Menu
Search
Vendredi 20 Septembre 2024
S'abonner
close
Vendredi 20 Septembre 2024
Menu
Search

Béni Mellal-Khénifra aura son schéma directeur de conservation des eaux et des sols et de collecte des eaux pluviales

Le département de l’Agriculture poursuit le processus de mise en place des schémas directeurs régionaux de conservation des eaux et des sols et de collecte des eaux pluviales. Cette fois-ci, c’est la région de Béni Mellal-Khénifra qui sera dotée de ce programme. L’étude d’élaboration de ce schéma sera lancée vers fin septembre prochain. L’érosion hydrique constitue la principale source de dégradation des terres agricoles au Maroc. Son coût est estimé, par la Banque mondiale, à 0,54% du PIB national.

Dans le cadre de la poursuite et du renforcement de ces efforts, et vu l’importance accordée par la stratégie Génération Green à la gestion durable des ressources naturelles, le ministère entend procéder à la mise en œuvre d’un plan d’action pour la conservation et le développement des terres agricoles vulnérables à l’échelle nationale.
Dans le cadre de la poursuite et du renforcement de ces efforts, et vu l’importance accordée par la stratégie Génération Green à la gestion durable des ressources naturelles, le ministère entend procéder à la mise en œuvre d’un plan d’action pour la conservation et le développement des terres agricoles vulnérables à l’échelle nationale.
Face à la montée du stress hydrique, le département de l’Agriculture mise sur la conservation des eaux et des sols et la collecte des eaux pluviales. Un schéma directeur dédié sera ainsi concocté pour la région de Béni Mellal-Khénifra. Une étude sera commanditée, le 30 septembre prochain, pour 6,1 millions de dirhams, afin de servir de base à l’élaboration de ce plan. Le projet s’inscrit dans le cadre de la politique de préservation des sols, de pérennisation des ressources en eau, de mobilisation des eaux pluviales pour garantir aux populations concernées une activité agricole durable et la délimitation cartographique des zones à protéger.



«Cette vision nationale est axée sur la mise en place d’un plan national et des plans régionaux de conservation des eaux et des sols et de collecte des eaux pluviales dans les zones les plus menacées par le phénomène d’érosion et souffrant d’une pénurie d’eau», expliquent les services de Mohamed Sadiki. L’étude en projet portera sur la réalisation d’un diagnostic général sur les risques réels de dégradation des sols, sur leur perception par les gestionnaires des terres, sur les facteurs à prendre en compte pour réduire les problèmes d’érosion et de manque d’eau et pouvoir ainsi intensifier la production. Il s’agira également d’identifier les techniques adaptées aux différentes unités agro-écologiques et d’analyser toutes les mesures susceptibles de faciliter la mise en œuvre du programme d’intervention et de garantir sa réussite et sa pérennité. Un programme d’aménagement pour la conservation des eaux et des sols sera, par ailleurs, élaboré en se référant aux résultats des travaux agro-pédologiques et topographiques des cartes régionales agricoles. Selon l’Agriculture, l’érosion hydrique constitue la principale menace de la dégradation des terres agricoles au Maroc. Elle cause des dégâts agro-pédologiques et des dégâts en amont et en aval des infrastructures hydrauliques, aussi bien dans les périmètres irrigués que dans le Bour, tout en affectant la durabilité des propriétés agricoles et de parcours sur les plans hydro-pédologiques et de la topographie des sites. En effet, le coût de la dégradation des terres est estimé, selon une étude de la Banque mondiale, à 0,54% du PIB national, et ce malgré les efforts constants consentis par l’État en matière de la conservation des eaux et des sols. «Dans le cadre de la poursuite et du renforcement de ces efforts, et vu l’importance accordée par la stratégie Génération Green à la gestion durable des ressources naturelles, le ministère entend procéder à la mise en œuvre d’un plan d’action pour la conservation et le développement des terres agricoles vulnérables. Ce plan d’action sera élaboré sur la base des études relatives aux schémas directeurs régionaux d’identification des sites vulnérables nécessitant des interventions de conservation des eaux et sols (CES) et des sites potentiels de collecte des eaux pluviales (CEP)», détaille l’Agriculture. Ce plan d’action tient compte du fait que le problème de la dégradation des terres agricoles ne peut être traité en dehors d’une prise en compte des contraintes liées au manque d’eau et aux sécheresses récurrentes dans les zones d’agriculture pluviale.
Lisez nos e-Papers
Nous utilisons des cookies pour nous assurer que vous bénéficiez de la meilleure expérience sur notre site. En continuant, vous acceptez notre utilisation des cookies.