L’appétit des investisseurs pour le risque sur le marché Actions ne cesse de monter. C’est ce que montre en substance la vingt-troisième édition de l’analyse que vient de publier Attijari Global Research (AGR) sur l’évolution de la prime de risque. Le sondage mené par la société montre que cette dernière affiche un repli de 0,4 point, passant de 6 à 5,6% en mai en cours. À l’origine de cette tendance, la baisse des exigences de rentabilité des investisseurs envers les Actions qui passe de 10,2 à 9,3%.
En effet, expliquent les experts d’AGR, cette évolution intervient dans un contexte favorable à l’appétit pour le risque, marqué par le reflux des tensions inflationnistes au Maroc et les anticipations positives des investisseurs à l’égard des réalisations futures des sociétés cotées. Un tel niveau de prime de risque justifierait en partie les niveaux actuels du MASI à plus de 13.400 points. Par ailleurs, l’analyse indique que la prime de risque historique enregistre une baisse de 0,7 point, passant de 4,6 en octobre 2022 à 3,9% en mai 2024. Motif, le réajustement baissier de la rentabilité moyenne de l’indice MASI sur un horizon de 20 ans, passant de 10,2 à 9,6%.
Sur la même période, le rendement moyen des Bons de trésor de 10 ans demeure stable autour des 5,8%. Pour calculer la prime de risque historique, AGR part de l’hypothèse que pour un placement futur, un investisseur exigerait un rendement au moins équivalent à celui observé historiquement sur le marché. Le principe de cette démarche consiste ainsi à déterminer, sur la base des données historiques, la rentabilité moyenne brute de l’indice boursier du pays et celui de ses obligations souveraines, considérées sans risque.
La prime de risque est alors déduite de l’écart moyen entre ces deux rentabilités brutes. S’agissant de la prime de risque prospective, elle ressort, quant à elle, à 5,9% en mai. Un niveau stable par rapport à l’édition précédente de l’analyse sur la prime de risque. Cette résultante tient compte d’un taux de croissance en moyenne annuelle de la croissance bénéficiaire des sociétés cotées de 5% sur la période 2024-2026. Dans le long terme, les analystes d’AGR retiennent un taux de croissance en moyenne annuelle normatif de 4%.
Une prévision qu’AGR justifie par le profil globalement mature des grandes capitalisations. Rappelons que le calcul de la prime de risque prospective repose sur l’actualisation des résultats nets prévisionnels du marché. Ainsi, le taux d’actualisation de la masse bénéficiaire future des sociétés cotées qui permet d’égaliser la capitalisation boursière de la place équivaut à l’exigence de rentabilité actuelle des actionnaires. En déduisant le loyer de l’argent sur la période étudiée, AGR ressort avec une «prime de risque prospective» pour le marché Actions.
En effet, expliquent les experts d’AGR, cette évolution intervient dans un contexte favorable à l’appétit pour le risque, marqué par le reflux des tensions inflationnistes au Maroc et les anticipations positives des investisseurs à l’égard des réalisations futures des sociétés cotées. Un tel niveau de prime de risque justifierait en partie les niveaux actuels du MASI à plus de 13.400 points. Par ailleurs, l’analyse indique que la prime de risque historique enregistre une baisse de 0,7 point, passant de 4,6 en octobre 2022 à 3,9% en mai 2024. Motif, le réajustement baissier de la rentabilité moyenne de l’indice MASI sur un horizon de 20 ans, passant de 10,2 à 9,6%.
Sur la même période, le rendement moyen des Bons de trésor de 10 ans demeure stable autour des 5,8%. Pour calculer la prime de risque historique, AGR part de l’hypothèse que pour un placement futur, un investisseur exigerait un rendement au moins équivalent à celui observé historiquement sur le marché. Le principe de cette démarche consiste ainsi à déterminer, sur la base des données historiques, la rentabilité moyenne brute de l’indice boursier du pays et celui de ses obligations souveraines, considérées sans risque.
La prime de risque est alors déduite de l’écart moyen entre ces deux rentabilités brutes. S’agissant de la prime de risque prospective, elle ressort, quant à elle, à 5,9% en mai. Un niveau stable par rapport à l’édition précédente de l’analyse sur la prime de risque. Cette résultante tient compte d’un taux de croissance en moyenne annuelle de la croissance bénéficiaire des sociétés cotées de 5% sur la période 2024-2026. Dans le long terme, les analystes d’AGR retiennent un taux de croissance en moyenne annuelle normatif de 4%.
Une prévision qu’AGR justifie par le profil globalement mature des grandes capitalisations. Rappelons que le calcul de la prime de risque prospective repose sur l’actualisation des résultats nets prévisionnels du marché. Ainsi, le taux d’actualisation de la masse bénéficiaire future des sociétés cotées qui permet d’égaliser la capitalisation boursière de la place équivaut à l’exigence de rentabilité actuelle des actionnaires. En déduisant le loyer de l’argent sur la période étudiée, AGR ressort avec une «prime de risque prospective» pour le marché Actions.
