Cependant, en valeur, l’Afrique australe arrive en tête (577 millions de dollars), devant l’Afrique du Nord (532 millions), l’Afrique de l’Est (480 millions), l’Afrique de l’Ouest (431 millions) et l’Afrique centrale (46 millions). Concernant l’Afrique du Nord, la région enregistre une baisse de 42% en volume et de 52% en valeur.
Par pays, la répartition des deals montre que le Nigeria a pu maintenir son leadership pour la troisième année consécutive, représentant 19% du volume des transactions de capital-risque. Le Nigeria aux côtés de l’Afrique du Sud (18%), du Kenya (14%) et de l’Égypte (11%) constituent les «Big 4» africains.
Le Maroc, lui, se positionne dans le Top 5. «Arrivant en cinquième position, le Maroc est progressivement devenu un acteur significatif dans l’écosystème du capital-risque. Le pays affiche 24 transactions d’une valeur cumulée de 17 millions de dollars, ce qui représente 4% du volume annuel des transactions enregistré en Afrique», souligne le rapport. Selon l’AVCA, ce développement positionne le Maroc comme une destination de plus en plus prisée pour les investissements en capital-risque. C’est le meilleur classement du Maroc depuis au moins 2019. Le Maroc décroche ainsi la deuxième place en Afrique du Nord, après l’Égypte, et devant la Tunisie (7e en Afrique avec 15 transactions). Toutefois, en valeur, le Maroc est en dehors du Top 10 africain. Ce dernier est dominé par les «Big 4» africains : l’Afrique du Sud (541 millions de dollars), le Kenya (473 millions), l’Égypte (431 millions) et le Nigeria (389 millions). À noter que par secteur, trois grandes familles d’activité ont réussi à capter 60% des transactions en volume : la finance (23%), les technologies de l’information (20%) et les biens de consommation (17%). À noter aussi que 199 opérations de capital-risque déclarées en 2023 sur le continent concernent des entreprises en phase d’amorçage (Seed), contre 81 en phase de démarrage (Early Stage) et 9 en phase avancée (Late Stage).