin septembre, les livraisons de ciment ont totalisé 1,045 million de tonnes, en repli de 2,1% sur un an. Autre exemple cité par Toledano, le carrelage dont la production annuelle atteint 120 millions de m². «C’est énorme ! Mais cela n’empêche pourtant pas l’importation de grandes quantités de l’étranger», fait-il remarquer. Idem pour l’acier dont la production est importante. «Il faut juste que l’on ne soit pas envahis par de l’acier qui vient d’ailleurs, de pays qui imposent des conditions drastiques à l’acier étranger qui entre sur leurs territoires.
Rappelons que le bilan du séisme d’Al Haouz fait état de 59.674 logements impactés dont 32% complétement effondrés. Le programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées est doté d’un budget prévisionnel de 120 milliards de dirhams sur 5 ans et vise 4,2 millions d’habitants. Le programme s’articule autour de quatre composantes. La première concerne le relogement des personnes sinistrées, la reconstruction des logements et la réhabilitation des infrastructures. La deuxième porte sur le désenclavement et la mise à niveau des territoires. La troisième prévoit l’accélération de la résorption des déficits sociaux, notamment dans les zones montagneuses affectées par le séisme. La quatrième couvre l’encouragement de l’activité économique et de l’emploi ainsi que la valorisation des initiatives locales. En parallèle, un montant de 30.000 DH est alloué à chaque famille sinistrée, à hauteur de 2.500 DH par mois pendant un an. Par ailleurs, 140.000 DH seront alloués à chaque famille dont le logement a été complètement effondré et 80.000 DH à chacune dont le logement a été partiellement impacté.
