Les banques participatives islamiques au Maroc font face à des défis financiers majeurs et au premier rang desquels figure un important déséquilibre entre les financements accordés et les dépôts disponibles, a alerté le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée en marge de la 23ᵉ édition du Forum sur la stabilité financière islamique, tenue ce mercredi à Rabat, Jouahri a révélé que le volume des financements octroyés par les banques participatives a atteint environ 35 milliards de dirhams, alors que leurs dépôts n’ont pas dépassé 12 milliards de dirhams. Un écart significatif qui exerce une pression importante sur leur capacité à répondre à leurs besoins en liquidité.
Rappelant que les premières autorisations pour les banques participatives ont été délivrées en 2017, et que leur entrée effective en activité n’a débuté qu’en 2020, Jouahri a qualifié l’expérience marocaine dans ce domaine de récente, appelant à un processus continu d’évaluation et de perfectionnement.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée en marge de la 23ᵉ édition du Forum sur la stabilité financière islamique, tenue ce mercredi à Rabat, Jouahri a révélé que le volume des financements octroyés par les banques participatives a atteint environ 35 milliards de dirhams, alors que leurs dépôts n’ont pas dépassé 12 milliards de dirhams. Un écart significatif qui exerce une pression importante sur leur capacité à répondre à leurs besoins en liquidité.
Des solutions encore provisoires
Jouahri a estimé que les solutions mises en œuvre jusqu’à présent pour remédier à ce déséquilibre restent « insuffisantes et non durables ». Il a ainsi souligné la nécessité d’introduire de nouveaux instruments financiers, en particulier les sukūk, tout en appelant au renforcement du cadre juridique et de la gouvernance encadrant les banques participatives.Rappelant que les premières autorisations pour les banques participatives ont été délivrées en 2017, et que leur entrée effective en activité n’a débuté qu’en 2020, Jouahri a qualifié l’expérience marocaine dans ce domaine de récente, appelant à un processus continu d’évaluation et de perfectionnement.