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La marge brute a enregistré une légère diminution (-0,3% sur un an) à 63,2% pour atteindre 1,86 milliard de DH. Malgré ce léger repli, l’Ebitda s’améliore pour sa part de 1,6% par rapport à l’exercice 2023. Le résultat net, lui, s’améliore. En effet, la marge nette atteint 11,8% du chiffre d’affaires, soit une amélioration de +1,4% en glissement annuel.
De son côté, l’endettement net atteint 1,75 milliard de DH à fin 2024, soit une évolution de 40% par rapport au niveau enregistré en 2023.
À lui seul, le groupe pèse pour 15% de la capacité litière du pays. Ce taux serait de «20 à 25% si on ne prenait en compte que les lits correctement équipés», tient à préciser Rochdi Talib, PDG du groupe. Akdital entend augmenter cette part de marché en poursuivant sa stratégie d’expansion sur le territoire national.
En témoigne sa feuille de route 2025-2030 qui prévoit un objectif de 62 établissements à fin 2027 contre 33 en 2024, une capacité de 6.200 lits contre 3.700 l’année dernière et une présence dans 32 villes contre 19 à fin 2024.
Sur le nombre d’ouvertures prévues, 12 sont programmées rien que pour l’année en cours, dont 7 hôpitaux et centres d’oncologie, un hôpital Prime, 2 cliniques satellites/hybrides et une clinique multidisciplinaire. Ainsi, 1.200 lits supplémentaires seront créés d’ici la fin 2025 sur les 2.500 prévus à fin 2027.
Autre pilier de la feuille de route d’Akdital, les centres de diagnostic que le groupe entend déployer progressivement dans les villes de moins de 40.000 habitants. Ainsi, l’objectif est d’identifier 4 à 5 petites villes dans un rayon de 100 km de chaque établissement Akdital afin d’y ouvrir un centre de diagnostic, soit 200 centres à l’horizon 2030. Chaque centre nécessitera un investissement de 5 millions de DH, hors foncier», précise Rochdi Talib. Ce projet sera financé par la dette et l’investissement de partenaires nationaux, alors que la composante foncière sera portée par une foncière externe dédiée.
Le groupe annonce par ailleurs un projet de développement à l’international, avec l’ouverture prévue de deux établissements aux Émirats arabes unis (Dubaï et un autre Émirat) et deux en Arabie saoudite (Riyad/Djeddah).
