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Le Maroc s’apprête à initier, en octobre prochain, une vaste opération séduction auprès de l’industrie allemande des batteries électriques. Le Royaume sera en effet le partenaire de l’édition 2025 des LithiumDays, qui se tiendront à Hambourg les 8 et 9 octobre. Ce grand rendez-vous, réunissant chaque année les géants des industries minières et des batteries, se penchera sur le paysage dynamique de l’industrie européenne du lithium dans un contexte de transformation du marché mondial.
Le Maroc y sera représenté par une délégation de haut niveau, composée notamment de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) et du Groupe OCP. Le pays déploie une stratégie ambitieuse visant à développer un vaste écosystème industriel spécialisé dans la fabrication de batteries électriques, afin de capter le potentiel mondial lié à la montée en puissance de la mobilité électrique.
Si le Royaume affiche de telles ambitions, c’est qu’il dispose de ressources en matières premières majeures, telles que le lithium et les phosphates, deux minerais stratégiques pour l’industrie des batteries. Ces atouts ont déjà permis au pays d’attirer d’importants investisseurs étrangers, notamment chinois, désireux d’implanter des bases de production de batteries électriques au Maroc.
Ces investissements positionnent le Royaume au cœur des chaînes d’approvisionnement européennes en composants de stockage d’électricité, essentiels au développement des véhicules électriques et des systèmes de stockage stationnaire.
Parmi ces investisseurs, figure Gotion High-Tech Co, une entreprise dont le groupe Volkswagen détient 24%. Le groupe construit actuellement une usine de batteries électriques à Kénitra. Il s’agira non seulement de la première gigafactory au Maroc, mais aussi de la première du genre dans toute la région Moyen-Orient et Afrique.
Ce projet intégré de production de batteries pour véhicules électriques disposera d’une capacité de 20 gigawattheures (GWh) et mobilisera un investissement de 12,8 milliards de dirhams.
Il permettra la création de 17.000 emplois directs et indirects, dont 2.300 hautement qualifiés. Ce projet représente la première phase du développement industriel du groupe, qui prévoit à terme une capacité de 100 GWh, avec un investissement global de 65 milliards de dirhams.
Un autre investissement chinois, dans la fabrication de matériaux pour batteries, a également été acté avec le gouvernement en mars 2024. Porté par BTR New Material Group, ce projet prévoit la construction d’une unité de production de cathodes, pour un montant de 3 milliards de dirhams et la création de plus de 2.500 emplois. Cette plateforme, d’une capacité de 50.000 tonnes par an, sera implantée au sein de la Cité Mohammed VI Tanger Tech.
L’arrivée de ces géants de l’industrie des batteries sur le marché marocain témoigne du potentiel stratégique du Royaume, tant en matière de ressources minières que de position géographique, à proximité de grands marchés comme l’Union européenne.
Ce sont ces atouts – et bien d’autres – que le Royaume entend mettre en avant lors des LithiumDays, pour attirer de nouveaux investisseurs allemands, intéressés par la filière marocaine émergente de fabrication de systèmes de stockage d’énergie.
L’Allemagne, engagée dans une profonde transition écologique, fonde une part importante de sa stratégie sur le développement des énergies renouvelables au Maroc. Elle y finance plusieurs projets, notamment dans les filières de l’hydrogène vert, du solaire photovoltaïque et de l’éolien.
Le Maroc y sera représenté par une délégation de haut niveau, composée notamment de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) et du Groupe OCP. Le pays déploie une stratégie ambitieuse visant à développer un vaste écosystème industriel spécialisé dans la fabrication de batteries électriques, afin de capter le potentiel mondial lié à la montée en puissance de la mobilité électrique.
Si le Royaume affiche de telles ambitions, c’est qu’il dispose de ressources en matières premières majeures, telles que le lithium et les phosphates, deux minerais stratégiques pour l’industrie des batteries. Ces atouts ont déjà permis au pays d’attirer d’importants investisseurs étrangers, notamment chinois, désireux d’implanter des bases de production de batteries électriques au Maroc.
Ces investissements positionnent le Royaume au cœur des chaînes d’approvisionnement européennes en composants de stockage d’électricité, essentiels au développement des véhicules électriques et des systèmes de stockage stationnaire.
Parmi ces investisseurs, figure Gotion High-Tech Co, une entreprise dont le groupe Volkswagen détient 24%. Le groupe construit actuellement une usine de batteries électriques à Kénitra. Il s’agira non seulement de la première gigafactory au Maroc, mais aussi de la première du genre dans toute la région Moyen-Orient et Afrique.
Ce projet intégré de production de batteries pour véhicules électriques disposera d’une capacité de 20 gigawattheures (GWh) et mobilisera un investissement de 12,8 milliards de dirhams.
Il permettra la création de 17.000 emplois directs et indirects, dont 2.300 hautement qualifiés. Ce projet représente la première phase du développement industriel du groupe, qui prévoit à terme une capacité de 100 GWh, avec un investissement global de 65 milliards de dirhams.
Un autre investissement chinois, dans la fabrication de matériaux pour batteries, a également été acté avec le gouvernement en mars 2024. Porté par BTR New Material Group, ce projet prévoit la construction d’une unité de production de cathodes, pour un montant de 3 milliards de dirhams et la création de plus de 2.500 emplois. Cette plateforme, d’une capacité de 50.000 tonnes par an, sera implantée au sein de la Cité Mohammed VI Tanger Tech.
L’arrivée de ces géants de l’industrie des batteries sur le marché marocain témoigne du potentiel stratégique du Royaume, tant en matière de ressources minières que de position géographique, à proximité de grands marchés comme l’Union européenne.
Ce sont ces atouts – et bien d’autres – que le Royaume entend mettre en avant lors des LithiumDays, pour attirer de nouveaux investisseurs allemands, intéressés par la filière marocaine émergente de fabrication de systèmes de stockage d’énergie.
L’Allemagne, engagée dans une profonde transition écologique, fonde une part importante de sa stratégie sur le développement des énergies renouvelables au Maroc. Elle y finance plusieurs projets, notamment dans les filières de l’hydrogène vert, du solaire photovoltaïque et de l’éolien.
