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Cette révision intervient après une année marquée par des résultats solides, notamment au premier semestre 2024, où le Produit Net Bancaire (PNB) agrégé a atteint 45,7 milliards de dirhams, en hausse de +13,2%.
La bonne santé financière des banques s’appuie sur plusieurs leviers. La marge d’intérêt, principale source de revenus, a progressé de +4,8% ou de 1,3 MMDH grâce à une hausse des volumes de crédits consolidés, qui ont eux-mêmes augmenté de +5,3%. La marge sur commissions, tirée par l’essor du commerce international, des services numériques et des filiales spécialisées, a grimpé de +5,3% ou de 400 MDH. Mais c’est surtout les activités de marché qui se sont démarquées, affichant une croissance spectaculaire de +57,2% (+3,6 MMDH), portée par un contexte de taux favorable et une forte dynamique sur les marchés obligataire et de change.
Les performances se sont maintenues tout au long de l’année, avec un PNB en hausse de +11,6% et un Résultat Net Part du Groupe (RNPG) en progression de +21,5% à fin septembre 2024, atteignant 15,4 milliards de dirhams. La solide contribution des activités de marché explique à elle seule plus de 60% de la croissance globale du PNB.
Toutefois, AGR anticipe une hausse du coût du risque de +10,5% en 2024, en raison d’une dégradation du risque souverain dans certains pays africains où les banques marocaines sont présentes. Cette hausse devrait toutefois se stabiliser sur le moyen terme.
En termes de bénéfices, le secteur devrait atteindre les 22 milliards de dirhams d’ici 2026, soit une croissance annuelle moyenne de +7,3% sur la période. Pour 2024, le secteur bancaire coté doit réaliser une capacité bénéficiaire agrégée de 19 MMDH, soit une hausse de 27% par rapport à 2023, selon les estimations du bureau de recherche.
Les analystes mettent également en avant un rendement attractif des dividendes, estimé à 3,5%, soit un niveau supérieur au rendement des bons du Trésor sur cinq ans, fixé à 2,83%.
En revanche, CFG Bank, nouvel entrant dans le secteur, affiche des ratios de valorisation nettement supérieurs, reflétant son positionnement différencié.
La bonne santé financière des banques s’appuie sur plusieurs leviers. La marge d’intérêt, principale source de revenus, a progressé de +4,8% ou de 1,3 MMDH grâce à une hausse des volumes de crédits consolidés, qui ont eux-mêmes augmenté de +5,3%. La marge sur commissions, tirée par l’essor du commerce international, des services numériques et des filiales spécialisées, a grimpé de +5,3% ou de 400 MDH. Mais c’est surtout les activités de marché qui se sont démarquées, affichant une croissance spectaculaire de +57,2% (+3,6 MMDH), portée par un contexte de taux favorable et une forte dynamique sur les marchés obligataire et de change.
Les performances se sont maintenues tout au long de l’année, avec un PNB en hausse de +11,6% et un Résultat Net Part du Groupe (RNPG) en progression de +21,5% à fin septembre 2024, atteignant 15,4 milliards de dirhams. La solide contribution des activités de marché explique à elle seule plus de 60% de la croissance globale du PNB.
Cap sur 22 MMDH de bénéfices d'ici 2026
AGR a révisé ses projections pour les banques cotées, tablant désormais sur une progression du PNB consolidé de +11,9% en 2024 pour s’établir à 90 MMDH, contre une estimation initiale de +6,4%. Cette dynamique devrait se poursuivre avec une croissance moyenne de +5,6% entre 2025 et 2026, soutenue par l’augmentation de l’activité crédit. Le coefficient d’exploitation, qui mesure l’efficacité opérationnelle, est également attendu en amélioration rapide, passant de 47,3% en 2023 à 41,7% d’ici 2026.Toutefois, AGR anticipe une hausse du coût du risque de +10,5% en 2024, en raison d’une dégradation du risque souverain dans certains pays africains où les banques marocaines sont présentes. Cette hausse devrait toutefois se stabiliser sur le moyen terme.
En termes de bénéfices, le secteur devrait atteindre les 22 milliards de dirhams d’ici 2026, soit une croissance annuelle moyenne de +7,3% sur la période. Pour 2024, le secteur bancaire coté doit réaliser une capacité bénéficiaire agrégée de 19 MMDH, soit une hausse de 27% par rapport à 2023, selon les estimations du bureau de recherche.
Une décote de 34% en Bourse
Malgré la hausse des cours de +21% en 2024, le secteur bancaire affiche toujours une décote moyenne de 34% par rapport à ses niveaux historiques de valorisation. Le ratio cours/bénéfice (P/E) est estimé à 12,2x en moyenne sur la période 2025-2026, bien en dessous de la moyenne historique de 18,4x observée entre 2013 et 2023.Les analystes mettent également en avant un rendement attractif des dividendes, estimé à 3,5%, soit un niveau supérieur au rendement des bons du Trésor sur cinq ans, fixé à 2,83%.
Les actions de CIH Bank et Attijariwafa bank bien positionnées
Dans le paysage boursier, les titres Attijariwafa bank et CIH Bank se démarquent par leur couple rentabilité financière (ROE) et valorisation (P/B), avec des ratios respectifs de 15,0%-1,77x et 11,9%-1,70x. Attijariwafa bank et BCP se distinguent également par leur ratio cours/bénéfice moyen de 12,0x, conjugué à un volume d’échanges quotidien dépassant 17 millions de dirhams.En revanche, CFG Bank, nouvel entrant dans le secteur, affiche des ratios de valorisation nettement supérieurs, reflétant son positionnement différencié.
