Les Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), qui se tiennent à Marrakech à partir de ce lundi 9 octobre, augurent d’une moisson généreuse pour l’activité touristique de la ville ocre. Les établissements hôteliers classés affichent en effet des taux d’occupation très élevés, voire une quasi-saturation au niveau des hôtels 4 et 5 étoiles pour la période de cet événement grandiose. Si bien que les visiteurs qui s’y sont pris avec un peu de retard ont eu du mal à trouver des disponibilités.
«Il est vrai qu’il y a un manque de disponibilité au niveau des hôtels classés, mais il y a aussi une distinction à faire : ce sont surtout les hôtels 5 étoiles et 5 étoiles palaces qui sont très sollicités en cette période, vu que Marrakech accueille de grandes personnalités, des VIP, en provenance du monde entier. Ensuite viennent bien évidemment les 4 étoiles. Mais de là à dire qu’il n’y a plus de disponibilité à Marrakech, c’est faux», soutient Mustapha Amalik, secrétaire général du Conseil régional du tourisme de Marrakech-Safi (CRT-MS) et de l’Association régionale de l'industrie hôtelière (ARIH) de Marrakech-Safi.
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«Dans les hôtels 5 étoiles, nous avons encore quelques disponibilités. Pas beaucoup, mais il en reste», confirme de son côté Ali Chaoui, propriétaire de l'hôtel Eden Andalou. Selon le professionnel, les autres catégories connaissent également une forte demande mais n’affichent pas complet pour autant. Ce serait plus une question de prix que de disponibilité, surtout pour les réservations de dernière minute. D’autant qu’un calendrier chargé se présente en ce mois d’octobre.
«Au-delà des Assemblées annuelles BM-FMI, c’est une haute saison pour Marrakech qui connait beaucoup de flux de touristes et de nombreux événements. Mais il ne faut pas oublier non plus que la ville dispose d’une capacité d’accueil qui s’élève à plus de 80.000 lits classés entre hôtels et maisons d’hôtes», relève pour sa part Zoubir Bouhoute, expert dans le domaine du tourisme, rappelant au passage qu’au moins 14.000 participants à l’événement sont attendus sur 7 jours.
Marrakech compte, en effet, 250 hôtels classés, dont 20 fermés, et pas moins de 1.530 maisons d’hôtes, dont moins de 10 établissements touchés par le séisme. Sa capacité totale atteint 84.000 lits. Par ailleurs, l’effet du séisme a été très limité avec une baisse de 10 à 15% du nombre des nuitées enregistrées au mois de septembre. Un recul qui serait compensé par l’effet des Assemblées annuelles BM-FMI.
«Certes, avec tous les événements programmés et autres vacances nationales et internationales, les arrivées touristiques vont être dopées et il peut y avoir des difficultés dans les réservations. Du coup, même les tarifs devront augmenter», ajoute-t-il.
«Le mois d’octobre est une haute saison pour nous, notamment avec les vacances de la Toussaint qui sont généralement situées à la fin du mois d'octobre et qui font de Marrakech une destination plébiscitée par les français», indique dans le même sens Mustapha Amalik.
«Globalement, l’activité touristique pour les mois de septembre et d’octobre est plutôt liée au MICE (secteur événementiel) et non pas à la clientèle individuelle. Sauf que cette année, les Assemblées annuelles BM-FMI ont permis de démarrer cette saison plus tôt», précise-t-il.
Il convient de signaler que la France demeure le premier marché émetteur de touristes vers la ville ocre en termes d’arrivées, suivie des touristes nationaux. D’ailleurs, les vacances scolaires au Maroc, programmées du 15 au 22 octobre, viendront maintenir la pression sur la demande créée autour de l’événement BM-FMI, laquelle devra se prolonger avec les vacances de la Toussaint, prévues cette année du 21 octobre au 6 novembre.
«Il y a effectivement une forte demande au niveau du secteur informel, et cela nous désole. C’est un problème que nous dénonçons depuis des années», déplore de son côté Mustapha Amalik, qui est également gérant fondateur du boutique-hôtel «Atlas Widan Marrakech».
«Non seulement c’est de la concurrence déloyale vis-à-vis des entreprises formelles qui pénalise l'économie nationale, mais c’est aussi une perte d’emplois. Et notre cheval de bataille dans le secteur du tourisme, c’est avant tout la création d’emplois décents», insiste-t-il.
«Les bénéficies de cet événement sont évidents sur tous les plans et non seulement sur la rentabilité des hôtels de Marrakech», souligne dans ce sens Ali Chaoui. «Cela a eu pour effet de confirmer l’optimisme après le drame du séisme et a permis à Marrakech de reprendre des couleurs», ajoute-t-il. il évoque un deuxième événement important qui a eu également des effets bénéfiques sur l’activité, à savoir Aïd Al Mawlid. «L’affluence enregistrée durant cette occasion a permis aux établissements d’afficher complet, en partie grâce à la solidarité que les Marocains ont manifesté envers les hôteliers et la ville en général», fait savoir le professionnel.
Le reste de l’année s’annonce tout aussi positif d’après Mustapha Amalik. «Nous avons un mois de novembre qui s’annonce prometteur et nous nous attendons à un mois de décembre tout aussi prometteur, sachant que Marrakech est une destination prisée lors des vacances de fin d’année», avance-t-il. «Néanmoins, il convient de préciser que le mois de décembre est une très haute saison certes, mais qui reste limitée dans la durée», modère-t-il.
