Asseoir sa souveraineté industrielle dans un monde en proie aux incertitudes est un pari extrêmement audacieux. Pour le relever, le secteur industriel, de par sa vocation capitalistique, nécessite un apport en fonds important pour concrétiser et développer ses projets. Pour cela, Tamwilcom a choisi de placer ses Assises régionales sur le thème crucial de l'accès au financement.
Le coup d'envoi de ces Assises a été donné jeudi à Tanger, avec comme thématique centrale de cette première escale «Le financement de l'accélération industrielle : la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, un modèle à l’échelle nationale». Et le choix de la région de TTA pour donner le coup d'envoi de ces rencontres n'est pas fortuit, puisque, comme le souligne le président de la CGEM-TTA, Adil Raïs, cette région, bien que troisième en termes de contribution au PIB national, est en tête du classement des régions pour ce qui est de la croissance des investissements industriels. C'est aussi, comme le souligne Hicham Zanati Serghini, directeur général de Tamwilcom, la deuxième région, après Casablanca-Settat, dans le portefeuille de la SA détenu par l'État marocain. La région TTA, qui, selon M. Serghini, n'a pas encore atteint son plein potentiel en termes d'attractivité des investissements, possède tous les atouts pour favoriser l'essor d'un tissu industriel national solide sur le territoire assujetti (en contraste avec la zone franche qui profite aux investisseurs étrangers).
Et pour accompagner ce tissu industriel national, le secteur bancaire, avec lequel Tamwilcom opère en complémentarité, est très fort, bien outillé et prêt à jouer pleinement son rôle, estiment Rachid Magane, directeur régional d'Attijariwafa bank à TTA, et Mohamed Affane, président du directoire de la Banque Populaire de Tanger-Tétouan, s'exprimant au nom du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM). La condition, d'après eux, est que les entrepreneurs marocains soumettent des projets «bancables». «Le GPBM a travaillé avec les plus grands groupes marocains, notamment les groupes familiaux que l'on voit aujourd'hui, alors que ceux-ci n'étaient que de toutes petites entreprises naissantes. Mais aujourd'hui, les choses ont changé. Si, il y a cinquante ans, l'octroi d'un crédit était surtout déterminé par la réputation, aujourd'hui, il faut que le projet soit viable et que l'entrepreneur apporte des documents valables, dont en premier lieu le bilan», souligne M. Magane, ajoutant que «s’il n’y a pas le minimum sur la partie documentation, ce sera compliqué».
Le coup d'envoi de ces Assises a été donné jeudi à Tanger, avec comme thématique centrale de cette première escale «Le financement de l'accélération industrielle : la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, un modèle à l’échelle nationale». Et le choix de la région de TTA pour donner le coup d'envoi de ces rencontres n'est pas fortuit, puisque, comme le souligne le président de la CGEM-TTA, Adil Raïs, cette région, bien que troisième en termes de contribution au PIB national, est en tête du classement des régions pour ce qui est de la croissance des investissements industriels. C'est aussi, comme le souligne Hicham Zanati Serghini, directeur général de Tamwilcom, la deuxième région, après Casablanca-Settat, dans le portefeuille de la SA détenu par l'État marocain. La région TTA, qui, selon M. Serghini, n'a pas encore atteint son plein potentiel en termes d'attractivité des investissements, possède tous les atouts pour favoriser l'essor d'un tissu industriel national solide sur le territoire assujetti (en contraste avec la zone franche qui profite aux investisseurs étrangers).
Et pour accompagner ce tissu industriel national, le secteur bancaire, avec lequel Tamwilcom opère en complémentarité, est très fort, bien outillé et prêt à jouer pleinement son rôle, estiment Rachid Magane, directeur régional d'Attijariwafa bank à TTA, et Mohamed Affane, président du directoire de la Banque Populaire de Tanger-Tétouan, s'exprimant au nom du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM). La condition, d'après eux, est que les entrepreneurs marocains soumettent des projets «bancables». «Le GPBM a travaillé avec les plus grands groupes marocains, notamment les groupes familiaux que l'on voit aujourd'hui, alors que ceux-ci n'étaient que de toutes petites entreprises naissantes. Mais aujourd'hui, les choses ont changé. Si, il y a cinquante ans, l'octroi d'un crédit était surtout déterminé par la réputation, aujourd'hui, il faut que le projet soit viable et que l'entrepreneur apporte des documents valables, dont en premier lieu le bilan», souligne M. Magane, ajoutant que «s’il n’y a pas le minimum sur la partie documentation, ce sera compliqué».
La problématique du «haut de bilan»
Les panélistes lors de cette première escale à Tanger ont également mis l'accent sur la problématique du capital, du quasi-capital ou du haut de bilan, en particulier lorsqu'il s'agit de monter une entreprise depuis le début. Ils ont convenu à cet égard que ce n'était pas là une problématique incombant aux banques. Hicham Zanati Serghini a souligné dans ce sens que le Fonds Mohammed VI est là aujourd'hui pour apporter un certain nombre de réponses, et qu'il y aura d'autres solutions en perspective. Mais pour les autres besoins, a-t-il assuré, Tamwilcom est là quand l'entreprise est créée, quand elle a besoin de lignes d'exploitation, quand elle veut investir, quand elle est en difficulté et même au moment de sa transmission. Tamwilcom se porte également garante, d’après son DG, de certains fonds d’investissement très petit de l’ordre de 10 ou 15 millions de dirhams.