«Il est vrai qu’il y a un manque de disponibilité au niveau des hôtels classés, mais il y a aussi une distinction à faire : ce sont surtout les hôtels 5 étoiles et 5 étoiles palaces qui sont très sollicités en cette période, vu que Marrakech accueille de grandes personnalités, des VIP, en provenance du monde entier. Ensuite viennent bien évidemment les 4 étoiles. Mais de là à dire qu’il n’y a plus de disponibilité à Marrakech, c’est faux», soutient Mustapha Amalik, secrétaire général du Conseil régional du tourisme de Marrakech-Safi (CRT-MS) et de l’Association régionale de l'industrie hôtelière (ARIH) de Marrakech-Safi.
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«Dans les hôtels 5 étoiles, nous avons encore quelques disponibilités. Pas beaucoup, mais il en reste», confirme de son côté Ali Chaoui, propriétaire de l'hôtel Eden Andalou. Selon le professionnel, les autres catégories connaissent également une forte demande mais n’affichent pas complet pour autant. Ce serait plus une question de prix que de disponibilité, surtout pour les réservations de dernière minute. D’autant qu’un calendrier chargé se présente en ce mois d’octobre.
«Au-delà des Assemblées annuelles BM-FMI, c’est une haute saison pour Marrakech qui connait beaucoup de flux de touristes et de nombreux événements. Mais il ne faut pas oublier non plus que la ville dispose d’une capacité d’accueil qui s’élève à plus de 80.000 lits classés entre hôtels et maisons d’hôtes», relève pour sa part Zoubir Bouhoute, expert dans le domaine du tourisme, rappelant au passage qu’au moins 14.000 participants à l’événement sont attendus sur 7 jours.
Marrakech compte, en effet, 250 hôtels classés, dont 20 fermés, et pas moins de 1.530 maisons d’hôtes, dont moins de 10 établissements touchés par le séisme. Sa capacité totale atteint 84.000 lits. Par ailleurs, l’effet du séisme a été très limité avec une baisse de 10 à 15% du nombre des nuitées enregistrées au mois de septembre. Un recul qui serait compensé par l’effet des Assemblées annuelles BM-FMI.
«Certes, avec tous les événements programmés et autres vacances nationales et internationales, les arrivées touristiques vont être dopées et il peut y avoir des difficultés dans les réservations. Du coup, même les tarifs devront augmenter», ajoute-t-il.
«Le mois d’octobre est une haute saison pour nous, notamment avec les vacances de la Toussaint qui sont généralement situées à la fin du mois d'octobre et qui font de Marrakech une destination plébiscitée par les français», indique dans le même sens Mustapha Amalik.
«Globalement, l’activité touristique pour les mois de septembre et d’octobre est plutôt liée au MICE (secteur événementiel) et non pas à la clientèle individuelle. Sauf que cette année, les Assemblées annuelles BM-FMI ont permis de démarrer cette saison plus tôt», précise-t-il.
Il convient de signaler que la France demeure le premier marché émetteur de touristes vers la ville ocre en termes d’arrivées, suivie des touristes nationaux. D’ailleurs, les vacances scolaires au Maroc, programmées du 15 au 22 octobre, viendront maintenir la pression sur la demande créée autour de l’événement BM-FMI, laquelle devra se prolonger avec les vacances de la Toussaint, prévues cette année du 21 octobre au 6 novembre.
Du pain bénit pour l’activité informelle
Tous ces événements sont du pain bénit pour les logements Airbnb et le secteur informel. «Le secteur informel, les logements Airbnb ainsi que les agences immobilières vont certainement trouver leur compte au cours de cette période», assure Zoubir Bouhoute.«Il y a effectivement une forte demande au niveau du secteur informel, et cela nous désole. C’est un problème que nous dénonçons depuis des années», déplore de son côté Mustapha Amalik, qui est également gérant fondateur du boutique-hôtel «Atlas Widan Marrakech».
«Non seulement c’est de la concurrence déloyale vis-à-vis des entreprises formelles qui pénalise l'économie nationale, mais c’est aussi une perte d’emplois. Et notre cheval de bataille dans le secteur du tourisme, c’est avant tout la création d’emplois décents», insiste-t-il.
Le reste de l’année tout aussi prometteur
En tous cas, l’engouement enregistré dans le sillage de l’événement BM-FMI ne peut qu’être bénéfique pour la ville et sa région qui se réveillent à peine du puissant séisme dont l’épicentre s'est situé dans la province d'Al-Haouz.«Les bénéficies de cet événement sont évidents sur tous les plans et non seulement sur la rentabilité des hôtels de Marrakech», souligne dans ce sens Ali Chaoui. «Cela a eu pour effet de confirmer l’optimisme après le drame du séisme et a permis à Marrakech de reprendre des couleurs», ajoute-t-il. il évoque un deuxième événement important qui a eu également des effets bénéfiques sur l’activité, à savoir Aïd Al Mawlid. «L’affluence enregistrée durant cette occasion a permis aux établissements d’afficher complet, en partie grâce à la solidarité que les Marocains ont manifesté envers les hôteliers et la ville en général», fait savoir le professionnel.
Le reste de l’année s’annonce tout aussi positif d’après Mustapha Amalik. «Nous avons un mois de novembre qui s’annonce prometteur et nous nous attendons à un mois de décembre tout aussi prometteur, sachant que Marrakech est une destination prisée lors des vacances de fin d’année», avance-t-il. «Néanmoins, il convient de préciser que le mois de décembre est une très haute saison certes, mais qui reste limitée dans la durée», modère-t-il.